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Mercredi 12 février 2025-Strasbourg

10. Boussole pour la compétitivité (débat)
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Predsedajúci . – Ďalším bodom programu je vyhlásenie Rady Komisie o kompase konkurencieschopnosti. Znova poprosím na otvorenie diskusie pána ministra Szlapku za Radu ().

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Adam Szłapka, President-in-Office of the Council. – Mr President, honourable Members, Mr Commissioner, this for sure will be a little bit longer intervention. I am delighted to address the European Ϸվ today on the important initiatives of the Competitiveness Compass for the EU, which the Commission published a fortnight ago.

Competitiveness is the cornerstone of economic growth, social progress and sustainable long-term prosperity. The Competitiveness Compass, presented by President von der Leyen defines a roadmap for decarbonisation and competitiveness and increased economic security by reducing dependencies. These pillars will reflect the challenges identified in the Letta and Draghi reports, as well as the direction set up by the European Council in April2024.Mario Draghi urged the EU to catch up with rivals or risk slow agony. The time has come to act decisively, working hand-in-hand to restore EU competitiveness in the face of global challenges.

Last year, with the Budapest Declaration, our leaders set out the direction to follow to boost EU competitiveness by identifying 12 competitiveness drivers, which we are pleased to see now reflected in the Compass. The Council, therefore, welcomes the Competitiveness Compass and the various initiatives announced by the Commission, which respond to the calls made by Member States.

It is also clear that rather than just taking emergency measures to deal with the current situation, we need to look at the structural reforms needed to secure the EU's competitiveness. Last week, only a few days after the Commission's presentation of the Competitiveness Compass, Ministers for Internal Market and Industry and Ministers for Trade met in Warsaw to jointly discuss the EU's competitiveness. The ministers agreed that innovation and the decarbonisation of our economy may bolster economic growth if they were well integrated with social, industrial, competition, economic and trade policies. They must go hand-in-hand with the strengthening and diversification of supply chains.

Therefore, during our presidency, we are going to have in-depth discussions on the key horizontal enablers of competitiveness and simplification across all sectors. We need to focus not only on the deepening of the single market to ensure that EU industries remain globally relevant, but also on ambitious simplification as one of the enablers already mentioned by Prime Minister Tusk just three weeks ago in the European Ϸվ.A horizontal discussion on the Compass is scheduled at the ECOFIN Council meeting next week. It will focus on the need for simplification, decluttering and regulatory burden reduction.

Furthermore, the difficulties of EU enterprises in having access to finance is another very worrying issue that needs to be addressed quickly. Finance ministers will also consider how private investment can be mobilised, and how public funding can be used in a more focused and targeted way to meet massive financing needs in order to deliver on the agreed objectives.

The elements of the Competitiveness Compass agenda relating to industry and its clean transition will be addressed extensively at the meeting of the Competitiveness Council in March. Further sectoral debates are planned in other council formations in the coming months, including on concrete initiatives such as the upcoming Clean Industrial Deal, the action plan on affordable energy prices, and measures addressing the specific situation of the automotive sector and energy intensive industries in Europe.

President, honourable Members, Commissioner, the Competitiveness Compass is a very useful and needed framework to close the gap with other global players in the speed of our technological development. We need to phase out our imports of Russian sources of energy and reduce our dependence on Chinese manufacturing. And it is also important not to undermine our economic competitiveness with the way we implement our environmental goals. Simplification and reduction of administrative burdens alone, without significant investment in research and infrastructure cannot drive growth.

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Stéphane Séjourné, Vice-président exécutif de la Commission. – Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, Monsieur le Ministre, au nom de la Commission européenne, je suis heureux de prendre part à ce débat sur la boussole pour la compétitivité. Comme son nom l'indique, elle a pour ambition de donner un cap à l'Union européenne en ces temps d'incertitudes économique et géopolitique. Plus que jamais, nous avons besoin d'un objectif et d'objectifs partagés, et notamment d'avoir les éléments du chemin à suivre pour atteindre ces ambitions que nous nous sommes fixées.

Cette initiative confirme l'engagement de la nouvelle Commission, à savoir: placer la compétitivité au cœur de l'agenda européen. Elle confirme également combien il est urgent d'agir. Après les crises inédites que nous avons traversées ces dernières années, l'Europe a fait un travail d'introspection. Il est matérialisé notamment par les récents rapports de MM.Draghi et Letta. Le diagnostic est sans équivoque: l'Europe risque de ralentir encore plus et doit aller plus vite aujourd'hui dans ses transformations et dans ses réformes, notamment par rapport à nos grands concurrents que sont les États-Unis et la Chine. Le risque de décrochage économique est donc désormais bien réel. Il ressort aussi de ce constat, en filigrane, que l'Union européenne est très loin d'exploiter son potentiel, je pense notamment au marché intérieur. Autrement dit, elle est très loin d'avoir maximisé son potentiel de compétitivité pour mener à bien ses ambitions et faire valoir ses intérêts.

Alors, Mesdames et Messieurs les députés, pour remédier à ce constat, la boussole pour la compétitivité porte trois grandes priorités. La première: conjuguer décarbonation et compétitivité. Cette priorité va entraîner, d'ici quinze jours, la présentation du pacte pour une industrie propre. L'objectif est de permettre à l'Union européenne de créer les conditions d'investissement idoines. En résumé, il s'agit ici de faire le pacte vert avec de la compétitivité et de permettre à nos entreprises de décarboner et de trouver un espace pour pouvoir commercer dans le monde entier avec des produits compétitifs. C'est un des principaux objectifs que nous nous sommes fixés.

Une partie de ce texte sera consacrée à l'accès à une énergie abordable. S'il y a un sujet et un facteur de compétitivité sur lequel on peut agir, ce serait la question de l'énergie, mais également l'accès aux matières premières et donc la sécurisation de toute notre chaîne d'approvisionnement. Cela voudra dire aussi avoir des débats, en toute humilité, qui doivent nous permettre de reproduire et de reconcentrer et éventuellement de rouvrir des mines en Europe pour produire des matières premières dans le cadre de nos chaînes d'approvisionnement. Je pense notamment à la question de la batterie. Puis il faut développer des marchés porteurs ou encore l'accès aux financements. Dans un second temps, cette initiative-cadre va ouvrir la voie à une série de plans d'action. Ces plans seront conçus au plus près des réalités sectorielles, notamment pour l'automobile, pour l'acier ou encore pour la chimie.

Une deuxième priorité sera de combler notre retard en matière d'innovation. C'est aussi l'esprit du sommet pour l'intelligence artificielle qui vient de se terminer à Paris. Il s'agit notamment de bâtir un véritable leadership industriel européen pour ces champions européens dans lesdeep tech et tous les secteurs à fort potentiel de croissance, comme les biotech. Nous avons vu ce débat lors des auditions des commissaires et nous continuons à penser que ces industries formeront et seront les industries de demain qui créeront des emplois et de la croissance au niveau européen.

Forts de ces enseignements, nous devrons être capables notamment d'accompagner et de cibler les jeunes pousses innovantes qui n'ont pas toujours eu les leviers financiers pour pouvoir grandir, car elles rencontrent des difficultés pour se hisser jusqu'auxscale-up, avec des réussites commerciales qui sont aléatoires, des entreprises qui vont également se financer de l'autre côté de l'Atlantique, et nous devrons aussi, plus généralement, être capables d'infuser la culture de l'innovation auprès des PME européennes.

La troisième priorité est la réduction de nos dépendances et l'égalité des conditions de concurrence. Évidemment, nous réduirons nos dépendances en consolidant nos chaînes de valeur d'approvisionnement, je l'évoquais au sujet des matières premières, en renforçant également tous les éléments de sécurité économique dont la Commission dispose aujourd'hui. Nous avons ainsi pu mettre en œuvre de nouveaux partenariats pour des échanges et des investissements propres. Nous veillerons également, pour les technologies et les secteurs les plus critiques, à faire valoir l'intérêt supérieur de l'Union européenne, notamment en promouvant davantage le made in Europe dans la commande publique.

Voilà pour les priorités. Je finis, Monsieur le Président, en disant quelques mots sur la méthode. Trois grands mots d'ordre, si je veux résumer les choses rapidement: simplifier, investir et accélérer.

Simplifier: nous aurons ce débat, car nos entreprises doivent consacrer leur énergie à ce qu'elles savent faire de mieux, c'est-à-dire produire, créer de la valeur et des emplois de qualité.

Investir, ensuite, car il faudra trouver des leviers d'investissement possibles pour porter nos ambitions industrielles, en particulier sur les nouvelles technologies qui sont stratégiques. Trouver des investissements, cela veut dire mobiliser les capitaux, cela veut dire également trouver des éléments qui nous permettront de trouver des produits financiers pour lever l'épargne européenne.

Accélérer, enfin, car le monde ne nous attend pas et nous devons en tout cas donner à notre écosystème industriel les moyens de se hisser dans le peloton de tête, mais surtout d'y rester dans la durée.

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Christian Ehler, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident! Meine Damen und Herren! Mit dem Kompass für eine wettbewerbsfähige EU haben wir, glaube ich, zum ersten Mal ein Instrument, was uns eine Richtung gibt, durch den Sturm zu navigieren, in dem wir sind.

Der Posterboy der Rechten stürzt die Welt in einen neuen Protektionismus. China führt mit massiven Subventionen zu Wettbewerbsverzerrungen auf den globalen Märkten, die unsere Wirtschaft gefährden. Wir selber haben das Dilemma, dass wir einen Green Deal begonnen haben, dessen Klimaschutzziele und Nachhaltigkeitsziele richtig sind, für die uns aber im Moment derbusiness case fehlt.

Ich glaube, dass die Ankündigungen Kompass zur Vereinfachung, Bürokratieabbau alles Versprechen sind, die wir gegenüber der europäischen Wirtschaft einlösen müssen. Sie haben auch einen psychologischen Aspekt, weil unsere Gesellschaften das Gefühl haben, dass sie überdeskriptiv reguliert werden und dass das für Unternehmer eine Belastung jenseits der nur pekuniären Belastung ist. Ich glaube, wir müssen auch sicherstellen, dass dieser Kurs bei der Umsetzung der bestehenden Rechtsvorschriften verfolgt wird. Wenn wir mal vertikal schauen, was ist in einem Battery Delegated Act? Was steht im Low Carbon Delegated Act? Dann sehen wir, das sind wirtschaftsfremde, ideologische Durchführungsbestimmungen. Wir müssen genau hinschauen, dass es uns wirklich in Richtung unserer gemeinsamen Ziele führt.

Wir müssen uns bei der Wettbewerbsfähigkeit dringend die Frage beantworten: Reden wir über Wettbewerbsfähigkeit oder reden wir über Souveränitätsfragen? Wir müssen uns fragen: Müssen wircapacities vorhalten? Das haben wir mit dem Chips Act gemacht, das haben wir mit dem Raw Materials Act gemacht. Aber wir müssen uns auch fragen: Was ist wirklich Wettbewerbsfähigkeit? Wettbewerbsfähigkeit ist buchstäblich die Wettbewerbsfähigkeit von Industrien, das ist Produktivität. Auch da haben wir erste Schritte getan in diese Richtung. Wir haben nämlich begonnen jetzt endlich Rahmenbedingungen zu schaffen auf dem Binnenmarkt, die Transaktionskosten zu senken, die Hindernisse für den Marktzugang zu beseitigen– das, was wir gut können: Markt.

Aber ich will eine Warnung aussprechen. Dieser Traum eines Superinstruments, eines super compact fund, dieses zentral gemanagte Superinstrument, um die europäische Industrie zu strukturieren, das ist etwas, was wir als EVP nicht unterstützen werden.

SĒDI VADA: ROBERTS ZĪLE
Priekšsēdētāja vietnieks

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Mohammed Chahim, namens de S&D-Fractie. – Voorzitter, misschien is dit wel het probleem met de christendemocraten in dit parlement. Ze denken dat we ineens veel winstgevender kunnen worden door hier en daar wat regeltjes te schrappen. Ze denken dat als we alle lidstaten afzonderlijk laten opereren, we op die manier een vuist kunnen maken tegen geopolitieke krachten zoals China en de Verenigde Staten. Ik begrijp werkelijk niet dat we niet inzien dat we waardeketens moeten versterken over de grenzen heen.

Je kunt proberen de auto-industrie in Duitsland te redden, maar als je de metaalindustrie in Nederland niet versterkt, dan bereik je niet het gewenste resultaat. Wat betreft de vergroening en onze industriële concurrentiekracht — ons kompas voor het concurrentievermogen — is de richting duidelijk. Maar beschikken we wel over de juiste middelen om die koers te volgen? Zullen we voldoende Europees geld mobiliseren om bedrijven te ondersteunen bij investeringen in groene technologieën? Zullen we besluiten nemen die markten creëren voor producten die nu misschien te duur zijn?

Zullen we bedrijven die belastingvoordelen genieten voor bijvoorbeeld leaseauto's, vragen om voor Europese producten te kiezen, zoals elektrische auto's van Europese makelij? En als ze daarnaast ook groen staal kopen, dat in Europa wordt geproduceerd, dan creëren we een situatie die voor iedereen voordelig is.

Alleen regeltjes veranderen, volstaat niet. We moeten een gedurfd fonds oprichten waarmee we onze industrie daadwerkelijk kunnen helpen vergroenen. Als we dat beseffen, heb ik veel vertrouwen in de toekomst van onze Europese industrie.

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Tom Vandendriessche, namens de PfE-Fractie. – Voorzitter, met de Green Deal introduceerde de Europese Unie klimaatreguleringen, klimaatverplichtingen en klimaattaksen. Daarmee zou Europa de economie van de toekomst worden en tegelijkertijd de wereld redden. Dit dogmatische klimaatbeleid zorgt er echter voor dat Europa wereldwijd wordt ingehaald door de Verenigde Staten en China, die zich niets van deze maatregelen aantrekken. Terwijl Europa plastic rietjes verbiedt en doppen aan flessen vastmaakt, verbluft China de wereld met artificiële intelligentie en zijn de energieprijzen in de Verenigde Staten twee tot drie keer goedkoper.

Omdat zelfs de Commissie de werkelijkheid niet langer kan negeren, wordt nu het kompas voor het concurrentievermogen voorgesteld. Tenminste erkent men het probleem nu. Maar wat is de oplossing van de Commissie? Nog meer Green Deal, waarbij men miljardensubsidies gebruikt om een falend en ronduit desastreus beleid overeind te houden. Hoezeer de bureaucraten in de Sovjet-Unie destijds ook regelgeving bedachten, plannen opstelden en rapporten schreven, de planeconomie werkte niet. Zo ook zal het klimaatcommunisme van de Green Deal simpelweg niet werken.

Niet door regulering en subsidies, maar met ondernemerschap en innovatie bouwen wij de economie van de toekomst. Wij pleiten daarom voor de volledige afschaffing van de Green Deal en een terugkeer naar de politiek van het gezond verstand. Dit is een eerste en noodzakelijke stap naar het herstel van ons concurrentievermogen.

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Johan Van Overtveldt, namens de ECR-Fractie. – Voorzitter, Europa staat op een kruispunt. De filosofie achter de Green Deal was verdedigbaar, maar de uitvoering ervan heeft ons in de problemen gebracht. Onze productiviteit stagneert en onze concurrentiekracht erodeert. De Commissie erkent dit nu eindelijk. Maar goede bedoelingen zullen niet volstaan.

Er wordt in Europa inderdaad geïnvesteerd in onderzoek en ontwikkeling, maar dit gebeurt te versnipperd en te inefficiënt. Onze bedrijven lopen achter wat betreft investeringen in hightechinnovatie, en start-ups krijgen onvoldoende ondersteuning, terwijl bureaucratie en rigide arbeidsmarkten vernieuwing belemmeren.

Zonder ruimte voor zogenaamde "creatieve destructie" zullen we achterblijven. Een Fonds voor concurrentievermogen klinkt mooi, maar geld alleen is niet de oplossing. Laten we voorkomen dat enkel de gevestigde belangen en lobbygroepen hiervan profiteren. Laten we de focus houden op innovatief ondernemerschap in een dynamische, concurrerende markt.

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Morten Løkkegaard, for Renew-Gruppen. – Hr. formand! Når man følger dagens debat, bliver man desværre bekræftet i, at skyttegravene allerede nu er ved at blive gravet i denne debat. Et mål, som vi alle sammen burde kunne skrive under på; nemlig at gøre livet for europæiske virksomheder og borgere nemmere ‑i et stadigt mere kompliceret EU-system‑ ender med at blive en krig på ord allerede på førstedagen. I stedet for, at vi gør noget konkret, gør noget væsentligt i forhold til den helt igennem rigtige dagsorden, som Kommissionen er kommet med, i forhold til konkurrenceevne-kompasset og nu i dag også sit program. Europas virksomheder kæmper for livet i forhold til det enorme bureaukrati, vi har fået skabt - det er et faktum, at det hæmmer væksten -og det burde vi alle sammen kunne blive enige om at gøre noget ved.

Det kræver selvfølgelig politisk vilje. Og til den kritik, der er af, at regler og regelforenkling i sig selv ikke betyder noget: Bliver man en mere grøn virksomhed af at blive begravet i afrapporteringer? Bliver man en bedre digital virksomhed af, at man har en lovgivning i sit eget land, som ikke stemmer overens med de øvrige 26 lande? Det mener jeg ikke‑ det er en helt igennem fælles opgave, og jeg kan sige til jer, at Renew-gruppen har tænkt sig tage det alvorligt, og I kommer til at se en masse på det her område i den kommende tid.

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Marie Toussaint, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, notre objectif est de réconcilier l'économie avec la planète: ces mots, qui parlent entre autres de compétitivité, ne sont pas de moi ou des écologistes, mais d'UrsulavonderLeyen.

Aujourd'hui, Monsieur le Vice-Président, je dois dire que je suis un peu prise à l'estomac. Pourquoi? Parce que les non-dits ont souvent un sens qu'il nous faut absolument dévoiler. Or, l'absence totale– totale!– des enjeux climatiques et écologiques dans votre discours est extrêmement parlante.

Monsieur le Vice-Président, votre discours dévoile une chose: la Commission européenne serait sur le point de retourner sa veste et semble en réalité avoir enclenché la marche arrière sur le pacte vert. Votre première proposition concrète, dont vous nous avez d'ailleurs parlé aujourd'hui, sera donc un omnibus visant à défaire un outil précieux, celui qui impose la transparence sur la façon dont les entreprises traitent la nature et les êtres humains à travers le monde.

Selon vous, si l'on vous écoute, la compétitivité européenne nécessite toujours plus de libre-échange, en soumettant les Européennes et les Européens à toutes les concurrences, d'où qu'elles viennent, nécessitant que l'Europe détruise ses protections sociales et environnementales, de sorte à pouvoir attirer toujours plus de capitaux. Avec un prix, celui de notre souveraineté. Or, nous ne devons pas plier l'échine devant les oligarques américains ou la Chine qui souhaitent venir faire leurs affaires chez nous, avec les règles qu'ils ont eux-mêmes fixées et repartir avec notre argent. Il faut résister à DonaldTrump, pas lui céder.

MonsieurSéjourné, vous défendiez hier la start up nation, aujourd'hui vous vous vantez d'avoir un business plan pour l'Europe; je ne suis pas sûre que ce soit ce modèle-là qu'il nous faille. Nous avons au contraire besoin de courage, de lucidité et de volonté pour protéger l'Europe, préserver nos emplois et sauver le climat.

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Hanna Gedin, för The Left gruppen. – Herr talman! Det här är ju skrattretande, men också väldigt, väldigt allvarligt. Med en dåres envishet och som en papegoja upprepar kommissionen och högern i denna kammare: regelförenklingar, regelförenklingar, regelförenklingar. Och det är detta som kommissionen och högern menar med konkurrens.

Men vilka är det som drabbas när regler som ska skydda oss tas bort? Vi ser nu attacker på arbetares rättigheter och hur man med precision försöker sänka regler om att företag inte ska utnyttja slavarbete.

I Sverige, mitt land, dog 44 arbetare förra året. Pappor och mammor som på morgonen lämnade sina barn i förskolan, men som aldrig fick möjlighet att hämta upp dem och se dem igen. I många av de här fallen var det inte för många regler som var problemet. Det var för få regler.

Regelförenklingar. Det handlar om att avreglera samhället, om att politiken och folket ska få allt mindre att säga till om. Det öppnar för en konkurrens om dåliga villkor. Ett race to the bottom. Och det är en konkurrens, mina vänner, med bara några få vinnare medan alla vi andra är förlorare.

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Sarah Knafo, au nom du groupe ESN. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire Séjourné, chers collègues, nous sommes ici pour débattre de l'initiative lancée par la Commission européenne au sujet de la compétitivité. Compter sur la Commission pour rendre nos entreprises compétitives, c'est espérer qu'un pyromane devienne soudain pompier volontaire.

La Commission ambitionne, je cite, de «rendre les processus d'élaboration des normes plus rapides». Les entreprises n'ont pas besoin que vous produisiez des normes plus rapidement, elles ont besoin que vous arrêtiez d'en produire. Quand l'un des premiers entrepreneurs d'Europe, BernardArnault, supplie d'arrêter d'étouffer l'industrie, c'est peut-être un signe.

Mais pour lutter contre les complexités administratives, la Commission suggère plutôt de créer une nouvelle catégorie d'entreprises, les entreprises moyennes comptant entre 250 et 1500 employés. Une catégorie de plus, voilà ce qui nous manquait!

C'est ainsi que les bureaucrates simplifient. Vous savez ajouter, mais vous ne savez pas jeter. Vous êtes des accumulateurs compulsifs. Alors si vous voulez être crédibles en parlant de compétitivité, commencez par supprimer le pacte vert. Ensuite, supprimez 80% des normes que vous avez créées depuis 30ans. À cette époque, l'Europe n'était pas anarchique, la croissance était plus forte, les finances publiques étaient plus saines, les sociétés connaissaient plus d'ordre. Vous voulez améliorer la compétitivité? Prenez de longues vacances.

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Markus Ferber (PPE). – Herr Präsident! Herr Exekutiv-Vizepräsident! Herr Ratsvorsitz! Liebe Kolleginnen, liebe Kollegen! Mit dem Kompass für eine wettbewerbsfähige EU hat die Europäische Kommission ein Signal für eine Kehrtwende und eine neue Prioritätensetzung gegeben. Dieser neue Fokus ist natürlich sehr willkommen, aber er ist auch bitter notwendig. Die Kommission hat also die Zeichen der Zeit erkannt. Aber wir müssen uns schon die Frage stellen, ob der Kompass auch den richtigen Weg weist. Ein Kompass soll ja Orientierung geben.

Es liegt auch daran, dass es dem Kompass für eine wettbewerbsfähige EU jenseits der Überschrift an einer klaren Linie fehlt. Die Mitteilung listet Dutzende von Einzelmaßnahmen auf. Es bleibt aber unklar: Wo will die Kommission eigentlich hin? Hier besteht wirklich die Gefahr, dass wir uns wie so oft im Klein-Klein verlieren und die großen Pfade aus den Augen verlieren. Und ob es die richtige Strategie ist, ein paar Industriebereiche herauszusuchen und alle anderen Bereiche, wo wir Wirtschaftswachstum generieren können, insbesondere im Bereich der Dienstleistungen, außen vor zu lassen – ich weiß nicht, ob das der richtige Weg ist. Es geht nicht nur darum, viel Industrie- und wenig Ordnungspolitik zu machen, sondern, ich glaube, wir müssen ein paar grundsätzliche Fragen angehen.Das hohe Energiepreisniveau, darauf müssen wir eine Antwort geben als Europäer. Die Schwierigkeiten bei der Vollendung der Kapitalmarktunion, die Stärkung des Dienstleistungssektors, um nur mal ein paar wenige Beispiele zu nennen, neben der Vollendung des Binnenmarkts, lieber Herr Exekutiv-Vizepräsident, wo du ja zuständig bist. Das sind die Themen, die ganz oben auf die Prioritätenliste gehören. Dann sind wir auf dem richtigen Weg.

Um es nochmal auf den Punkt zu bringen: Wettbewerbsfähigkeit ist richtig, ist notwendig, ist der Grund, um überhaupt erfolgreich wirtschaften zu können. Wir müssen die Homebase, den Binnenmarkt so stark machen, dass wir dann auch die Wettbewerbsfähigkeit auf anderen Märkten dieser Erde selbstverständlich erreichen können. Das sollten wir uns gemeinsam vornehmen. Das ist der richtige Kompass, an dem sollten wir uns orientieren.

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Gabriele Bischoff (S&D). – Herr Präsident! Herr Exekutiv-Vizepräsident Séjourné! In der Tat wird hier viel über die Richtung von dem Kompass gesprochen. Nordpol, Südpol – wo wollen wir eigentlich hingehen? Was soll der anzeigen? Ich glaube, über die Ziele gibt es hier weitgehend in der Mitte des Hauses ein Einverständnis: Dekarbonisierung und Wettbewerbsfähigkeit zu verbinden– das wird die rechte Seite hier nie verstehen–, Innovation und geringere Abhängigkeiten. Aber die Frage ist, wie man da hinkommt.

Und ich habe mich gefreut, Herr Séjourné, dass Sie die hochwertigen Arbeitsplätze genannt haben, die einfach zentral sind, die entstehen sollen. Aber wie stellen wir sicher, dass sie auch hochwertig sind? Und wenn ich mir dann angucke, dass Sie mit dem 28.Regime das Arbeitsrecht miteinbeziehen wollen – damit würden Sie da, wo es existierende Mitbestimmung gibt, die Systeme weiter zerstören. Und wir wissen dabei, dass mitbestimmte Unternehmen wettbewerbsfähiger als andere sind. Deshalb kann ich Ihnen nur ganz, ganz dringend raten, das Arbeitsrecht rauszunehmen.

Wenn wir in die USA gucken – mit demIRA haben die USA eine Antwort gegeben. Die haben keinen Kompass veröffentlicht, und die haben nicht große Debatten, sondern die haben wirklich Geld in die Hand genommen, um zu investieren. Denn der Bereich der Investitionen, der bleibt hier auch eine Leerstelle. Wo sollen die Investitionen und auch Innovationen herkommen? Ich glaube, hier muss man nachlegen. Die Losung Weniger ist mehr hilft uns Null weiter. Das wird ein Rohrkrepierer. Wir müssen es besser machen, und dazu müssen wir an dieser Richtung noch zusammenarbeiten.

(Die Rednerin ist damit einverstanden, auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ zu antworten.)

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Bogdan Rzońca (ECR), pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. – Powiedziała Pani przed chwilą, że my z prawej strony nie wszystko rozumiemy. Wobec tego chciałem Pani zadać pytanie. Kilka godzin temu Komisja Europejska powiedziała, że od 1 stycznia 2028 roku będzie brakowało w rocznym budżecie Unii Europejskiej 30 miliardów euro na spłatę długu. To jest moje pytanie: czy Pani jest za tym, żeby utrzymać ETS2 i utrzymać podatek węglowy, które mają być dochodami Unii Europejskiej, czyli ciągnąć błąd, który już jest genetycznym błędem tej kadencji?

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Gabriele Bischoff (S&D), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“.First of all, oder ich kann ja auch Deutsch sprechen. Als ich darauf hingewiesen habe, dass die Rechte nicht versteht, dass Dekarbonisierung und Wettbewerbsfähigkeit zusammengehören– das bedeutet, dass Sie, wenn Sie wirklich auch eine Automobilindustrie in Zukunft haben wollen, jetzt nicht das Rad zurückdrehen können, sondern wirklich investieren müssen und hier auf Dekarbonisierung setzen müssen. Das Gleiche gilt für die Wirtschaft.

Und in der Tat, eine Frage bleibt hier offen, nämlich: Wie sollen die Investitionen finanziert werden? Wie stellen wir sicher, wenn zum Beispiel eben 2026 die Aufbau- und Resilienzfazilität ausläuft, dass wir auch in Zukunft weiter Ressourcen zur Verfügung haben? Das müssen wir eben schaffen.

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Anders Vistisen (PfE). – Hr. formand! 13.000 nye love, regler og bekendtgørelser, det er hvad vi har formået at sprøjte ud over det europæiske erhvervsliv siden 2019. Hvis man ser bare på tre skadelige direktiver, så har arbejdstidsregistreringsdirektivet kostet danske virksomheder to en halv milliard kroner om året i administration. ESG-direktivet syv en halv milliard og det infamøse GDPR-direktiv 8 milliarder. Så er det jo ikke en stor forundring, at europæisk erhvervsliv lider. Og hvad er løsningen? Det er at sætte ræven til at vogte gæs. At den samme EU-Kommission, der har lavet denne myriade af regler, nu siger, at de vil regelforenkle. Sandheden er jo, at der er den ene molbo-historie efter den anden. Emballage-direktivet har fået en lille dansk virksomhed til at skulle bede om data fra 150 forskellige leverandører for at kunne fortsætte sit virke. Lad os nu være ærlige; Problemet i Europa er alt for meget regulering, alt for meget bureaukrati, og det kommer vi kun af med, når EU-Kommissionen får en fundamentalt anderledes retning.

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Piotr Müller (ECR). – MrPresident, the biggest threat to Europe's growth is not China or the USA, it's a weak leadership.

This became clear in Paris. Vice-President JD Vance spoke with confidence, warning that strict rules could kill AI before it even starts. Ursula von der Leyen couldn't connect with the message. While Vance spoke of opportunity and leadership, von der Leyen focused on ideas that have been holding Europe back for years.

The new strategy from the Commission should have been a roadmap for growth and a clear rejection of failed policies like the Green Deal. Does the left side of this Ϸվ have the courage to accept new technologies and use them to help Europeans? The US is ready to work together to build a better future. Europe must have the courage to do the same.

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João Cotrim De Figueiredo (Renew). – Mr President, Mr Commissioner, Minister, the Competitive Compass has finally set Europe in the right direction: the direction of growth by creating the conditions to make the most of the creativity of our citizens and the strength of our companies; and the direction of simplification. Yet another attempt to cut the red tape that is strangling our families and our businesses. But let us make sure this time we make it work.

But, if the Competitive Compass is not to be just another pretty strategy document gathering dust on some Brussels shelf – and to avoid what Draghi calls Europe's slow agony towards economic and political irrelevance – we need decisive and urgent action, and we need to need to change.

And we're all aware that change always faces resistance. Resistance from those who benefit most from the current state of affairs: vested interests, bureaucrats, rent seekers. And resistance also from those who always say, 'Yes, but…' They agree in theory, but they always drag their feet in practice and thus ensure that nothing gets done.

As liberals, Mr Commissioner, we are glad to confront them all and we urge the Commission to do the same. We will be supportive and constructive but will also be watchful and hold the Commission to account if we fail, because Europe's future depends on us winning the race and at the moment we are struggling to even reach the starting line.

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Ville Niinistö (Verts/ALE). – MrPresident, where does industrial competitiveness come from? It comes from productivity. And where does productivity come from? Well, it comes from increasing the added value of our production chains and from technological leaderships.

I think it is important that the Commission stops this kind of paradoxical view that at the same time the Commission says that the 90% climate target is important, we are decarbonising our economy, we are going forward in combining the green and competitive angles of our future.

They need to be seen together, but there is still also this other underlying discussion whether we actually should have less focus on greening our economies. We should really be clear that that means that we have less competitive future. Investing in green technologies, in lead markets, in R&I is what Europe needs to do more. When we do more investments in renewable and energy efficiency, we get industrial production that's more competitive in the global market that has an increasing demand.

So we have to make sure that we support the taxonomy, for example, to get more investment into Europe and not create confusion by the omnibus discussion.

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Anthony Smith (The Left). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, disons-le tout de suite, la boussole pour la compétitivité de la Commission européenne est une arnaque. Ce qui s'annonce, le choc de simplification, comme vous l'appelez, est une dérégulation massive qui va s'attaquer aux standards environnementaux et sociaux au détriment des travailleurs et au profit des lobbies et des patrons.

Rien sur la réforme du marché européen de l'électricité pour faire baisser les factures des ménages et des entreprises. Rien sur les nécessaires mesures de protection de l'industrie européenne. Rien, ou si peu, sur l'augmentation des investissements publics pour renforcer l'innovation et la décarbonation de l'industrie européenne. Rien sur la négociation collective avec les syndicats pour augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail.

Preuve d'ailleurs que votre boussole est inefficace: c'est ArcelorMittal, deuxième groupe mondial d'acier, qui menace de délocaliser certaines activités d'Europe vers l'Inde quelques jours après l'annonce de votre boussole.

Votre politique, MonsieurSéjourné, est irresponsable, elle va amplifier la crise sociale et économique. Il est urgent d'en sortir.

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Λευτέρης Νικολάου-Αλαβάνος (NI). – Κύριε Πρόεδρε, η Πυξίδα Ανταγωνιστικότητας επιδιώκει να κινητοποιηθούν κεφάλαια που λιμνάζουν, γιατί δεν εξασφαλίζεται η μέγιστη κερδοφορία. Να ανακόψει την υποχώρηση ευρωπαϊκών ομίλων στον ανταγωνισμό με ΗΠΑ και Κίνα στα ψηφιακά, τα κρίσιμα υλικά, την πολεμική βιομηχανία και αλλού.

Αυτά δεν οφείλονται σε διαρθρωτικές αδυναμίες, όπως ισχυρίζεται η Επιτροπή, αλλά στον καπιταλιστικό τρόπο παραγωγής, στις αντιφάσεις του που δημιουργούν την κρίση, της οποίας σημάδια βλέπουμε σε Γερμανία, Γαλλία και ευρωζώνη.

Πίσω από τις διακηρύξεις για αξιοποίηση του ταλαντούχου και μορφωμένου εργατικού δυναμικού, για κεφάλαιο, ενιαία αγορά, μοναδικές κοινωνικές υποδομές, κρύβεται το ξεζούμισμα των εργαζομένων, η αύξηση της φορολογίας του λαού, τα κάθε μορφής κίνητρα στους ομίλους, η κλιμάκωση ιμπεριαλιστικών ανταγωνισμών και πολέμων, όπως στην Ουκρανία, που πληρώνει με φόρο αίματος ο ουκρανικός κι ο ρωσικός λαός.

Ελπίδα για τους λαούς ο αγώνας τους ενάντια στις επικίνδυνες κατευθύνσεις Ευρωπαϊκής Ένωσης, κυβερνήσεων και κομμάτων που τη στηρίζουν. Η μαχητική διεκδίκηση των εργατικών λαϊκών αναγκών, όπως στην Ελλάδα με πανεργατική απεργία στις 28 Φλεβάρη. Για ανατροπή του βάρβαρου καπιταλιστικού συστήματος, για να ανοίξει ο δρόμος για οικονομία και κοινωνία, με κοινωνικοποίηση μέσων παραγωγής με κριτήριο την ικανοποίηση των λαϊκών αναγκών.

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Peter Liese (PPE). – Herr Präsident! Liebe Kolleginnen und Kollegen! Es ist richtig, dass die Kommission ihre Politik stärker an Wettbewerbsfähigkeit ausrichtet und dass wir konkret Bürokratie abbauen. Das heißt nicht, dass wir in der letzten Periode alles falsch gemacht haben. Vieles war richtig, und ich kämpfe dafür, dass wir den Kern des Green Deal erhalten, insbesondere die Klimaziele.

Aber wir müssen Ballast abwerfen. Wenn etwas sehr wichtig ist, dann kann man auch doppelte Sicherungen einbauen, also zum Beispiel Gürtel und Hosenträger. Aber was wir gemacht haben, ist nicht nur Gürtel und Hosenträger, verschiedene Systeme, um die Klimaziele zu erreichen. Als das Wichtigste sehe ich nach wie vor das EHS an, aber man kann auch zusätzliche Maßnahmen beschließen. Nur: Wir haben so viele Gürtel mittlerweile und so viele Gürtel, die so eng geschnallt sind, dass die Wirtschaft und die Menschen keine Luft mehr zum Atmen haben. Deswegen müssen wir lockern.

Wir müssen lockern und uns auf das konzentrieren, was wirklich nötig ist. Deswegen unterstütze ich das Festhalten an den Klimazielen, das Festhalten am Kern des Green Deal–aber massiven Bürokratieabbau und einen stärkeren Fokus auf die Wettbewerbsfähigkeit.

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Alex Agius Saliba (S&D). – Grazzi Sur President,X'inhuma l-vera fatturi li jagħmlu l-ekonomija Ewropea aktar kompetittiva? Huwa l-fatt li aħna l-irħas kontinent? Le, l-Ewropa hija mibnija fuq prodotti ta' kwalità, maħduma minn ħaddiema kwalifikati li jaħdmu fl-aqwa kundizzjonijiet. Nistgħu nħarsu lejn it-tnaqqis tal-burokrazija, it-tnaqqis tar-red tape sabiex innaqqsu numru ta' piżijiet minn fuq il-kumpaniji. Mhijiex xi ħaġa ħażina, imma li mmorru f'direzzjoni fejn innaqqsu u nreġġgħu lura l-istandards tagħna sabiex nissalvagwardjaw il-kompetittività, hemmhekk inkunu qegħdin nidħku bina nfusna.

L-ewwel nett, għaliex mhux veru li r-regolamenti jagħmlu lill-Ewropa anqas kompetittiva. L-industrija tagħna teħtieġ li jkollna governanza affidabbli u anki regolamenti ċari. U dil-ġimgħa skantajt nisma' lill-Viċi President tal-Kummissjoni, Henna Virkkunen, titkellem dwar it-treġġigħ lura tal-istandards diġitali li tant ħdimna għalihom matul dawn l-aħħar snin. Hija xi ħaġa, u konna qed nitkellmu f'din l-istess plenarja xahar ilu, fejn bdejna ngħidu li għandna attakki ġejjin minn kontinenti oħra. Hija xi ħaġa li qiegħda turi l-attakki mhux biss ġejjin mill-Istati Uniti u mill-presidenza ta' Trump, imma huma attakki li sfortunatament ġejjin anki b'mod intern u allura hija xi ħaġa essenzjali li nkomplu naħdmu fuq l-aqwa kundizzjonijiet għall-ħaddiema tagħna, għaliex il-boxxla soċjali tibqa' dik il-boxxla li tagħmilna verament differenti minn ħaddieħor u aktar kompetittivi. Hemm bżonn li naħdmu sabiex ikollna direttiva dwar l-AI fuq il-postijiet tax-xogħol u direttiva dwar ir-right to disconnect implimentata mill-aktar fis possibbli.

Ejja ninvestu fl-ekonomiji tagħna u mhux innaqqsu l-kundizzjonijiet....

(il-President interrompa lill-kelliem)

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Julie Rechagneux (PfE). – Monsieur le Président, MonsieurSéjourné, la Commission adore les grandes programmations macroéconomiques décennales qui reviennent avec la même régularité que les plans soviétiques d'un autre temps.

Dans les années 2000, la stratégie de Lisbonne nous promettait la société de la connaissance et le tout tertiaire. Aujourd'hui, son dernier plan, la boussole pour la compétitivité, prétend nous montrer la voie à suivre. Mais qui peut encore croire que la Commission sait où elle va?

Depuis 20ans, elle s'est systématiquement trompée. Elle n'a pas vu que nous n'entrions pas dans une société post-industrielle, mais dans un monde hyper-industriel. Elle n'a pas compris que la mondialisation ne pacifiait pas les relations entre États, mais ouvrait la voie aux guerres économiques et commerciales. Elle n'a pas anticipé que l'exposition à la concurrence mondiale ne nous rendait pas plus compétitifs, mais plus vulnérables.

Le langage de la souveraineté, de la protection et de la puissance, nous n'avons jamais cessé de le tenir, conscients du monde dans lequel nous entrions. Mais la Commission, elle, n'a jamais prêté attention à nos mises en garde. À présent, au lieu d'assumer ses erreurs, la Commission rejette la faute sur les États membres, accusés d'avoir mal appliqué ses préconisations. Il est enfin grand temps de changer véritablement de cap.

(L'oratrice accepte une question carton bleu)

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Anthony Smith (The Left), question «carton bleu». – Oui, je ne peux pas ne pas réagir en vous entendant, MadameRechagneux, comme j'ai entendu vos collègues de l'extrême droite européenne: vous osez ici, dans cet hémicycle, parler de souveraineté. Vous êtes la première, avec votre organisation, à vendre la souveraineté française et européenne à Trump, à Musk et aux GAFAM.

Vous parlez, vous défendez la simplification de M.Séjourné, mais cette simplification, c'est celle qui attaque concrètement le code du travail, les conventions collectives, les droits des travailleurs que vous prétendez défendre.

Quand allez-vous, MadameRechagneux, vous et vos collègues, sortir de la duplicité du discours?

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Julie Rechagneux (PfE), réponse carton bleu. – Mais vous n'avez pas honte? Vous n'avez pas honte? Parce qu'en réalité la politique qu'a menée la Commission européenne ces dernières années, c'est la politique de la décroissance. Si elle a mené cette politique, c'est notamment parce que l'extrême gauche et les Verts, ceux que vous représentez aujourd'hui, ont insufflé cette idéologie dans toutes les politiques publiques et surtout dans la politique de l'entreprise. Aujourd'hui, c'est un échec total–heureusement–,et il est temps d'en sortir.

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Elena Donazzan (ECR). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, grazie Commissario per la sua presenza.

Teoria e ideologia sono nemiche della competitività, e i numeri parlano. I numeri ci dicono che la realtà è un'altra. In Europa l'acciaio ha avuto un -30% dal 2008, l'alluminio ha avuto un -22% negli ultimi due anni. L'energia: ci siamo illusi di poter guardare il sole, avere il vento e tutto questo sarebbe stato sufficiente. Peccato che sole e vento non sono sempre costanti e abbiamo limitato le fonti con delle direttive.

Noi ci siamo autolimitati e oggi predichiamo competitività. La competitività ce la insegna il mercato e ce la insegnano le aziende. Oggi abbiamo bisogno di una bussola, ed apprezzo il passaggio dove Lei dice che c'è necessità di trovare un orientamento, è già un'ammissione che abbiamo perso l'orientamento. Questa ammissione ci deve far vedere che le derive ideologiche di una teoria tutta verde che impone all'industria e alla vita economica di andare in un'unica direzione è fallimentare.

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Pascal Canfin (Renew). – Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président de la Commission, nous accueillons positivement la boussole pour la compétitivité de la Commission européenne parce qu'elle n'oppose pas, d'un côté, la compétitivité et, de l'autre, le pacte vert et la décarbonation, mais au contraire, elle traite les deux en même temps.

Au-delà de toutes les batailles idéologiques qui parfois nous animent, s'il y a un chiffre que l'on devrait tous avoir en tête, c'est que l'année dernière, nous, Européens, avons dépensé 450milliards de dollars pour acheter du gaz et du pétrole et que, dans le même temps, les Américains ont gagné, en vendant du pétrole et du gaz, 150milliards de dollars, ce qui fait une différence, sur une seule année, de 600milliards de dollars, ce qui fait une différence, sur les cinq dernières années, de 2500milliards de dollars. Elle est là, la différence entre la croissance des États-Unis et la nôtre, 2500milliards de dollars de différence.

La seule façon de réduire cet écart, c'est de décarboner, d'électrifier, d'aller vers l'efficacité énergétique, d'aller vers les industries vertes. C'est de faire exactement ce que vous vous apprêtez à mettre sur la table avec le pacte pour une industrie propre, que nous attendons avec impatience.

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Sara Matthieu (Verts/ALE). – MrPresident, dear colleagues, an ambitious climate policy. That is really the very best competitiveness strategy we have in the world.

To those colleagues on the right that are the die-hard deregulators, I want to say that that is really the key message that I take away from the presentation of the Competitiveness Compass. Because we cannot allow Europe to miss this great opportunity like we have done in the past – when we built up our solar panel industry, for instance, only to just hand it over to the Chinese. Are we really going to make that same mistake when it comes to wind energy and when it comes to electrical vehicles? No. Because that, my dear colleagues, would be economic suicide and it would put even more European jobs at risk.

What we really need are clear goals on sustainable and secure investments in our renewables industry, in our circular economy, in our workers that are the backbone of our industry. And that requires real funding. That really requires large-scale joint European investments, otherwise we won't be able to compete.

So let's not fall in that trap of deregulation. Let's seize the opportunity for a fair and just ...

(The President cut off the speaker)

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Per Clausen (The Left). – Hr. formand! For det første så har EU ikke nogen dårlig konkurrenceevne i forhold til USA. Tværtimod. Det er USA, som vil indføre told, og derfor er der ingen som helst grund til at efterligne USA. Og for det andet så vil EU-Kommissionens konkurrenceevnekompas med sikkerhed føre os i en helt forkert retning. Man lægger op til en omfattende afregulering, som forringer beskyttelsen af mennesker, natur, miljø og klima. Og det er vel også derfor, at den europæiske fagbevægelse og de europæiske klima-, miljø- og naturorganisationer protesterer. Men vi kan også lytte til økonomer og virksomheder, som siger, at den måde at forbedre konkurrenceevnen på ikke fører til bedre konkurrenceevne, afregulering fører ikke til bedre konkurrenceevne. Når man ruller vedtagne fremskridt tilbage, så betyder det usikkerhed, som er skadelig for virksomhedens mulighed for at planlægge, og det betyder, at investeringer i innovation og udvikling bremses til skade for virksomhedernes konkurrenceevne. Og i stedet så vil vi få et kapløb mod bunden, som i virkeligheden er til skade for os alle.

(Taleren accepterede at besvare et blåt kort-spørgsmål)

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Jadwiga Wiśniewska (ECR), pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. – Chciałabym Pana zapytać, bo odniósł się Pan do gospodarki amerykańskiej, z pewnością Pan wie, że koszty energii w Unii Europejskiej są trzy razy wyższe niż w Stanach, a ceny gazu pięciokrotnie wyższe. Nie wiem, czy dotarła do Pana informacja również, że w tym tygodniu największy producent stali w Europie zapowiedział wyprowadzenie produkcji poza Unię Europejską, bowiem koszty zielonej polityki są nie do udźwignięcia. Czy zatem uważa Pan, że kompas konkurencyjności nie rozwiąże w żaden sposób problemu, jakim jest spadek konkurencyjności produkcji w Unii Europejskiej?(przewodniczący odebrał mówczyni głos)

(Przewodniczący odebrał mówczyni głos)

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Per Clausen (The Left), å-ǰ-. – Det er jo korrekt, at energipriserne i EU landene er alt for høje, og det skal vi gøre noget ved. Det gør vi imidlertid ikke ved at fastholde afhængigheden af kul og olie og gas. Det gør vi ved at øge vores indsats for at sikre den grønne omstilling og sikre mere billig vedvarende energi. Det er det første, jeg vil sige. Det andet, jeg vil sige, er den kendsgerning, at energipriserne er højere i EU, ændrer jo ikke noget ved, at realiteten er, at det er USA, som har problemer med konkurrenceevnen i forhold til EU. Det er derfor, at nogle af jeres venner, Trump, har tænkt sig at indføre en række toldafgifter på europæiske varer.

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Andreas Schwab (PPE).Herr Präsident, Herr Kommissar, 鲹ٲäԳٲ󲹴ڳٲٰٱ, chers collègues, Monsieur le Commissaire, tout d'abord, je pense que le point le plus important pour la boussole pour la compétitivité c'est que la France et l'Allemagne, leurs gouvernements, se sont plus ou moins alignés pour travailler ensemble, pour alléger le fardeau de la bureaucratie. Sans cette coopération entre la France et l'Allemagne, rien ne pourra être allégé. Pour cette raison, je voudrais vous remercier personnellement pour cela.

The second point that I want to make, colleagues, is that a compass is a general exercise, so I won't go into the details, but there can be no doubt that this proposal that the European Commission has made gives a clear direction that the European Union wants to have an economy that can compete at worldwide level. And we know that we have to change a lot to achieve this. This does not call into question green policies, but it makes it necessary for us to look, first and foremost, again, at our own competitiveness.

This can be done in different ways. First of all by focusing on the laws that we are making and on useful and less useful measures. I'm really grateful to the European Commission for having worked hard on tearing down measures that were definitely not useful. I won't go into the details. I would just like to comment that I think the focus on getting rid of 25% of bureaucracy is a bit small because we don't know what the overall assessment should be. We should fight to get rid of all measures that we don't need in Europe.

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Irene Tinagli (S&D). – Mr President, now, there are two issues that concern me in the debate on competitiveness. The first one is nostalgia, this idea that back then everything was working, while at the same time the entire world goes forward accelerating. The US, China, they are investing for the future and we are here thinking maybe how great we were and how we can protect our past.

The second issue is the belief that this challenge is feasible at zero cost. Just with some simplification, we can regain competitiveness. I've heard a lot of colleagues – this is just an illusion. So, yes, simplification is important – I'm for it – but it will not be enough, come on.

Let's look at what is making great the great competitiveness of our competitors. Three things: a large market for goods and services, common rules that govern the functioning of this market, and third, billions and billions of both public and private investments to sustain this competitiveness.

Now, on these three things, we are stuck. We have been stuck for decades. We are prisoners of our own ideologies, nationalism, things like that, that we've also heard today in this Chamber. So now I think it's about time to move forward, and just talking about simplification is a way to avoid talking about the real issues and the real solutions and the real problems of the Union. And it is also a way to show the lack of ambition of this Commission and of the Union.

So, dear Commissioner, the challenges in front of us are really enormous, and we do expect much more from the Commission.

(The speaker agreed to take a blue-card question)

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Diana Iovanovici Şoşoacă (NI), întrebare adresată conform procedurii „cartonașului albastru”. – Iertați-mă, dar sunteți de la socialiști, de zeci de ani conduceți toată Europa. Este culmea să vă plângeți taman dumneavoastră de exact problemele pe care dumneavoastră le-ați creat. Vă ascult și îmi dau seama că habar nu aveți ceea ce trăiesc oamenii. Oamenii nu mai au bani, salariile sunt mici, firmele pleacă din Europa și dumneavoastră dați vina pe naționalism? Tocmai lipsa naționalismului dumneavoastră, dragostea față de națiuni și de oameni v-au adus aici. Cum veți face dumneavoastră să faceți (...)

(Președintele a retras cuvântul vorbitoarei)

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Irene Tinagli (S&D), blue-card answer. – It's very simple: I don't have a lack of knowledge of what people go through, but maybe you have a lack of knowledge of how the Union functions and what competences the Union has and the powers and the resources.

If we don't give the Union – our Union – the powers, the resources, the budget to support investments, our citizens will continue to suffer from lack of competitiveness. Single Member States alone will not be able. That's the reason why we are struggling.

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András Gyürk (PfE). – Tisztelt Elnök Úr! Az európai gazdaság súlyos helyzetben van. A Budapesti Nyilatkozat ezzel számot vetve egyértelmű cselekvési tervet jelölt ki Brüsszelnek. A versenyképességi iránytű azonban sajnos nem ebbe az irányba mutat.

Először is, egyszerűsítési forradalom helyett erőltetett központosítást látunk, ami több tucat új jogszabályhoz vezethet. Ez helytelen. Nem brüsszeli tervgazdaságra, hanem erős tagállamokra van szükség a versenyképességhez.

Másodszor, az energiaárak letörése helyett Brüsszel újabb klímacélokat javasol. December óta a gázárak több mint 30%-kal emelkedtek. Az ipar szenved emiatt, a Bizottság mégsem tesz semmit.

Harmadszor, a kisvállalkozásoknak bürokráciacsökkentésre van szükségük, azonban a javaslatok a terhek töredékét építenék csak le.

Tisztelt Ház! Ez így elégtelen. A Bizottságnak vissza kell térnie a Budapesti Nyilatkozathoz, és a polgárok érdekében kell dolgoznia. Mi, patrióták ezt kérjük számon.

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Gheorghe Piperea (ECR). – Domnule președinte, noul plan cincinal sovietic se numește Busola competitivității. Cu aceeași birocrați obtuzi, cu aceleași teorii pseudo-științifice, cu aceleași slăbiciuni, Comisia Europeană speră să convingă în războiul comercial cu China și Statele Unite și să salveze economia europeană de la faliment. Green Deal este o slăbiciune, cum a spus Donald Tusk. Slaba dezvoltarea a industriei tehnologice, apud Draghi, precum și suprareglementarea și povara birocratică, apud von der Leyen, sunt slăbiciuni. Ruperea dialogului cu administrația Trump, de asemenea. Fără a înlătura aceste slăbiciuni, Europa nu va reuși să se salveze.

Sustenabilitatea, ideologia de gen, așa-zisul scut democratic european, nu țin de foame. Fluxul irațional de fonduri către state terțe, inclusiv prin programe de tipul Global Gateway, nu va face decât să dreneze toate resursele unui continent și așa arid. Să faci același lucru, în mod repetat, și să speri că obții un alt rezultat, este chiar definiția dată de Einstein nebuniei.

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Svenja Hahn (Renew). – Herr Präsident! Statt Deregulierung enthält das Arbeitsprogramm der Kommission eine schier endlose Zahl neuer Vorhaben. Vor allem traut sie sich nicht, geltende Gesetze abzuschaffen.

Es ist keine Entlastung, wenn man 37 offene Vorschläge zurücknimmt, die ohnehin blockiert waren. Stattdessen kommen sogar 123 neue Initiativen dazu– und das in einer Mogelpackung; denn alleine im Kompass für eine wettbewerbsfähige EU stecken 45 neue Vorschläge.

Regulierung schafft noch kein Wachstum. Es muss Schluss sein mit dem behäbigen, übergriffigen Staat, der unsere Wirtschaft ins Bürokratiekoma reguliert, Handel beschränkt und künstliche Barrieren selbst im Binnenmarkt schafft. Wir brauchen eine Hundertachtzig-Grad-Kehrtwende für Bürokratieabbau und eine Offensive für Binnenmarkt und Freihandel. Europa muss zum Hotspot für Kapital und Innovationen werden. Wir müssen wieder die soziale Marktwirtschaft statt die Staatswirtschaft stark machen. Lassen wir uns Europa nicht von den Extremen kaputt machen.

Ich will, dass Brüssel wieder für Chancen statt Bürokratie steht– machen wir es besser!

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João Oliveira (The Left). – Senhora Presidente, Senhor Comissário Séjourné, esta bússola da competitividade tem o Norte apontado para os interesses dos grupos económicos e não serve para orientar a economia a favor dos povos. Não aponta uma única medida para combater o aumento do custo de vida, mas estende um lençol de facilidades e medidas de favorecimento às grandes empresas transnacionais. Simplifica exigências e diminui a regulação com concessões em matéria de fiscalidade, insolvência, proteção ambiental, fragilização da proteção laboral e social. Facilita fusões e canaliza mais dinheiro público para os lucros dos grupos económicos com as regras em matéria de auxílios estatais, o Pacote Omnibus ou o 28.º regime jurídico. Alimenta o militarismo, vendendo‑o como o motor de salvação da economia, concebida como uma economia de guerra, para que a riqueza seja ainda mais apropriada pelo capital, em vez de ser distribuída de forma mais justa pelos trabalhadores. Não há referências a serviços públicos ou funções sociais do Estado. Não se prevê para 2025 a estratégia de combate à pobreza. Mas lá está mais um instrumento para obrigar os Estados a alinhar as políticas em função das imposições da União Europeia, um instrumento designado de instrumento de coordenação e competitividade. Esta bússola não tem nenhum dos pontos cardeais alinhados com as necessidades dos povos.

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Lídia Pereira (PPE). – Senhor Presidente, uma bússola ajuda a encontrar o caminho, mas são os passos concretos que nos fazem chegar onde queremos estar. O diagnóstico está feito e refeito, e finalmente chegámos ao momento das decisões. Está ao nosso alcance reduzir pela metade a burocracia a que os nossos cidadãos e as empresas estão sujeitos sempre que querem inovar, investir ou mesmo contratar. Os mínimos de 25% e 35% para as grandes empresas e para as PME têm de ser vistos assim mesmo, como objetivos mínimos. É urgente libertar recursos para financiar novas ideias, para criar mais emprego e para pagar melhores salários. Está ao nosso alcance liderar a transição energética com metas ambiciosas e realistas, com exigência, mas flexibilidade, com uma aposta decisiva em soluções inovadoras, na área das tecnologias limpas. Está ao nosso alcance a mobilização de mais investimento privado, com um ambiente de negócios mais favorável à captação de investidores e desfavorável à fuga de capitais da Europa; e de mais investimento público, com o Fundo Europeu para a Competitividade, focado no desenvolvimento de tecnologias estratégicas. Há governos nacionais apostados nestas prioridades. É o caso do Governo português, eleito há menos de um ano, que não tem medo de avançar com as reformas sempre anunciadas, mas nunca cumpridas, de lançar os investimentos anunciados, mas metidos na gaveta. Há um novo ímpeto na Europa, talvez influenciado por este bom exemplo. Que não nos falte o entusiasmo nem a vontade de fazer.

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Aurore Lalucq (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, là où les rapports Draghi et Letta parlent d'investissement, d'innovation, de réindustrialisation, à travers cette boussole, vous répondez bien trop par simplification, déréglementation, voire titrisation.

Or, sur le terrain, les entreprises ne nous disent pas cela. Elles nous parlent, premièrement, du prix de l'énergie, deuxièmement, de concurrence déloyale, notamment chinoise, et, troisièmement, de politique industrielle. Et c'est là qu'on vous attend, notamment à travers le pacte pour une industrie propre.

On peut certes faire de la simplification, mais tuer la CSRD et la CS3D ne changera strictement rien si le marché chinois décide d'inonder notre marché européen de voitures chinoises, tout simplement.

Si on veut simplifier, on peut arrêter avec les directives et passer par de la réglementation. Si on veut de l'industrie, on privilégie la politique industrielle, par rapport à la politique de concurrence, parce que ce n'est pas un hasard si nous n'avons pas de big tech européen. C'est tout simplement parce que nous sommes restés dans une logique de défense du consommateur, plutôt que dans une logique de défense des travailleurs et de l'industrie. Je crois qu'il va falloir passer un peu plus à un capitalisme industriel et sortir du capitalisme financier. Nous comptons sur vous.

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Jana Nagyová (PfE). – Vážený pane předsedající, vážený pane komisaři, chtěla bych poděkovat Komisi za tuto práci, protože jako první draft to opravdu není špatné, ale ráda bych viděla finální verzi po zapracování připomínek těch, kterých se to nejvíc týká, to znamená průmyslu. A navíc tento kompas tady měl být již před patnácti lety, v době, kdy se nůžky mezi ekonomickým rozvojem Evropské unie a Spojených států začaly rozevírat a do dnešních dnů se už neuzavřely. Abych však nebyla jenom kritická, tak pravdou je, že pilíře, na kterých kompas stojí, obsahují body stejně jako horizontální témata, s kterými nelze než souhlasit.

Na druhou stranu tvrdohlavé setrvávání na 90% dekarbonizačním cíli do roku 2040 tuto snahu devalvuje. Pokud nás totiž tento kompas měl dovést k nové severní hvězdě, kterou je pro Evropskou unii dneska konkurenceschopnost, tak se obávám, že máme problém. Jsou tam věci, které jdou proti sobě, nemluvě o tom, že jej řídí ta samá posádka, která nás už jednou na útesy dostala.

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Giovanni Crosetto (ECR). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, abbiamo letto tante parole in questa bussola sulla competitività. Alcune noi le condividiamo, come l'ammissione di alcune colpe o come l'introduzione del principio della neutralità tecnologica, che sarebbe necessario per salvaguardare l'industria dell'auto.

Mancano però delle indicazioni concrete di quelle che sarebbero quelle decisioni mirate che consentirebbero alla Commissione di andare oltre alle semplici parole. Ad esempio, manca la sospensione delle multe, già da questo 2025, per il settore dell'auto; manca la cancellazione dello stop della vendita di auto con motore endotermico dal 2035; manca la revisione immediata, urgentissima, dei sistemi ETS e CBAM, e cioè il sistema di tassazione e di dazi su prodotti ad elevate emissioni.

Noi, colleghi, Commissario, non avremmo bisogno di tante parole. Avremmo però bisogno di cancellare quegli errori in termini di politiche industriali che hanno messo in ginocchio la nostra competitività. Viviamo in un contesto mondiale caratterizzato da grandi accelerazioni e ancora una volta, purtroppo, la Commissione europea si dimostra troppo lenta.

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Anna-Maja Henriksson (Renew). – Herr talman! Europa har hamnat på efterkälken och så kan vi inte fortsätta. Vi behöver ta tillvara våra styrkor och vår kompetens fullt ut. Vi måste höja vår konkurrenskraft. Hur gör vi det här? Jo, genom att nu gå från ord till handling. Mindre snack och mera verkstad, så att våra företag kan växa, våga anställa och investera. Därför välkomnar jag alla åtgärder som nu tar bort hinder för tillväxt, utan att vi ger avkall på våra klimatmål.

Som föredragande för initiativbetänkandet om hur vi kan förenkla och förenhetliga reglerna på den inre marknaden vet jag att här finns stora förväntningar från våra företag, också de små och medelstora. Deras administrativa börda måste helt enkelt minska. När vi gör det och samtidigt bygger en välfungerande kapitalmarknad, skapar rättvisa regler för statsstöd, satsar på digitaliseringen, den gröna omställningen, på AI och på livslångt lärande, då kan vi också lyckas.

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Rudi Kennes (The Left). – Voorzitter, de Commissie stelt haar Kompas voor het concurrentievermogen voor als een plan voor groei. Maar in werkelijkheid is het een aanval op de sociale rechten en de bescherming van werknemers. Terwijl lonen stagneren, pensioenen onder druk staan en energiekosten blijven stijgen, schrapt de Commissie regels voor bedrijven en pompt zij publieke middelen in de wapenindustrie.

De Commissie belooft innovatie, maar weigert te breken met het model dat bedrijven vrij spel geeft. Zij spreekt over klimaat, maar alleen wanneer het kan bijdragen aan het maximaliseren van bedrijfswinsten. Zij verlaagt de drempels voor bedrijven en verhoogt de lasten voor werknemers.

Europa heeft geen race to the bottom nodig, maar een koers naar sociale rechtvaardigheid. Wat ons sterker maakt, is investeren in zorg, onderwijs en eerlijke lonen, niet het weggeven van belastinggeld om nog grotere winsten voor multinationals te ondersteunen.

Een Europa dat mensen boven winst stelt, dat is de toekomst waarvoor wij strijden.

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Massimiliano Salini (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, grazie Commissario per la chiara introduzione che ha fatto e per aver ribadito come la centralità del tema della competitività sia finalmente rientrata di gran carriera nella discussione del Parlamento, un Parlamento che si era decisamente acquietato in un torpore che non faceva bene alle nostre imprese nella competizione globale.

Abbiamo alcuni elementi da chiarire, perché è chiaro che il difetto della versione più ardita e ideologica del Green Deal non era certo l'eccesso di ambizione ambientale. Il vero difetto è l'eccesso di dirigismo tecnologico, cioè l'eccesso di individuazione politica delle tecnologie da adottare. Quello è il problema vero, che nega i presupposti su cui si fonda il Green Deal e lo trasforma in una misura regressiva, anti-innovativa.

Abbiamo alcuni elementi che sono stati ricordati. L'ETS è una forma da rivedere perché costringe le imprese a spendere più per le quote di carbonio che per innovazione e ricerca. Oppure il mercato elettrico: il disegno è stato fatto in situazione di emergenza e va modificato.

Ma poi un altro punto, geopolitico: il rapporto con gli Stati Uniti. L'Unione europea non può pensare di ritornare ad essere protagonista sui mercati globali senza consolidare l'alleanza transatlantica. Non si può lasciare questo messaggio nelle mani di chi odia l'Occidente o nelle mani di chi concepisce il rapporto con l'America in modo servilistico, a seconda di chi governi. Teniamo in mano il futuro dell'Occidente e in questo modo terremo in mano anche le imprese della nostra Europa.

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Ana Catarina Mendes (S&D). – Senhor Comissário, Caros Colegas, este debate surge num momento particularmente exigente para a Europa e num momento em que assistimos à reconfiguração, se quisermos, da globalização. O debate desta manhã sobre o programa de trabalho era um debate onde eu esperava que houvesse mais respostas. Chamar bússola ou chamar outra coisa qualquer, Senhor Comissário, permita‑me que lhe diga, competitividade precisa de mais investimento, e é disso que eu espero deste debate. Esperava que hoje se pudesse falar de mais competitividade, com mais direitos sociais, e de como vamos financiar esta necessidade que temos de autonomia estratégica. É por isso que aprofundar o mercado único é importante. Esqueçamos os adjetivos e vamos ao concreto. De que forma acha a Comissão Europeia que consegue mais investimento para garantir que a nossa capacidade no meio global é efetiva, que o relatório Draghi tem mesmo consequências? Esta é a resposta que nós precisamos da Comissão Europeia.

(A oradora aceita responder a várias perguntas «cartão azul»)

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João Oliveira (The Left), Pergunta segundo o procedimento «cartão azul». – Senhora Deputada Ana Catarina Mendes, questionou a Comissão relativamente aos meios que a Comissão pretende alocar ao cumprimento destes objetivos. A pergunta que eu lhe faço é: está mesmo de acordo com os objetivos desta bússola da competitividade? Está mesmo de acordo com os objetivos, por exemplo, de lançar na roleta da especulação as pensões e os descontos dos trabalhadores para as suas pensões, com a lógica que está apontada de privatização dos sistemas públicos de segurança social? Está de acordo com a prioridade dada ao militarismo e à economia de guerra que está por trás desta proposta da bússola da competitividade? Não é só uma questão de recursos, Senhora Deputada, é uma questão de opções erradas.

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President. – Well, you catch the question because you understand the language, but for the interpreters it was very difficult, so I do apologise.

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Ana Catarina Mendes (S&D), Resposta segundo o procedimento «cartão azul». – Senhor Presidente,Senhor Deputado, posso dizer‑lhe o seguinte: estou totalmente em desacordo com aquilo que é a bússola para a competitividade que a Comissão aqui apresenta, tanto mais que é baseada na desregulamentação em que a Senhora Deputada Lídia Pereira há pouco insistiu. Do meu ponto de vista, Senhor Comissário, esta desregulação... Eu que sou a favor da simplificação dos procedimentos, entendo que esta desregulação é um retrocesso num conjunto significativo de conquistas. E aquilo que aqui se ouviu das bancadas à direita esta tarde é um perigo para o futuro do Pacto Ecológico na Europa, por exemplo.

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Lídia Pereira (PPE), Pergunta segundo o procedimento «cartão azul». – Senhor Presidente, eu queria esclarecer a Senhora Deputada, e eu acho que fui muito clara na minha intervenção, que simplificação não é desregulação; são duas coisas diferentes. Aquilo que nós pedimos é simplificação, e creio que há um largo entendimento nesta Câmara relativamente a isso. Mas aquilo que eu gostava de perguntar à Senhora Deputada, já que está tão em desacordo com o programa que foi apresentado pela Comissão, e em particular com a Bússola para a Competitividade, é como é que pensa que a Europa consegue alavancar o crescimento económico? Porque sem crescimento económico, nós não conseguimos ter um Estado social forte. Nós não temos maneira de pagar o modelo social europeu. Portanto, gostava de lhe perguntar: qual é que é a sua visão?

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Ana Catarina Mendes (S&D), Resposta segundo o procedimento «cartão azul». – Muito obrigada, Senhora Deputada, é muito simples. Há vários momentos em que é preciso nós percebermos que não basta dizer que gostam do relatório Draghi. O relatório Draghi tem um conjunto de medidas que apontam para a possibilidade de a União Europeia poder investir mais, desde logo nas qualificações, na transição justa, quer ecológica, quer digital, desde logo na forma como nós podemos gerar riqueza. Eu julgo que é fundamental que nós ganhemos autonomia estratégica, alavancando o Estado social sempre, mas a desregulação que está aqui prevista é uma desregulação que ataca o Estado social.

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Margarita de la Pisa Carrión (PfE). – Señor presidente, señor comisario, señorías, esta Brújula, como la de Jack Sparrow, no apunta al norte. Nos hace permanecer en la tormenta. Se ha engañado a la industria, al campo y a los ciudadanos. En campaña se insinuó una rectificación, pero no hay propósito de enmienda.

Ante los efectos devastadores de sus políticas, la respuesta es siempre la misma: más ambición, más Pacto Verde, más descarbonización. ¡Ya sabemos el resultado! Dejen de tratar de dirigir nuestras vidas. No necesitamos más regulación o trabas. Necesitamos libertad para crear, para crecer y para prosperar.

Frente a la decadencia y el control absoluto, frente a la cultura del subsidio y el enfrentamiento, nosotros apostamos por una Europa de oportunidades con seguridad jurídica, menos burocracia e impuestos, respeto a la propiedad privada, trabajo digno. Fomentemos la iniciativa. Premiemos el talento. Confiemos. Cada uno de nosotros puede contribuir a un futuro de esperanza.

Hagamos a Europa grande otra vez.

(La oradora acepta responder a una pregunta formulada con arreglo al procedimiento de la «tarjeta azul»)

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Dario Nardella (S&D), domanda "cartellino blu". – Onorevole de la Pisa Carrión, Lei parla di libertà, autonomia, opportunità. Ma dov'è la libertà dei Patrioti europei che sono diventati Patrioti americani? Dov'è la libertà e l'autonomia quando accettate l'imposizione di una concentrazione di potere economico e politico del Presidente Trump e del finanziere Musk? Dov'è la libertà se volete difendere i lavoratori e i cittadini, ma siete contro ogni aumento di investimento pubblico, per l'innovazione e la competitività?

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Margarita de la Pisa Carrión (PfE), respuesta de «tarjeta azul». – Señor Nardella, el simple hecho de que hablemos de competitividad, el simple hecho de que la Comisión tenga que presentar esta Brújula demuestra el fracaso del mandato anterior.

Le repito: la Comisión mantiene su presidencia. ¿Cómo alguien que nos ha desorientado nos va a ayudar a encontrar el rumbo?

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Kosma Złotowski (ECR). – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! Szanowni Państwo! Jak powszechnie wiadomo, kompas to instrument, którym posługujemy się wtedy, kiedy nie wiemy, dokąd iść, kiedy nie wiemy, gdzie się znajdujemy, on wskaże drogę.

Jakże wspaniały to był pomysł, żeby ten dokument komisyjny nazwać właśnie Kompasem. Pierwszy krok jest wykonany – uświadomienie sobie swojego problemu. Gratuluję Komisji Europejskiej. A jako ktoś, kto z tego miejsca niejednokrotnie kwestionował politykę Unii Europejskiej, proponuje kilka dobrych rad. W 20. rocznicę ustanowienia ETSu należy z niego zrezygnować. Wyrzućmy Zielony Ład, wyrzućmy Fit for 55 do kosza – to jest kierunek, który sprawi, że Unia będzie miała wreszcie konkurencyjną gospodarkę.

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Anna Stürgkh (Renew). – Herr Präsident! Herr Exekutiv-Vizepräsident! Liebe Mitglieder! Europas Wirtschaft steht unter Druck, aber nicht, weil unseren Unternehmen die Ideen fehlen oder das Engagement, sondern weil sie strukturell benachteiligt sind. Wollen wir das europäische Unternehmertum also entfesseln, dann müssen wir es nicht nur von komplexen Regelwerken, sondern vor allem auch von den Fesseln von teurem Öl und Gas befreien.

Europäische Unternehmen zahlen doppelt so viel für ihre Energie wie in den USA. Das ist kein Gleichgewicht. Ich freue mich, dass die Kommission in dem Kompass für eine wettbewerbsfähige EU zeigt, dass wir Innovation und Wachstum in Europa nur dann voranbringen, nur dann nach Europa zurückbringen können, wenn wir mit voller Kraft die Energiewende vorantreiben. Mit der Heiligen Dreifaltigkeit von erneuerbaren Energien, Speichern und dem Netzausbau stellen wir unsere Wirtschaft nicht nur auf nachhaltige Beine, sondern bieten günstigere und sichere Energiequellen für unsere Industrie, unsere Unternehmen und auch unsere Haushalte.

Ohne eine starke Wirtschaft bleibt Europa nur eine Idee. Wir haben es in der Hand, dass es weiterhin eine Erfolgsgeschichte bleibt.

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Fernando Navarrete Rojas (PPE). – Señor presidente, señor comisario, la Brújula para la Competitividad tiene, en mi opinión, un buen diagnóstico sobre la economía europea; en suma, un déficit de competitividad con respecto a las principales economías del mundo, como consecuencia, en primer lugar, de un déficit en la generación y la diseminación de ideas innovadoras en la producción de bienes y servicios.

En segundo lugar, por unos costes energéticos comparativamente más elevados, incluso con respecto a otras áreas económicas que tampoco poseen grandes recursos energéticos autóctonos, como China o la India.

Y, en tercer lugar, por una falta de escala en industrias clave, como consecuencia de un mercado interior que sigue muy lejos de estar plenamente integrado.

Al menos sabemos dónde estamos, pero eso no es suficiente: necesitamos un rumbo seguro hacia la prosperidad de todos los ciudadanos. Y, como primeros pasos, sugiero ir pensando en medidas horizontales que fomenten la productividad del conjunto de la economía.

¿Cómo? En primer lugar, mediante energía barata y, si puede ser, baja en carbono, mejor, pero nunca al revés.

En segundo lugar, mediante incentivos reales a la innovación. Y el primero de ellos es que quien arriesgue y acierte tenga derecho a disfrutar del fruto de su innovación en un mercado competitivo y con una fiscalidad atractiva internacionalmente.

Y, en tercer lugar, mediante la eliminación de los obstáculos al mercado interior que hacen que actualmente las barreras internas al comercio entre países de la Unión sean equivalentes a un arancelad valorem del 45% para los bienes y del 110% para los servicios.

Dicho de otro modo, que se entiende mejor: el daño autoinfligido por nuestra falta de ambición en el mercado único es mayor que cualquier amenaza proteccionista que venga desde los Estados Unidos.

Tenemos mucha tarea por delante: pongámonos en marcha ya, con ambición y realismo.

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Estelle Ceulemans (S&D). – Monsieur le Président, fin janvier, la Présidente de la Commission a présenté sa boussole pour la compétitivité, mais ne nous fait pas l'honneur d'être là aujourd'hui pour en débattre avec nous. Vous oui, c'est bien.

Si l'Union européenne est à la croisée des chemins à de nombreux égards, dont la nécessité de reconstruire une autonomie stratégique sur le plan industriel, digital ou énergétique, le projet sur la table est plus que préoccupant, avec le retour du dogme de la compétitivité comme une fin en soi. Le volet simplification, en particulier, annonce des reculs importants sur le plan social et environnemental. En effet, on parle bien de dérégulation. Or, l'Union européenne ne reviendra pas au plus haut niveau des grandes puissances mondiales sans les travailleurs et les travailleuses.

MmevonderLeyen, Monsieur le Commissaire, ne donnez pas l'image d'un JavierMilei ou d'un ElonMusk brandissant tronçonneuses ou bâtons de dynamite pour détruire les services publics et les droits sociaux fondamentaux. Ne perdez pas de vue que le bien-être, la qualité de vie et la prospérité des Européennes et des Européens sont vos points cardinaux. Ne faites pas fausse route, remettez l'économie au service de l'humain et pas l'inverse.

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Sebastian Kruis (PfE). – Voorzitter, door overregulering raken we steeds verder achter op China en de VS. Europa is volledig de weg kwijt. Daarom is er nu het Kompas voor het concurrentievermogen. De Commissie heeft bedacht dat het invoeren van een lawine aan nieuwe regels de beste manier is om weer concurrerend te worden op het wereldtoneel. Als we alleen al naar dit jaar kijken, komen er weer tientallen nieuwe EU-regels bij, zoals de digitalenetwerkenverordening, de pakketreizenrichtlijn, de EU-wetgevingshandeling inzake cloud- en AI-ontwikkeling, het raamwerk voor afvang en opslag van kooldioxide, de wetgevingshandeling inzake innovatie, het EU-actieplan voor netwerken en de Clean Industrial Deal. Dit is slechts een kleine greep uit de maatregelen die komend jaar over onze bedrijven worden uitgestort.

Of we nu spreken van een kompas, een zonnewijzer, een verrekijker, een kaart of een gids, het maakt niet uit. De Europese Unie navigeert zonder richtingsgevoel de verkeerde kant op. Op deze manier komen we nooit meer thuis. Als we weer sterk en concurrerend willen worden, moeten we stoppen met het stapelen van nieuwe regels en verplichtingen die onze bedrijven belemmeren.

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Dick Erixon (ECR). – Herr talman! Kommer ni ihåg Lissabonstrategin från år 2000? EU skulle bli den mest konkurrenskraftiga och mest dynamiska kunskapsbaserade ekonomin i världen. 25 år senare kan vi konstatera att inte enbart Lissabonstrategin, utan en rad andra högtidligt proklamerade fördrag, har misslyckats. EU halkade efter och tappade tempo.

Den nu föreslagna konkurrenskraftskompassen är fylld av samma motsättningar som fem tidigare kommissioner har framfört. Å ena sidan, regelförenklingar. Det är rätt och det ger ökad frihet, innovation och konkurrenskraft. Men å andra sidan betonas harmonisering, stödpolitik och fler klimatregleringar. Det leder oundvikligen till mer byråkrati, slöseri och toppstyrning som stryper innovation och konkurrenskraft. Vi kan inte fortsätta så här. Vi måste i stället agera genom att avreglera.

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Jeannette Baljeu (Renew). – Voorzitter, commissaris, een sterke interne markt is het fundament voor groei en vooruitgang en het middel om in de aankomende handelsoorlog te overleven. Want alleen als we echt als één blok, één interne markt opereren, staan we sterk. Het onlangs gepresenteerde Kompas voor het concurrentievermogen moet hieraan bijdragen. Het biedt een duidelijke routekaart, maar de urgentie is groot en snelheid is nodig voor onze industrie. U noemde de chemie, daar was ik blij mee. Maar we moeten wel echt de Clean Industrial Deal uitvoeren.

Wat kan de Europese Commissie doen om het tempo met de lidstaten te verhogen, en dan niet alleen Duitsland en Frankrijk, zoals ik net een collega hier in de zaal hoorde zeggen. Ook het drastisch reduceren van regeldruk is cruciaal, zeker voor het mkb. Denk eerst aan het mkb als we naar regelgeving kijken, want het merendeel van de ondernemers in onze landen is mkb. Het is daarom van belang, commissaris Séjourné, wat u daarmee gaat doen. Hoe kijkt u daarnaar? Europa moet weer de plek worden voor innovatie, voor duurzame producten en technologieën. We moeten floreren. Alleen dan redden we het tegen onze concurrentie.

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Jens Gieseke (PPE). – Herr Präsident! Herr Exekutiv-Vizepräsident Séjourné! Liebe Kolleginnen und Kollegen! Die enormen Herausforderungen für die europäische Automobilindustrie sind hinlänglich bekannt. Es hängen Millionen von Arbeitsplätzen in dieser Schlüsselbranche. Und was haben wir jetzt? Wir haben einen strategischen Dialog für diese Automobilindustrie und jetzt einen Kompass.

Die Frage: Reicht das? Das reicht ganz sicher nicht– es braucht Taten! Die Beschäftigten und Unternehmen erwarten klare Entscheidungen und vor allem schnelle Ergebnisse. Meine Erwartungshaltung ist klar: Keine zusätzliche Bürokratie, sondern konkrete Lösungen innerhalb von 100Tagen, allerspätestens bis zum Sommer.

Die Zeit des Zögerns ist vorbei. Wir brauchen jetzt konkrete Vorschläge, um die Industrie in dieser Krise zu unterstützen, diesen Sektor zukunftssicher zu machen und Arbeitsplätze in Europa zu erhalten. Wir haben bei diesem Beispiel der Automobilindustrie auch konkret für Technologieoffenheit, realistische Ziele und Vermeidung von Strafzahlungen geworben. Wir brauchen Investitionen in Lade- und Betankungsinfrastruktur und auch beschleunigte Genehmigungsverfahren.

Was für mich nicht verständlich ist, ist, dass dieses Thema nicht adressiert ist im Strategischen Kompass und auch nicht im Arbeitsprogramm der Kommission. Das fehlt.Es gibt jetzt einen Aktionsplan am 5.März, und ich möchte die Kommission eindringlich bitten, dass dieser Aktionsplan am Ende auch den Namen verdient. Hier brauchen wir konkrete Aktionen, gesetzgeberische Maßnahmen. Die sind überfällig.

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Jonás Fernández (S&D). – Señor presidente, señor vicepresidente, yo creo que en este debate hay al menos tres puntos que me gustaría remarcar. El primero de ellos tiene que ver con el debate sobre las cargas administrativas y la simplificación. Mi grupo está preparado para negociar el paquete ómnibus y negociar cómo podemos simplificar las normas europeas.

Pero yo creo que está quedando fuera del foco de la Comisión y de muchas de sus señorías el verdadero problema de los costes administrativos, que no es otro que las barreras nacionales, que siguen impidiendo el funcionamiento correcto del mercado único.

Y aquí hay un espacio inmenso para trabajar y me gustaría pedir a la Comisión que ampliara el foco, que miráramos esas normativas nacionales, porque, además, en el informe sobre la Brújula para la Competitividadyo echo en falta una mayor vitalidad de la apuesta del mercado único.

Necesitamos un nueva Acta Única, necesitamos un impulso decidido para consolidar mercados de capitales, de bancas, energías, telecomunicaciones... si queremos hacer política industrial, si queremos hacer política de competencia o revisarla.

Y echamos en falta, obviamente, al final algo más de claridad sobre los números, sobre la financiación. Pero sobre eso tendremos mucho más que hablar.

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Tomasz Buczek (NI). – Albert Einstein powiadał - szaleństwem jest zrobić wciąż to samo i oczekiwać różnych rezultatów. Opublikowana przez Komisję Europejską strategia na rzecz konkurencyjności nie jest żadnym przełomem. Europejczycy po publikacji sprawozdania Draghiego liczyli na refleksję Komisji Europejskiej. Tymczasem mieliśmy tylko zmianę narracji przed wyborami. A co po wyborach? Komisja Europejska faktycznie przyznaje, że potrzebny jest jej kompas, bo dotychczas błądziła. Ale ten kompas w założeniach ma nadal wskazywać ten sam kurs.

Lubicie tę grę słów? Lubicie wprowadzać nowe pojęcia, wymyślać nowe słówka, w które ubieracie tę samą politykę po to tylko, żeby nic się nie zmieniło? Wciąż to samo - dekarbonizacja, federalizacja, ubóstwo energetyczne. To nam dziś proponujecie. Produkcja ucieka tam, gdzie może się swobodnie rozwijać i gdzie jest mile widziana. Problem konkurencyjności nie leży po stronie przedsiębiorców. Problemem europejskiej konkurencyjności jest uparta jak osioł Komisja Europejska. Europie potrzeba więcej wolności, a nie uciążliwych regulacji. Europie potrzebny jest dzisiaj GPS, a nie przestarzały kompas. Europie potrzebne są dzisiaj rządy patriotów.

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Antonella Sberna (ECR). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Vicepresidente, ecco la bussola per la competitività, che in questi mesi abbiamo chiesto con forza e che contiene per ora utili premesse per guidare un rinnovato futuro di crescita e innovazione.

La riduzione della burocrazia è il segnale che io vedo come il più denso di significato. La semplificazione è cruciale per consentire alle imprese di concentrarsi su ciò che conta davvero: innovare, crescere e competere a livello globale.

In parallelo, la bussola pone un forte accento sull'innovazione come motore fondamentale per la competitività. Dobbiamo investire in ricerca e sviluppo, creare un ambiente favorevole per le start-up e le imprese tecnologiche. Solo così possiamo mantenere la nostra leadership nei settori strategici e fronteggiare la concorrenza internazionale.

E comunque non c'è crescita senza persone: se l'Europa non affronta il declino demografico, chi lavora nelle fabbriche? Chi guida l'innovazione? Chi tiene in piedi il nostro modello economico e il nostro stile di vita?

L'Europa deve diventare il luogo dove l'innovazione prospera, un ecosistema dinamico che abbatta le barriere, semplifichi i processi e attragga gli investimenti. Serve che la burocrazia e la politica lavorino insieme, non che l'uno boicotti l'altro. Dobbiamo lavorare insieme sui provvedimenti che attueranno questo piano e renderlo operativo. Aspettiamo il lavoro legislativo, a partire dalla flotta di omnibus che la Commissione ha promesso, per costruire un'Europa che non solo superi le sfide globali, ma che arrivi a guidarne il cambiamento.

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Oihane Agirregoitia Martínez (Renew). – Señor presidente, señor representante del Consejo, señor comisario, recibimos con cierto optimismo lo que es la Brújula para la Competitividad y también la apuesta acelerada que hacían ayer por ese modelo de inteligencia artificial europea, pero debemos exigirles más: necesitamos respuestas que sean concretas y plazos ajustados para todos esos sectores y personas que nos están diciendo actualmente que no pueden competir en igualdad de condiciones —en ese que es nuestro mercado único y nuestro tesoro— y que están viendo peligrar puestos de trabajo.

También necesitamos respuestas y actuaciones inmediatas, que den tranquilidad y estabilidad a los mercados, para que se materialicen las inversiones que son necesarias para ser competitivos.

Y también necesitamos una respuesta firme, valiente y ambiciosa ante las amenazas de Donald Trump y la competencia feroz de China.

Sabe usted que represento a Euskadi: una región industrial con un Gobierno, con un sector económico y empresarial, y con personas que están dispuestos a darlo todo. Pero ese todo en este mundo globalizado no es suficiente y necesitamos de una Europa que apueste por nosotros y nosotras ya y que lo haga de inmediato, con liderazgo y con unidad.

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Tom Berendsen (PPE). – Voorzitter, de problemen waar onze economie voor staat zijn overduidelijk. Betaalbare energie is een probleem. Oneerlijke concurrentie vanuit met name China is een probleem. Afhankelijkheid van grondstoffen en halffabrikaten uit andere delen van de wereld is een probleem. Op belangrijke technologie staan we als Europa op achterstand en veel bedrijven lopen tegen een muur van wet- en regelgeving aan. Het is dus uitstekend dat de Commissie in dat verband nu actie wil ondernemen.

Er is strategisch industriebeleid nodig. We moeten samen met bedrijven de toekomst vormgeven. Daarvoor moeten we werken aan onze concurrentiekracht, maar — en ik hoop dat de middenpartijen elkaar daar kunnen vinden — concurrentiekracht is natuurlijk geen doel op zich. Een sterke economie is een voorwaarde om een fatsoenlijke samenleving te kunnen bouwen, om te bouwen aan een economie waar mensen centraal staan, waar de lange termijn geldt, waar economische groei, bestaanszekerheid en verduurzaming hand in hand kunnen gaan. Daar heb je een sterke economie voor nodig.

Dat Europese model, gebaseerd op onze waarden, staat onder druk doordat er te veel oog is geweest voor een papieren werkelijkheid, maar te weinig oog voor het daadwerkelijk kunnen halen van onze ambitieuze doelen, doordat onze afhankelijkheden tegen ons gebruikt worden, doordat grote machtsblokken de EU uit elkaar willen spelen. Juist nu moeten we samen sterk staan, en dat betekent ook keuzes maken. We zijn ontzettend goed in het stellen van nieuwe prioriteiten, maar heel slecht in het loslaten van oude prioriteiten. Nu keuzes maken. Dat is waar het op aankomt.

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Laura Ballarín Cereza (S&D). – Señor presidente, señor vicepresidente ejecutivo, la Brújula para la Competitividad debe ser la hoja de ruta europea para impulsar la innovación y el crecimiento de nuestras empresas ante un contexto global cada vez más hostil. Saludamos la creación de un 28.º régimen jurídico que favorezca nuestro mercado interior y ayude a crecer a nuestras empresas emergentes tecnológicas, porque queremos más unicornios europeos; también saludamos un Pacto Industrial Limpio que ayude al vehículo eléctrico en nuestro territorio.

Sin embargo, nos preocupan trescuestiones. En primer lugar, Europa no es los Estados Unidos ni China ni India: aquí no habrá competitividad sin cohesión social, sin salarios dignos, sin vivienda. En segundo lugar, ¿dónde está la financiación? Se han olvidado de la parte del informe Draghi en la que apostaba por más emisión de deuda conjunta. Y, en tercer lugar, simplificar la carga burocrática, sí; desregular para echar por tierra todos los avances de la última legislatura, no.

Nos preocupa el anuncio de la vicepresidenta Virkkunen de que habrá una ley ómnibus digital para revisar las leyes de la anterior legislatura, no es el mensaje que queremos enviar a Musk y a Trump: el Grupo de Socialistas y Demócratas estará en contra.

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Pascale Piera (PfE). – Monsieur le Président, après la boussole numérique en 2021, la boussole stratégique en 2022, voici venir le temps de la boussole pour la compétitivité en 2025. Décidément, l'Union européenne semble avoir perdu le nord, ne sachant ni ce qu'elle fait, ni où elle va.

Les boussoles, les boucliers, les autres omnibus ne vont pas suffire à détourner les yeux des peuples européens de l'effondrement qu'ils constatent chaque jour. Les créateurs de boussoles sont ceux qui ont condamné l'industrie avec le funeste pacte vert. Ce sont ceux qui ont créé l'usine à gaz du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières. Ce sont les mêmes qui ont saccagé l'industrie automobile, soit des millions d'emplois, et qui proposent aujourd'hui un pseudo-dialogue stratégique et un alourdissement sans fin du fardeau financier.

Les Européens ne voudront pas payer ce prix et ne veulent plus être payés de mots. Il sera bientôt temps de rendre des comptes.

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Nora Junco García (NI). – Señor presidente, la Comisión Europea nos promete crecimiento, pero en realidad no trae más que gasto, regulaciones y más impuestos. ¿Hasta cuándo Bruselas seguirá ignorando la realidad?

El expresidente del BCE, Mario Draghi, ya lo dejó claro en su informe: Europa se empobrece frente a los Estados Unidos porque no tenemos un mercado de capitales dinámico. Las empresas que quieren crecer se ven devoradas por impuestos y regulaciones y las que lo logran huyen. Este plan no resuelve nada. No habla de eliminar barreras fiscales, ni de reducir impuestos a la inversión, ni de permitir la flexibilidad laboral, ni de lo que las empresas necesitan para adaptarse a la era de la inteligencia artificial.

Mientras Europa sigue soñando con soluciones burocráticas, el dinero y la innovación se van a otros países. La verdadera competitividad no se logra con subvenciones y regulaciones, sino con libertad económica y menos impuestos.

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Cynthia Ní Mhurchú (Renew). – A chathaoirligh, a chairde, le dhá thréimhse parlaiminte anuas, ligeadh don rómhaorlathas fás as cuimse san Eoraip. Nílimid iomaíoch dá bharr. Tá rómhaorlathas ag cur le costais do ghnólachtaí beaga agus meánmhéide sa tslí gur deacair dóibh aon bhrabús a dhéanamh. Gan amhras, déanann sé seo dochar ar leith do phobail tuaithe a bhraitheann ar ghnólachtaí beaga. Dar le Príomh-Oifig Staidrimh na hÉireann, is ionann fiontair bheaga agus mheánmhéide 99.8% de ghnólachtaí na hÉireann, agus fostaíonn siad dhá thrian den luach saothair. Duine de na mílte atá thíos leis seo ná PJ Hickson, siopadóir le gnó beag i gCeatharlach mo bhaile dúchais. Caithfidh sé dul i ngleic le maorlathas iomarcach gach aon lá: ceadúnas crannchuir, beorach, biotáille, fíona, bradáin úir, IMRO le haghaidh ceoil etc. - páipéarachas, táillí, maorlathas agus am - costaisí as cuimse. Díbir an téip dhearg a deirim. Cuir an ruaig ar an rialúchán as smacht. Cuirim fáilte roimh an chompás seo ón gCoimisiún. Treise leis.

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Pilar del Castillo Vera (PPE). – Señor presidente, señor vicepresidente ejecutivo, el informe Draghi marcó una ruta, y ahora tenemos una brújula para recorrerla. El destino está claro, una Europa competitiva, pero en este camino la velocidad importa: la Comisión Europea ha pisado el acelerador con una serie de medidas clave que vamos a ir conociendo progresivamente, dentro de unos días el Pacto Industrial Limpio.

Pero circunstancias especiales exigen procedimientos especiales, no podemos permitirnos largos plazos de implementación o de trasposición: tenemos que aligerar, con efecto inmediato, las cargas burocráticas que soportan nuestras empresas, y tenemos que avanzar rápidamente en la eliminación de las barreras de nuestro mercado interior, que son aquellas que impiden aprovechar la escala continental que es nuestro mejor activo.

No podemos permitir que la conciencia de urgencia se diluya en un nuevo y largo procedimiento legislativo y llegar tarde de nuevo: por eso es imperativo que contemos con mecanismos de intervención rápida, y creo que ahí se sitúa el instrumento ómnibus, un total de cincopaquetes de simplificación dirigidos a legislación existente. Hay, desde luego, que dar la bienvenida al primero de ellos dentro de muy poco, y hay que decir que el destino está claro: tenemos la ruta, llegar a tiempo está en nuestras manos.

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Dario Nardella (S&D). – Mr President, Mr Vice-President, we are facing a new protectionist policy by US President Trump, supported by the right wingers in this Chamber. Instead, we must respond as protagonists by strengthening multilateralism and opening Europe to new markets.

This is why the document on competitiveness is important. But in many aspects it is still incomplete and generic. The reference to the Draghi and Letta reports for investments in strategic sectors and the strengthening of the European single market is correct. But the fundamental question is: how do we finance all this? How do we find the EUR8billion per year until 2030 that the Draghi report defines as a necessity?

In addition to aiming for cooperation between Member States and the savings market, we must make the issuance of Eurobonds permanent to make essential strategic investments, as already done for NextGenerationEU. Stop generic slogans – it's time for responsibility, vision and courage to truly relaunch the European economy.

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Ľudovít Ódor (Renew). – Mr President, Commissioner, colleagues, I have three points. The first one is that the Competitiveness Compass is an important additional step after the Draghi and Letta reports. But still, it is just a compass. It shows the way forward, but without action it will not get us any closer to our main goal of regaining the competitiveness of the Union. So we need to seize the momentum and act swiftly.

Second, simplification is clearly a necessary condition for improving competitiveness, but building a truly single market is absolutely vital. The strength of a market with 450 million people predisposes us to become a powerful global player. Abolishing remaining barriers will help us not to end up as breakfast for the strongest international players.

And third, long wish lists are quite common also in national debates. But then the Finance Minister comes and with him the reality check. So we are sometimes chasing too many goals without a clear idea of how to finance those, and therefore an honest debate about the EU budget, NGEU, the MFF, European public goods and Savings and Investment Unions is necessary. In other words, we need a European financial deal.

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Eszter Lakos (PPE). – Tisztelt Elnök Úr! A Bizottság által bemutatott Versenyképességi Iránytű jelentős előrelépés az európai gazdaságpolitika történetében. Ez az átfogó csomag egyértelműen jelzi, az Európai Unió felismerte, hogy gazdasági, környezeti biztonságunk és jólétünk alapja a versenyképesség.

Ugyanakkor a dokumentum több területen még további fejlesztésre és finomításra szorul. Kiemelten fontos kérdés az energiaárak versenyképességre gyakorolt hatása. Ezen a területen jelentős a versenyhátrányunk. 2024-ben az európai ipari vállalatok két és félszer magasabb áramköltséggel működtek, mint az amerikai versenytársaik.

Példaként említve hazám, Magyarország pedig különösen sebezhető helyzetben van. A magyar kkv-k a harmadik legmagasabb áramárat fizetik az Európai Unióban, ami súlyosan korlátozza a növekedési lehetőségeiket.

A helyzetet ráadásul tovább rontja, hogy a magyar gazdaság diverzifikációja sem kielégítő. A kormány az elmúlt években az innovatív beruházások ösztönzése helyett egyoldalúan az autóipari és az akkumulátorgyártó megaberuházásokra koncentrált. Ez nem csak környezeti kockázatokkal jár, de gazdaságilag is rendkívül sebezhetővé teszi az országot.

A 2020 óta stagnáló magyar gazdaság intő példa. Megmutatja, milyen következményekkel jár, ha egy ország elhanyagolja az energetikai modernizációt és a gazdasági sokszínűséget. Éppen ezért hazánk számára kulcsfontosságú az uniós források mielőbbi becsatornázása a magyar kis- és középvállalkozások üzleti környezetének javítására. Az uniós források befagyasztása pedig tovább mélyíti a vállalkozásaink kiszolgáltatottságát.

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Carla Tavares (S&D). – Senhor Presidente, Senhor Comissário, Senhor Ministro, a Bússola para a Competitividade propõe‑nos um caminho e objetivos ambiciosos. Mas ter objetivos ambiciosos não chega, é preciso vontade política para os implementar, é preciso um compromisso forte e alargado para os financiar. A união de mercado de capitais, essencial para captar o investimento privado, não pode ter o destino da União Bancária, incompleta há mais de dez anos. Flexibilizar as regras orçamentais ou alargar a definição de despesas de defesa são medidas importantes, mas são acessórias. Assentar todo o investimento público no próximo QFP não é opção. Sem financiamento adicional substancial, não conseguiremos tornar a Europa mais competitiva. O relatório Draghi indica um fosso anual de investimentos de até 700 mil milhões, aumentando potencialmente devido ao custo da inação. Precisamos de uma estratégia combinada para os investimentos públicos e privados. É, pois, incontornável um instrumento de investimento permanente, como é incontornável, Senhor Comissário, um quadro financeiro plurianual, fiável, robusto, flexível para a implementação das políticas da União.

IN THE CHAIR: CHRISTEL SCHALDEMOSE
Vice-President

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Virgil-Daniel Popescu (PPE). – Doamnă președintă, domnule vicepreședinte, da, Busola competitivității arată foarte clar preocuparea Comisiei Europene vizavi de competitivitatea industriei europene. Avem o industrie europeană care, din păcate, în acest moment suferă de competitivitate în bătăliile cu alte industrii. Dacă în raportul Draghi a apărut faptul că energia europeană este de trei ori mai scumpă decât cea din China și cea din Statele Unite, înseamnă că cu adevărat avem o problemă.

Am văzut foarte clar ce a zis președintele Donald Trump: Drill, baby, drill! Da, numai că ei au ce să scoată din pământ, pot să scoată gaze și petrol. Are Europa această posibilitate? Nu. Mi-a plăcut declarația președintelui Macron: Plug, baby plug! Dar trebuie să avem energie ca să putem băga ceva în priză cu acel plug. Și atunci, stau să mă întreb: cred că principala problemă a Europei trebuie să fie creșterea producției de energie, creșterea interconectării și digitalizarea rețelelor și, evident, o piață funcțională, pentru că în momentul de față, vă spun cu toată responsabilitatea, în Europa nu există o piață funcțională de energie.

Energia nu circulă liberă de la Nord la Sud, de la Est la Vest. Există gâtuiri, există o ruptură clară între Austria și Ungaria și Austria și Slovacia, iar toată zona Europei de Est, zona cu frontiera cu Ucraina, este lipsită de energia care se produce în altă parte. Trebuie să creștem producția de energie, trebuie să ne interconectăm mai mult și, evident, trebuie să ne creăm o piață funcțională, mult mai bună, de energie.

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Lara Wolters (S&D). – MadamPresident, Europe has a duty of care, and that is to provide its citizens now and in the future with the things that we value: freedom, prosperity, inclusion and a healthy environment.

To achieve that, we need huge investments, more decisive industrial policies and new ways of pooling European money. But these things require political vision, and it would seem there is no appetite for that in this Commission anymore. What we get instead is a panicked bonfire of red tape.

Never mind that in the long run, the EU sustainability laws lead to more resilience, operational effectiveness, access to capital and reduced dependencies. Never mind that wild regulatory flip-flopping is not helpful for business. No. Because what's trending now in Brussels and in Washington is the short term.

Europe should be the continent that takes the long view. A place with sound companies and quality products. That's our competitive advantage. The green culture war that has come to Europe must be seen for what it really is, and that is self-sabotage.

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Jessica Polfjärd (PPE). – Fru talman! Det är en efterlängtad debatt som vi håller i dag. Hur ska EU kunna stärka sin konkurrenskraft? Hur ska vi stå oss bättre i den globala konkurrensen? Fler sektorer behöver innovation och en aktiv industripolitik. Jag tänkte fokusera på en del som finns med i konkurrenskraftskompassen, och det är den om läkemedelssektorn, som är en viktig del av konkurrenskraften.

Vi ser att kommissionen kommer att presentera nya förslag för bioteknik som ska möjliggöra användningen av nya tekniker. Men om Sverige och EU ska klara av konkurrensen och bibehålla en position i framkant behöver vi göra mer. Den nya läkemedelslagstiftningen behöver komma på plats för att minska byråkratin och frigöra mer resurser till både forskning och innovation.

Genom att investera i forskning, främja innovation och förbättra regelverken kan vi skapa tillväxt och samtidigt förbereda oss på framtidens utmaningar och kriser. Lyckas vi säkerställa en konkurrenskraftig läkemedelsindustri kan Sverige och EU inte bara möta den hårdare konkurrensen, utan också framtida kriser. Vi vet av lärdomar från pandemin att det är när vi jobbar tillsammans som vi också kan stå starka och klara utmaningar framöver.

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Delara Burkhardt (S&D). – Frau Präsidentin! Liebe Kolleginnen und Kollegen! Ein Kompass soll ja Orientierung geben. Und Sie haben vielleicht an der Debatte gemerkt: Das hat der Wettbewerbskompass noch nicht so ganz geschafft. Klimaneutralität bleibt das Ziel, aber ohne Garantien, wie das sozial gerecht gelingt. Währenddessen sägt die eigene Fraktion der Kommissionspräsidentin am Green Deal.

Mich erinnert das ein bisschen an den Wahlkampf der CDU in Deutschland gerade. Es gibt große Worte über Wirtschaft und Wettbewerbsfähigkeit. Das Programm: Ein Milliardengrab. 100Milliarden Mehrkosten, Steuergeschenke für Reiche ohne Plan zur Gegenfinanzierung. Selbst das Deutsche Institut für Wirtschaftsforschung nennt das utopisch. Und wer zahlt´s am Ende? Die breite Mehrheit der Gesellschaft.

Wettbewerbsfähigkeit entsteht nicht durch Spaltung, nicht durch Populismus, nicht durch Deregulierung. Sie entsteht durch Innovation, durch Planungssicherheit und Investitionen in die Zukunft. Wettbewerbsfähigkeit ist kein Ziel für sich, sondern man muss sich daran messen, wie sie Wohlstand nicht nur für wenige, sondern für alle Menschen organisiert. In diesem Sinne, Herr Séjourné, sind wir als S&D sehr froh, mit Ihnen daran zu arbeiten.

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Eero Heinäluoma (S&D). – Arvoisa puhemies, haluamme parantaa Euroopan kilpailukykyä. Talouden kilpailukyvyn ohella on vaalittava sosiaalista kilpailukykyä: yhteiskuntien ja ihmisten hyvinvointia. Ei ole mitään kestävää kilpailukykyä ilman luonnon rajoja ja ihmisten hyvinvointia. Yhdysvallat purkaa ympäristövaatimuksia, irtautuu Pariisin ilmastosopimuksesta ja loittonee kansainvälisestä yhteistyöstä. Se voi olla Yhdysvaltain tie, mutta se ei ole meidän tiemme.

Sääntelyä on syytä yksinkertaistaa. On syytä kuulla tässä yrityksiä. Yritysten raportointivelvoitteita on perusteltua keventää, mutta sen täytyy tapahtua ilman standardien madaltamista, ilman luonnon tuhoamista ja ilman kuluttajien ja työntekijöiden oikeuksien heikentämistä. Komissiolta vaaditaan nyt kykyä rakentaa todellista kestävää kilpailukykyä, joka toteuttaa eurooppalaisia arvoja ja tuo työpaikkoja Eurooppaan, jokaiseen jäsenmaahan. Kilpailukykyä, joka kunnioittaa tasa-arvoa korostavaa elämänmuotoamme.

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Victor Negrescu (S&D). – Doamnă vicepreședintă, domnule comisar, stimați colegi, Europa nu își mai permite să stea pe loc. Busola competitivității europene nu trebuie să fie doar un document frumos redactat. Ne trebuie un plan real de acțiune care aduce investiții, sprijin pentru educație și formarea competențelor, susținere pentru IMM-uri și soluții concrete pentru inovare și reducerea decalajelor economice.

Toate statele membre trebuie să aibă acces egal la resurse. Conform Curții de Conturi Europene, statele din Estul Europei au primit doar 7,2% din fondurile totale alocate prin programul de cercetare și inovare Orizont Europa. De exemplu, România, care este una dintre economiile cu cea mai rapidă creștere din UE, a atras doar 0,46% din totalul fondurilor disponibile prin acest program. Trebuie să corectăm acest dezechilibru.

Dacă vrem o Europă puternică, trebuie să investim inteligent și să ne asigurăm că nicio țară nu rămâne în urmă. Competitivitatea Europei se construiește împreună, prin decizii curajoase și acțiuni concrete.

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Marcos Ros Sempere (S&D). – Señora presidenta, señor comisario, la competitividad es el camino para construir una Europa fuerte —hoy más que nunca— en el escenario global que vivimos. Una Europa fuerte y competitiva solo se puede conseguir con ciudades y regiones competitivas.

Lejos de centralizar la política de cohesión, tenemos que ser muy conscientes de que solo la implicación de ciudades y regiones en el diseño y la implantación de los programas de cohesión nos va a garantizar más competitividad. Y ya lo señala el informe Draghi: más descentralización para aprovechar al máximo el potencial de cada territorio.

Y si queremos ser más competitivos, necesitamos a los más preparados en la Unión Europea: invertir en formación es el camino, preparar a nuestra mano de obra para los cambios tecnológicos que ya están aquí.

La transición ecológica y digital, trabajadores mejor formados y más cogobernanza de las regiones: esas son las claves del éxito competitivo de la Unión Europea.

Catch-the-eye procedure

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Hélder Sousa Silva (PPE). – Senhora Presidente, Senhor Comissário, Senhor Ministro, Caros Colegas, a União Europeia enfrenta atualmente um dos momentos mais críticos da sua história. Está num ponto de viragem, onde a capacidade de reinvenção determinará se a União Europeia será protagonista ou mera espetadora. A Bússola para a Competitividade afigura‑se, assim, como um documento importante, ambicioso e enquadrador, mas carece de ser operacionalizada. Penso que no centro da operacionalização da competitividade europeia, deverá surgir o programa InvestEU. Cada euro investido através do InvestEU gera até 15EUR de investimento adicional, e o InvestEU comporta‑se como instrumento financeiro de soberania económica capaz de criar uma verdadeira estratégia de desenvolvimento à escala europeia. Assim, a Bússola para a Competitividade representa um primeiro passo. Agora é preciso coragem política, tanto das instituições europeias como dos Estados-Membros, para passar à ação.

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Nina Carberry (PPE). – Madam President, to strengthen our economy we must start with smarter regulation. With much global uncertainty, completing and fully leveraging our single market – the largest in the world – must follow suit. Removing barriers will strengthen resilience, attract investment, and create jobs. A Union of Skills will be central to this effort. Prioritising lifelong learning, STEM education and upskilling is essential to driving growth and innovation.

But ambition requires action – real financing to transform plans into reality. And simplification must go beyond business. I welcome the Commission's commitment to bring forward a substantial simplification package for farmers. We must align this to the next Common Agricultural Policy to ensure that, as spending demands rise, food security remains a cornerstone of EU policy.

In short: simplify our rules, invest in our people and complete the single market.

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Μαρία Ζαχαρία (NI). – Κυρία Πρόεδρε, η Πυξίδα Ανταγωνιστικότητας δεν είναι πυξίδα για τους λαούς. Είναι χάρτης για την εξαθλίωση των εργαζομένων. Προωθείτε απολύσεις, φτηνή εργασία, καταπάτηση δικαιωμάτων. Θέλετε να χρησιμοποιήσετε την τεχνητή νοημοσύνη, όχι για να βελτιώσετε τις συνθήκες εργασίας και να μειώσετε τα ωράρια χωρίς μειώσεις μισθών, όχι για την προστασία των θέσεων απασχόλησης και της τήρησης των εργασιακών νόμων.

Σας ενδιαφέρει μόνο πώς οι μεγάλες επιχειρήσεις θα αυξήσουν τα κέρδη τους. Με το 28ο νομικό καθεστώς, όπως και με την απλούστευση κανόνων, θέλετε μια Ευρώπη όπου το εργατικό δίκαιο ισχύει μόνο όταν δεν ενοχλεί τα κέρδη των λίγων. Αυτή δεν είναι Πυξίδα Ανταγωνιστικότητας, είναι πυξίδα χαλασμένη και η θέση της είναι στον κάλαθο των αχρήστων, γιατί οδηγεί τους λαούς βαθύτερα στη φτώχεια. Η ανάπτυξή σας δεν μπορεί να γίνει πάνω στα ερείπια των δικαιωμάτων των εργαζομένων. Θα αντισταθούμε μαζί με τους λαούς της Ευρώπης.

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Maria Grapini (S&D). – Doamnă președintă, domnule comisar, stimați colegi, vreau să felicit, în primul rând, Consiliul polonez, președinția poloneză, care, iată, stă aici la dezbatere, spre deosebire de președintă, care n-a fost nici măcar să-și prezinte programul. Domnule comisar, răspundeți cumva de piața internă? Sigur că este bine că ne propunem competitivitatea, dar vă spun din experiență, ca întreprinzător, nu putem să avem competitivitate fără să ținem cont de niște politici care să fie integrate.

De exemplu: politica energetică, de asemenea, cercetare și inovare, tehnologii moderne, educație și formare profesională. Nimic nu putem să facem fără resursă umană calificată, dar nu putem să avem resursă umană calificată dacă nu ne gândim la viața oamenilor. Nu putem, într-o Europă dezechilibrată, unde avem oameni în sărăcie, să creștem competitivitatea.

Iată de ce, domnule comisar, vă propun ca această Busolă a competitivității să se bazeze pe acești piloni și să îi corelați încât să obținem, într-adevăr! Și mai uitați-vă și în urmă la ce am legiferat. Avem sau nu avem rezultate? Pentru că nu e suficient să scriem pe hârtie.

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Sebastian Tynkkynen (ECR). – Arvoisa puhemies, mitä kuuluu EU:n kilpailukyvylle? No, huonohan sille. Yltiöpäisen kunnianhimoiset ilmastovelvoitteet sekä EU:n sääntelytsunami ovat olleet ajamassa Eurooppaa suon reunalle ja sen yli.

USA ja Kiina menevät menojaan, mutta mitä Euroopan sitten pitäisi tässä tilanteessa tehdä? No, tämän talon salongeissa on jopa pohdittu, onko talouden yleisimpänä mittarina tunnettu bruttokansantuote, BKT, enää toimiva mittari. Näin ne maalitolpat siirtyvät, kun valkenee, etteivät vihreät haaveet tuoneetkaan luvattua massiivista talouskasvua. Seuraava ratkaisu onkin sitten, että lakataan katsomasta BKT-lukuja.

Olisiko aika jo palata todellisuuteen? Eurooppa tarvitsee sitä elinvoimasta perinteistä teollisuutta, joka on aiemmin ollut meidän vahvuutenamme, ja sitä kautta saadaan myös sitä perinteistä talouskasvua, jolla pärjäämme esimerkiksi Kiinaa vastaan.

(End of catch-the-eye procedure)

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Stéphane Séjourné, Vice-président exécutif de la Commission. – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les parlementaires, peut-être quelques mots d'abord pour vous dire que cette boussole pour la compétitivité n'est pas sortie de nulle part. Elle a été travaillée avec l'ensemble des groupes politiques au moment de la constitution de la majorité dans cet hémicycle et elle est à 80% issue des rapports que vous avez vous-mêmes plébiscités dans cet hémicycle, dans ce débat, les rapports Draghi et Letta. Donc, si on est d'accord avec les rapports Draghi et Letta, on est d'accord normalement, de manière cohérente, avec le texte qu'a produit la Commission, qui est à environ 80% du copié-collé, ce que nous avons nous-mêmes considéré comme utile pour la boussole pour la compétitivité européenne.

Le rapport est équilibré. Il nous permet d'avoir un regard lucide sur la situation économique de l'Europe, d'utiliser les instruments que j'ai évoqués en introduction pour pouvoir y répondre, d'accélérer, d'avoir des éléments de flexibilité qui nous permettront de répondre, notamment, à des crises que nous n'aurions pas prévues et auxquelles nous devrions faire face dans les prochaines années. Pour toutes ces raisons, j'imagine bien que l'ensemble de la représentation ici et des parlementaires soutiendront la démarche.

Néanmoins, permettez-moi également, Madame la Présidente, d'évoquer quelques écueils dans lesquels il ne faut pas tomber, et que j'ai vus dans ce débat. D'abord, il ne faut pas penser que le pacte vert est responsable de tout, en ce compris de notre situation économique.

D'ailleurs, c'est assez, drôle, parfois étonnant, de voir les mêmes partis pro-russes nous expliquer que le pacte vert est le responsable de tout, là où ces mêmes partis tendaient à plus de dépendance à l'égard du gaz russe il y a encore quelques années, dans ce même hémicycle ici. J'avais d'autres responsabilités à l'époque, mais on avait ce débat-là.

Nous avons fait face à une crise du gaz et du prix du gaz qui a créé une crise du prix de l'énergie, un problème de compétitivité en Europe, majeur, qu'il faut pouvoir régler. Mais si le pacte vert était peut-être une stratégie climatique et environnementale, cette question est devenue également une stratégie économique sur la partie décarbonation de l'économie, sur la partie production de l'énergie en Europe, sur notre territoire, de manière souveraine, pour faire baisser le prix de l'énergie, pour produire plus. Mais pour cela, il faudra une stratégie qui concerne également les réseaux, les infrastructures de transport, d'électricité, entre les frontières européennes, notamment, pour pouvoir équilibrer les réseaux nationaux plus rapidement, pour éviter les pics de prix de l'électricité.

Tout cela est une stratégie de court terme, de moyen terme et de long terme. Vous l'avez dans la boussole pour la compétitivité et nous déclinons cette stratégie de manière très pragmatique dans les textes que nous avons prévu de présenter à la fin du mois de février et au début du mois de mars.

Deuxième écueil, Madame la Présidente: il ne faut pas confondre les objectifs et les moyens. Souvent, l'écueil dans lequel tombent les responsables politiques, c'est de faire des moyens l'objectif. Dans cette période de tensions diplomatiques, de complexité économique, nous avons besoin de flexibilité et nous avons besoin de changer la manière d'arriver à nos objectifs. Il faut pouvoir le comprendre, il faut pouvoir l'anticiper. Il faut pouvoir nous donner les capacités de le faire. La boussole pour la compétitivité, les différents textes dont nous aurons à discuter ici dans cet hémicycle, qui seront des textes législatifs, nous permettront normalement d'adapter le chemin vers les objectifs que nous nous sommes fixés.

C'est tout le sens de la simplification également, celui de ne pas faire du chemin un objectif intouchable. En tant que responsables politiques européens, nous nous sommes fixés comme objectif la décarbonation de notre économie à l'horizon2050. Comme je l'ai évoqué, c'est maintenant une stratégie économique autant qu'une stratégie climatique, mais nous devons adapter les moyens pour pouvoir arriver aux mêmes objectifs. Je crois que c'est là un des messages que nous avons tous reçu des élections européennes et que la Commission mettra en œuvre.

Dernier point, et non des moindres: le marché intérieur. Vous avez été quelques-uns à évoquer les perspectives de croissance d'un marché de 450millions dont les barrières sont encore très présentes dans de nombreux secteurs. Je vous annonce ce soir que la Présidente m'a demandé d'accélérer la stratégie sur le marché intérieur pour pouvoir la publier très rapidement et avoir une discussion démocratique avec l'ensemble des colégislateurs, au Conseil et au Parlement européen. Nous allons donc accélérer cette stratégie pour qu'elle puisse être également une réponse à la fermeture économique internationale. Nous avons besoin de réponses aussi. Et le marché intérieur nous donne des perspectives de croissance pour nos économies dans un moment de tensions diplomatiques importantes, croissance qui protégera notamment nos entreprises et, probablement et surtout, nos PME européennes.

Voilà, j'en reste là. On pourrait évidemment parler énormément de ce sujet-là. Vous avez compris la doctrine que s'est fixée la Commission pour les cinq prochaines années en termes économiques. Je souhaite que nous puissions toujours en débattre, la faire évoluer, puisque cette doctrine doit également avoir des éléments de flexibilité qui nous permettent justement d'adapter notre stratégie économique dans une période incertaine. Puis les textes viendront au Parlement dans les prochaines semaines et dans les prochains mois, avec un sens de l'urgence, un sens de la flexibilitéainsi que du pragmatisme dans un moment où, évidemment, nos concurrents connaissent une euphorie économique, ce qui n'est bon ni pour le modèle européen que nous défendons tous ici, ni pour notre stratégie de compétitivité pour la suite.

Donc, à nous de jouer, les Européens, nous avons tous les moyens de réussir dans cette période. Il faut juste, comme je l'ai dit, accélérer la partie prévisibilité et flexibilité de nos réponses. Merci, Madame la Présidente. Nous aurons l'occasion d'avoir ce débat, j'imagine, et ce probablement à de très nombreuses reprises dans cet hémicycle, et je m'en réjouis.

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Adam Szłapka, President-in-Office of the Council. – MadamPresident, honourable Members, Commissioner, thank you very much for this valuable debate on competitiveness. After such a debate, I would like to just remind you of our priorities: security, competitiveness and simplification.

Europe has always been the powerhouse of industry, enterprise and innovation. We have successfully faced industrial and technological revolutions and global challenges.

The Commission's Competitiveness Compass is a comprehensive roadmap that will further help steer the EU towards greater and sustainable competitiveness.

We now need to see how this initiative will translate into concrete actions. It will then be up to us, the Council and the European Ϸվ to properly pick up on the signals and steer action in the right direction. Let's make it together.

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President. – Thank you very much, Minister. The debate is closed.

Written Statements (Rule 178)

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José Cepeda (S&D), por escrito. – Los socialistas europeos consideramos que la “Brújula de la Competitividad” presentada por la Comisión Europea debe reforzarse para estar a la altura de las necesidades actuales y futuras de la Unión Europea. En lugar de enfocarse en ofrecer soluciones reales, la estrategia se centra en promover una simplificación regulatoria que podría resultar en retrocesos normativos que debiliten los derechos sociales y laborales, así como la sostenibilidad.

Si bien mantiene el compromiso objetivo de neutralidad climática y con objetivo de reducción de emisiones del 90% a 2040, , hemos mostrado preocupación por la colaboración entre los conservadores y la extrema derecha, que busca flexibilizar estándares medioambientales y sociales bajo la excusa de la simplificación, ya que cualquier intento de debilitar el Pacto Verde, los derechos laborales o la estabilidad normativa generará incertidumbre y afectará negativamente la economía y la calidad de vida en Europa.

Hemos señalado que la competitividad debe ser una vía para mejorar el bienestar de la ciudadanía europea. Además, hemos destacado que, sin una estrategia sólida de inversión pública y privada ni un compromiso con una herramienta de inversión permanente a nivel europeo, la Brújula carece de una base realista para impulsar un crecimiento equitativo y sostenible.

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Elena Sancho Murillo (S&D), por escrito. – Los socialistas europeos consideramos que la “Brújula de la Competitividad” presentada por la Comisión Europea debe reforzarse para estar a la altura de las necesidades actuales y futuras de la Unión Europea. En lugar de enfocarse en ofrecer soluciones reales, la estrategia se centra en promover una simplificación regulatoria que podría resultar en retrocesos normativos que debiliten los derechos sociales y laborales, así como la sostenibilidad.

Si bien mantiene el compromiso objetivo de neutralidad climática y con objetivo de reducción de emisiones del 90% a 2040, , hemos mostrado preocupación por la colaboración entre los conservadores y la extrema derecha, que busca flexibilizar estándares medioambientales y sociales bajo la excusa de la simplificación, ya que cualquier intento de debilitar el Pacto Verde, los derechos laborales o la estabilidad normativa generará incertidumbre y afectará negativamente la economía y la calidad de vida en Europa.

Hemos señalado que la competitividad debe ser una vía para mejorar el bienestar de la ciudadanía europea. Además, hemos destacado que, sin una estrategia sólida de inversión pública y privada ni un compromiso con una herramienta de inversión permanente a nivel europeo, la Brújula carece de una base realista para impulsar un crecimiento equitativo y sostenible.

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Rosa Serrano Sierra (S&D), por escrito. – Los socialistas europeos consideramos que la “Brújula de la Competitividad” presentada por la Comisión Europea debe reforzarse para estar a la altura de las necesidades actuales y futuras de la Unión Europea. En lugar de enfocarse en ofrecer soluciones reales, la estrategia se centra en promover una simplificación regulatoria que podría resultar en retrocesos normativos que debiliten los derechos sociales y laborales, así como la sostenibilidad.

Si bien mantiene el compromiso objetivo de neutralidad climática y con objetivo de reducción de emisiones del 90% a 2040, hemos mostrado preocupación por la colaboración entre los conservadores y la extrema derecha, que busca flexibilizar estándares medioambientales y sociales bajo la excusa de la simplificación, ya que cualquier intento de debilitar el Pacto Verde, los derechos laborales o la estabilidad normativa generará incertidumbre y afectará negativamente la economía y la calidad de vida en Europa.

Hemos señalado que la competitividad debe ser una vía para mejorar el bienestar de la ciudadanía europea. Además, hemos destacado que, sin una estrategia sólida de inversión pública y privada ni un compromiso con una herramienta de inversión permanente a nivel europeo, la Brújula carece de una base realista para impulsar un crecimiento equitativo y sostenible.

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Pál Szekeres (PfE), íá. – A Bizottság a Versenyképességi Iránytű bemutatásával megkezdte a Budapesti Nyilatkozat végrehajtását, és ez a Magyar EU elnökség sikere! A Versenyképességi Iránytű önmagában nem tudja megoldani az európai gazdaság legnagyobb kihívásait, de segít, hogy az EU kezdeményezéseit versenyképességi hatásaik alapján és ne zöld ideológiai szemüvegen át nézzük.

Az Iránytű hangsúlyozza a technológiai ágazatok - például a mesterséges intelligencia, a biotechnológia, a tiszta energia, a robotika, valamint az egészség- és élettudományok - fontosságát is a jövő gazdaságában. Ugyanakkor Európa versenyképességének alapját az európai emberek képzik. A versenyképesség alapja a tudás- és munkaalapú társadalom és gazdaság. Fontos, hogy minél több fiatal jusson versenyképes és nemzetközileg elismert szakmához, amely karrierlehetőséget és biztos megélhetést kínál. Ennek érdekében támogatni kell a kutatást és az innovációt. Elengedhetetlen a készségfejlesztés és a minőségi, akadálymentes munkahelyek kialakítása. Növelni kell a fogyatékossággal élők munkaerőpiaci integrációját.

Fontos, hogy a versenyképesség a valóságban is érzékelhető legyen: az energiaárak normalizálódása, a kis- és középvállalkozások bürokratikus terheinek csökkentése nem várhat. Remélem, hogy a beígért változások végre nemcsak üres szavak maradnak, hanem a valóságban is megvalósulnak.

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Michał Wawrykiewicz (PPE), in writing. – The European Union stands at a crossroads. Mario Draghi’s report on European competitiveness made it clear: if we want to sustain our economic model, we need an annual additional investment of 800 billion EUR. This is not just about growth; it is about Europe’s ability to finance its social model, sustain innovation, and remain globally competitive. Draghi warned us about the innovation gap, the incomplete Single Market, and our growing dependencies on foreign technologies. The Competitiveness Compass addresses these concerns, but it will only succeed if we follow through. We need bold policies that attract private capital, support strategic sectors like biotech, quantum, and semiconductors, and ensure energy security while advancing climate goals. The Commission’s pledge to cut red tape by 25% is welcome, but simplification alone won’t bridge the investment gap. We need a fully functioning Investment and Savings Union, a real European industrial strategy, and stronger coordination with Member States. Colleagues, competitiveness is not an option; it is a necessity. If we want Europe to lead in the 21st century, we must act now. Let’s turn strategy into action.

Dernière mise à jour: 24 février 2025Avis juridique-Politique de confidentialité