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Ponedjeljak, 10. ožujka 2025.-Strasbourg

11. Pružanje potpore najranjivijim regijama EU-a pri njihovu suočavanju s razornim učincima klimatskih promjena, kao što je nedavni ciklon koji je pogodio Réunion (rasprava)
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Predsedajúci . – Ďalším bodom programu je vyhlásenie Komisie o podpore najzraniteľnejších regiónov EÚ v súvislosti s ničivými účinkami zmeny klímy, ako bol nedávny cyklón na Réunione (). Informujem poslancov, že bude len jedno kolo rečníkov politických skupín. Preto sa nebude uplatňovať postup prihlásenia sa o slovo zdvihnutím ruky a nebudú akceptované žiadne modré karty.

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Andrius Kubilius, Member of the Commission. – Mr President, honourable Members, in recent weeks, many communities have faced hardship caused by the devastating effects of climate change. The recent cyclones – Garance in Réunion and Chido in Mayotte – serve as stark reminders of the vulnerability faced by our outermost regions.

Let me express the European Commission's unwavering solidarity with our fellow Europeans in Réunion and Mayotte. These regions are on the frontline of climate change, facing extreme weather events and their devastating impacts. As a Union, we are committed to assisting in their recovery from the current disasters. At the same time, we stand ready to support them in building resilience, improving preparedness and adapting.

In immediate terms, the European Union can offer support upon request from the French authorities. For example, the Copernicus Emergency Management Service has been instrumental in providing satellite-based damage assessments, ensuring a rapid and effective response. In addition, the European Union Civil Protection Mechanism enables swift coordination of aid, including the deployment of disaster response experts and critical equipment. We have already demonstrated the effectiveness of this mechanism in Mayotte. Five European Union Member States – Belgium, Germany, Italy, Luxembourg and Sweden – responded swiftly to Cyclone Chido, providing essential emergency supplies such as family tents and medical shelters. This is European solidarity in action. Concrete, practical support when it is needed most.

However, beyond immediate assistance, our focus must also be on long-term resilience. First, we are mobilising financial resources to aid recovery efforts. The European Regional Development Fund and the European Social Fund Plus are key instruments for reconstruction. The RESTORE regulation – which Vice-President Fitto had the pleasure of discussing with many of you – is allowing major flexibilities for Mayotte. The European Union Solidarity Fund, established as a post-disaster relief instrument, stands ready to provide financial support. Last Friday, France submitted an application to the European Union Solidarity Fund regarding the damage caused by Cyclone Chido in December 2024. The Commission will now proceed with an assessment of the application.

In the longer term, the Commission is currently working on the first European climate adaptation plan to enhance preparedness and protection for our communities. This is being developed alongside the preparedness Union strategy, which will enable a more proactive approach to crisis management across the European Union. Among the key risks identified are climate change, extreme weather events and environmental degradation, all of which demand our urgent attention.

Second, disaster risk management is a key priority under cohesion policy, allowing Member States to allocate resources according to their specific risks. A total of 21 Member States, including France, have planned direct investments in disaster risk management, with a total of EUR14.4billion allocated between 2021 and 2027. These investments focus on prevention and preparedness, including nature-based solutions that not only reduce risks but also offer wide environmental and societal benefits. The mid-term review of cohesion policy will also provide Member States with an opportunity to allocate additional resources to meet emerging needs. For every euro invested in disaster prevention, the return in avoided recovery costs can range from 2 to 10 euros. These investments are already making a difference: by strengthening resilience, we are reducing the flood risk for over 40 million people and lowering wildfire vulnerability for over 130 million people.

And third: beyond financial support, cohesion policy promotes climate adaptation through nature-based solutions and the development of resilient infrastructure. To ensure the effectiveness of investments, Member States intending to invest in risk management are required to submit risk management plans guiding their decisions. This is a precondition for receiving cohesion policy support. Additionally, under the current programming period, all EU-funded infrastructure projects must undergo a climate-proofing assessment. This ensures climate neutrality and resilience, aligning with the 'Do No Significant Harm' principle. To support these efforts technical assistance is available.

Honourable Members, cohesion policy will continue to strengthen the resilience of our Member States and regions, reducing their vulnerability to climate change and future disasters. Let me assure you that the Commission remains fully committed to supporting disaster risk management efforts and enhancing the European Union's resilience to large-scale disasters. Together, through solidarity and strategic investment, we can build a safer and more resilient future for all.

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Isabelle Le Callennec, au nom du groupe PPE. – Monsieur le Président, le 28février2025, un cyclone d’une intensité inédite s’est abattu sur l’île de La Réunion. Il aura fait cinqvictimes et de très lourds dommages. L’État français a annoncé 200millionsd’euros et des avances pour les agriculteurs. La région a voté en commission permanente, ce 5mars, 100millions d’euros consacrés à la reconstruction de l’île. Sa présidente, HuguetteBello, a également fait appel à l’Union européenne.

La Réunion peut et doit pouvoir bénéficier du Fonds de solidarité de l’Union comme du dispositif Restore: le FSUE pour la remise en état rapide des bâtiments, le soutien au relogement des familles et les aides d’urgence versées aux sinistrés, notamment par les CCAS; le dispositif Restore pour flécher utilement les fonds du FEDER, du FSE Plus et du Feader vers la reconstruction la plus rapide possible des infrastructures et des équipements publics, mais aussi pour soutenir les entreprises fortement touchées. L’accès aux fonds européens est souvent réputé difficile et complexe. L’Union européenne, en partenariat avec les pouvoirs publics français, a là l’occasion de prouver le contraire. Le retour à une vie normale sur l’île de La Réunion en dépend.

À l’heure où la situation géopolitique accapare les esprits, il ne faudrait pas oublier notre devoir de solidarité envers les sinistrés des régions européennes qui subissent des catastrophes naturelles, à commencer par celles d’outre-mer. Les événements subis par l’île de Mayotte sont encore dans toutes les mémoires. Pour les territoires ultrapériphériques, Monsieur le Commissaire, simplification, célérité et efficience.

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Nora Mebarek, au nom du groupe S&D. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, le dérèglement climatique frappe encore et toujours plus fort. La Réunion vient d’en faire l’amère expérience après le passage dévastateur du cyclone Garance. Cinq morts, des centaines de sinistrés, des dizaines de milliers de foyers privés d’électricité, la distribution d’eau potable affectée, des infrastructures ravagées et une agriculture mise à genoux. L’île est défigurée, la population durement éprouvée: voilà pourquoi il est important que notre Parlement puisse exprimer toute sa solidarité avec les Réunionnaises et les Réunionnais. L’Europe doit être au rendez-vous de la détresse engendrée par ces catastrophes à répétition.

Comme pour Mayotte après Chido, l’État français doit demander la mobilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne pour aider La Réunion à reconstruire. Nous devons aussi activer des mesures Restore pour réparer aujourd’hui, mais surtout pour préparer demain: indemniser les pertes agricoles et soutenir les filières dans leur reprise d’activité, reconstruire en mieux pour protéger davantage les populations, et permettre à l’île d’accélérer son adaptation aux nouvelles réalités climatiques.

Au-delà de l’urgence immédiate, cette catastrophe nous rappelle une fois de plus qu’il est impératif de mettre en place une politique européenne plus ambitieuse pour nos régions ultrapériphériques, qui sont en première ligne face au dérèglement climatique. Nous devons renforcer nos capacités d’anticipation, d’adaptation et de reconstruction en investissant durablement dans des infrastructures résilientes, des dispositifs d’alerte plus performants et des mécanismes de soutien plus réactifs.

Face à ce drame, la solidarité européenne ne doit pas être un vœu pieux, mais une réponse concrète. Aux Réunionnaises et aux Réunionnais nous ne devons pas offrir notre seule compassion, mais l’assurance que l’Union ne laissera pas tomber ses régions ultrapériphériques, à commencer par l’île de La Réunion.

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Marie-Luce Brasier-Clain, au nom du groupe PfE. – Monsieur le Président, chers collègues, c’est la deuxièmecatastrophe naturelle en deuxmois qui frappe le territoire français. Après Mayotte, le passage du cyclone Garance, le 28février2025, a révélé la vulnérabilité de La Réunion face aux aléas climatiques. Avec des rafales atteignant 230km/h au Piton Sainte-Rose, il a causé la mort de cinqpersonnes et d’importants dégâts matériels, de l’ordre de centaines de millions d’euros: 160000foyers privés d’électricité, 310000 sans eau potable, des routes détruites et des pertes agricoles estimées à des dizaines de millions d’euros.

À l’heure où nous parlons, des milliers de foyers subissent des coupures d’eau, d’électricité et de communications. Il est urgent d’investir dans des infrastructures résilientes, notamment paracycloniques, et de garantir une autonomie énergétique pour mieux préparer l’île à ces épisodes extrêmes. Cette préparation passe bien sûr aussi par l’accélération du déploiement des fonds européens. Je pense ici au dispositif Restore, que les récentes catastrophes sur le sol européen ont rendu plus nécessaire que jamais. L’outre-mer est un atout pour l’Europe, ne les oublions pas.

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Grégory Allione, au nom du groupe Renew. – Monsieur le Président, chers collègues, le 28février, à peine plus de deuxmois après que le cyclone Chido a ravagé Mayotte, l’île de La Réunion a été balayée par la tempête Garance. Elle a touché de plein fouet 900000habitants et causé la mort de cinq personnes. À ce triste bilan s’ajoute un lourd bilan matériel: routes coupées, maisons détruites, coupures d’électricité et d’eau courante… C’est aussi tout le secteur agricole réunionnais qui a été frappé. Des rafales de vent à plus de 200km/h n’ont laissé aucune chance aux cultures et aux plantations de bananes, de fraises, de tomates et de canne à sucre. Au nord de l’île, typiquement, les planteurs de canne ont perdu près de 90% de leur récolte.

Cette situation tragique, force est de le constater, ne relève plus de l’exceptionnel. Les catastrophes naturelles font dorénavant partie de notre quotidien, bouleversé par les conséquences du changement climatique. En particulier, les régions ultrapériphériques, de par leurs caractéristiques géographiques, sont en première ligne face au changement climatique. Elles nous éclairent avec un temps d’avance sur les problèmes auxquels l’ensemble des régions de l’Union seront confrontées prochainement. En les soutenant aujourd’hui, nous investissons dans la résilience de l’Union pour notre avenir.

Ma présence répétée ici, devant cette assemblée, alors que c’est mon premier mandat, atteste tristement ce phénomène. Depuis septembre dernier, c’est à cinq reprises que je me suis adressé à vous à la fois pour livrer un message de soutien aux régions et aux communautés touchées par de telles catastrophes, mais aussi pour exhorter l’Union européenne à être à la hauteur de ce défi, notamment grâce à la stratégie à venir sur la préparation de l’Union et au prochain budget européen.

Il faut continuer à se préparer activement et à mettre l’accent sur la préparation et la réparation. Nous devons renforcer notre soutien aux communautés et aux régions touchées par de telles catastrophes, notamment via le mécanisme de protection civile de l’Union, le Fonds de solidarité et une plus grande flexibilité dans l’utilisation des fonds de cohésion. D’autre part, nous devons instaurer une véritable culture de la préparation, afin que tous les citoyens, en particulier dans les régions les plus exposées aux risques naturels, soient en mesure de se prémunir, de se préparer et de réagir face aux événements climatiques. En tant que sapeur-pompier, je peux vous assurer que chaque geste compte et peut sauver des vies.

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Marie Toussaint, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, voici à nouveau La Réunion frappée par un cyclone d’une intensité sans précédent. L’an dernier, Belal avait déjà provoqué de graves dégâts, mais Garance est pire encore. Après Chido à Mayotte, voilà un nouvel épisode climatique qui défie les habitudes dans l’océan Indien. Quand comprendrons-nous que nous devons accélérer, plutôt que mettre en pause, la lutte contre le dérèglement climatique?

Le peuple réunionnais a perdu cinq des siens. Des milliers de foyers ont perdu l’accès à l’électricité et à l’eau. Les paysans perdent à nouveau leurs récoltes, des chouchous à la canne, et à Saint-Benoît, l’une des villes les plus pauvres de l’île, des centaines de familles vivent encore en centre d’hébergement.

La France a déclaré l’état de calamité naturelle. Elle doit aussi déclarer le blocage des prix, et l’Europe doit prêter main forte. Nous devons aussi impérativement développer une culture du risque. D’abord, dans l’aménagement du territoire: il faut cesser de construire en zone inondable et dans les ravines, tenir compte des conclusions des scientifiques et investir l’argent public dans la protection des populations et de la nature, plutôt que dans de nouveaux projets routiers, inutiles. Ensuite, dans la solidarité, parce que les plus vulnérables sont toujours en première ligne; alors plaçons-les au cœur de la future stratégie européenne d’adaptation au dérèglement climatique.

Chers collègues, ne faisons pas de La Réunion un nouveau symbole de notre inaction, mais au contraire plaçons-la au cœur de toutes nos actions.

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Younous Omarjee, au nom du groupe The Left. – Monsieur le Président, permettez-moi tout d’abord, en tant que Réunionnais, de remercier l’ensemble des groupes politiques pour ce débat, qui dit la solidarité du Parlement européen avec les Réunionnais et les Réunionnaises, éprouvés par les dégâts immenses causés par le cyclone Garance. Mes pensées vont avant tout, ce soir, vers les victimes, vers les familles endeuillées ainsi que vers celles et ceux qui ont tout perdu. De cette tribune, je veux leur dire que nous sommes à leurs côtés et que tous les moyens de solidarité de l’Union européenne sont immédiatement disponibles, comme vous l’avez dit, Monsieur le Commissaire.

Je veux saluer la décision de la présidente du conseil régional de La Réunion, HuguetteBello, d’activer le fonds Restore, que j’ai eu l’honneur de défendre ici, devant ce Parlement, en tant que rapporteur, et qui va permettre de mobiliser immédiatement 100millionsd’euros: 100millionsd’euros pour venir en aide aux familles qui ont perdu leur maison, réparer les routes détruites et pouvoir réparer les infrastructures endommagées. Je veux aussi saluer les modifications que nous avons apportées au Feader, qui va permettre de venir immédiatement en aide aux agriculteurs en leur attribuant 40000euros par exploitation agricole sinistrée.

Pour conclure, Monsieur le Président, je veux dire que ces catastrophes naturelles nous rappellent le devoir que nous avons de continuer à agir contre le réchauffement planétaire, et que nous devons placer les îles particulièrement fragiles au cœur de la politique d’adaptation au réchauffement climatique. Je veux terminer en disant aux Réunionnaises et aux Réunionnais que je salue leur courage et leur résilience. Ils se tiennent debout, et c’est ainsi qu’ils pourront se relever.

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Irmhild Boßdorf, im Namen der ESN-Fraktion. – Herr Präsident! Traumhafte Strände, tropisches Klima, Vulkanlandschaften, schwungvolle Musik, kreolische Tänze, herrliches Essen– wer möchte nicht Urlaub auf den Vanille-Inseln machen? Eine davon ist die Insel La Réunion. Sie liegt im Indischen Ozean und ist eine französische Enklave. Atemberaubend sei ein Urlaub dort– so wirbt die Insel auf ihrer Webseite. Aber– auch das wird dort vermeldet– die Insel wird von Zyklonen geprägt. Faszinierend und gefürchtet seien diese, aber eben auch nicht selten, und deshalb werden die Verhaltensregeln beim Auftreten von Zyklonen abgestuft in fünf Eskalationsstufen – von gelb bis blau – gleich mitgeliefert auf dieser Seite.

Just ein solcher Zyklon suchte die Insel in der vergangenen Woche heim. Windgeschwindigkeiten von über 200Stundenkilometern sorgten für Überschwemmungen, Strom- und Wasserausfälle, und tatsächlich sind leider auch fünf Todesopfer zu beklagen.

Doch was macht die EU daraus? Statt unbürokratisch zu helfen, so wie es Frankreich sofort getan hat, beeilt sich die EU erst einmal, einen Zusammenhang zwischen diesem Wetterereignis und einem menschengemachten Klimawandel herzustellen. Statt einfach hinzunehmen, dass Zyklone die Insel schon immer geprägt haben, hören wir die ewig gleiche Leier vom menschengemachten Klimawandel.

Klima ändert sich stets. Niemand von uns kann genau sagen oder gar ausrechnen, wie groß unser Einfluss darauf ist. Niemand von uns kann die Frage beantworten, ob wir mit unseren Maßnahmen zum vermeintlichen Klimaschutz unserer Umwelt, unserem Wetter, unserer Heimat nicht sogar Schaden zufügen.

Schaden werden wir aber auf jeden Fall nehmen, wenn wir es zulassen, dass demokratisch gewählte Ministerpräsidenten wie Călin Georgescu in Rumänien ihr Amt nicht antreten dürfen und sogar von der Wiederholungswahl ausgeschlossen werden. Da zieht ein Sturm auf in Europa, und das ist der Sturm, den Europa fürchten muss, denn der kann sich sehr schnell zu einem Zyklon entwickeln, dessen Folgen dramatisch sein dürften.

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Andrius Kubilius, Member of the Commission. – Mr President, honourable Members, thank you for sharing your insights during this very meaningful discussion. And thank you for advocating for those in some of our most vulnerable regions.

The recent cyclones affecting Mayotte and Réunion remind us of the urgent need to reinforce disaster-resilience and climate-adaptation measures across the Union.

The European Union's response to these events demonstrates our unwavering solidarity and commitment to supporting affected communities, not only in the immediate aftermath, but also in the long-term rebuilding process.

Through disaster risk-management investments and strategic climate adaptation planning, we are working to reduce vulnerability and strengthen preparedness. The importance of early warning systems, nature-based solutions and targeted financial instruments cannot be overstated. They are essential components of a comprehensive approach to disaster resilience, ensuring that regions can withstand future challenges.

The Commission remains a steadfast partner in these efforts. We will continue to mobilise resources, provide technical assistance and foster collaboration between Member States. Our goal is clear: to build a more resilient and better prepared Europe in the face of an increasingly unpredictable climate.

As always, we count on the cooperation and support of the Ϸվ as we strive to achieve this goal. Let us work together to protect our people, our communities and our shared future.

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Predsedajúci . – Rozprava bola prerušená. Takže, ospravedlňujem sa, musíme na pár minút rokovanie prerušiť, pokiaľ sa nedostaví niekto za Komisiu. Takže poprosím o trochu strpenia.

(Rokovanie bolo prerušené o 17.53 h.)

IN THE CHAIR: ROBERTA METSOLA
President

Posljednje ažuriranje: 24. ožujka 2025.Pravna obavijest-Politika zaštite privatnosti