Presidente. – L'ordine del giorno reca la discussione sulla dichiarazione della Commissione sul tema "Patto per l'industria pulita" ().
Stéphane Séjourné, Vice-président exécutif de la Commission. – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, merci de nous donner l’occasion aujourd’hui de débattre des propositions que la Commission européenne a publiées le 26février dernier. Avec ce plan, nous donnons les moyens de décarboner et de réindustrialiser en même temps –plus de 100milliardsd’euros en tout. En effet, décarboner notre industrie n’est pas seulement une question environnementale; c’est aussi une stratégie de croissance et un impératif de sécurité pour nous, Européens. C’est tout l’objet du travail que j’ai engagé avec TeresaRibera et WopkeHoekstra; c’est un engagement fort et une production industrielle «made in Europe», durable et compétitive.
Mesdames et Messieurs les députés, nous savons que les attentes sont très fortes autour de ce sujet. Elles se sont exprimées au cours de toutes les visites industrielles que j’ai pu faire depuis le début de ce mandat, y compris avec vous, parfois. En un mot, il faut peut-être synthétiser les choses ainsi: il faut produire plus et il faut produire mieux. Produire mieux, cela veut dire produire décarboné et produire européen. Ce pacte constitue en quelque sorte la feuille de route de l’industrie européenne bas carbone. Il repose sur quatre grandes lignes: la demande, les coûts, les financements et les intrants.
La demande, d’abord. Les entreprises et leurs salariés nous le disent tous: nous avons fait des efforts pour décarboner nos industries et nos entreprises, mais il n’y a pas assez de demande en acier propre ou en ciment propre. La priorité est donc de dynamiser le marché bas carbone en Europe. Pour cela, il faut stimuler la demande. Ce pacte propose de repenser totalement la logique d’achats publics, trop souvent fondée, jusqu’ici, sur le seul critère du prix. Nous introduirons de nouveaux critères de durabilité, de résilience, de performance et de préférence européenne dans les marchés publics, et plus généralement dans les aides publiques. Je sais que la commission du marché intérieur et la commission de l’emploi et des affaires sociales travaillent déjà sur ce projet. Nous aurons l’occasion, dans ce cadre-là, de revoir avec vous l’ensemble des objectifs et de partager l’ensemble des priorités et des prérogatives du Parlement sur cette révision des marchés publics.
La deuxième ligne, ce sont les coûts. Nos sites industriels font face aux mêmes problèmes, à savoir des prix de l’énergie trop élevés. Il s’agit ici de critères de compétitivité qui regroupent tous les problèmes que nous connaissons dans l’industrie. Le marché de l’électricité étant aujourd’hui trop volatil, ce qui contribue à augmenter les factures, il faut permettre aux sites les plus consommateurs d’énergie de s’extraire de cette volatilité. Avec TeresaRibera et DanJørgensen, nous proposons donc de renforcer les contrats d’achat d’énergie à long terme. Cela doit permettre d’accroître la production d’énergie propre en Europe, de découpler les prix de l’électricité et ceux du gaz, et de promouvoir la sécurité énergétique en Europe.
Le troisième point, ce sont les financements. L’idée est simple: on accompagne financièrement les secteurs industriels qui jouent le jeu. Leur décarbonation est un objectif central de notre politique, avec les institutions européennes d’un côté, mais également les États membres, les autorités publiques et les entreprises privées.En ce qui concerne les fonds européens, nous prévoyons de mobiliser le Fonds pour l’innovation ainsi que les revenus tirés du SEQE, mais aussi de mobiliser des fonds, principalement privés, par l’intermédiaire d’InvestEU. Grâce à une bonne mesure de simplification, nous proposons d’augmenter sa force de frappe de 50milliards d’euros, dont 25milliards directement mobilisables pour la décarbonation de ces grands sites.
Dernière ligne de notre feuille de route: les intrants. Nous avons deux objectifs: diminuer la facture de matières premières et limiter nos dépendances. Cela passe d’abord par le fait de sécuriser nos propres extractions et exploitations de matières premières et de métaux rares. La Commission est en train de finaliser une liste de plusieurs dizaines de projets d’exploitation de matières premières aux quatrecoins de l’Europe –vous en aurez probablement dans l’ensemble des pays et dans l’ensemble des États membres.
Par ailleurs, nous inciterons, dans la loi sur l’éDzԴdz circulaire, à garder les déchets de nos matières premières critiques en Europe. Je l’avais dit d’ailleurs pendant l’audition des commissaires, mais aujourd’hui, il n’est pas normal que l’Europe exporte le broyat noir –des batteries, notamment– et que celui-ci soit ensuite racheté puis reconditionné au prix fort et réutilisable en Europe.
Enfin, nous proposons, toujours sur ce thème, de créer une plateforme commune d’achat de matières premières, et donc de décider ensemble à qui on achète, comment et à quel prix. Nous devons faire avec le lithium et le cobalt ce que nous avons fait pour les vaccins pendant la pandémie de COVID-19, ce qui m’amène à mon dernier point.
L’Europe, loin de n’être qu’un terrain de jeu, est elle aussi un joueur, et nous devons utiliser plus systématiquement nos outils de défense commerciale par un renforcement des règles, notamment de celles qui concernent les subventions étrangères, dont nos entreprises sont les premières victimes, et par l’introduction de nouvelles conditionnalités aux investissements étrangers sur notre sol.
Mesdames et Messieurs les députés, un certain nombre de ces propositions seront déclinées dans divers secteurs et plans sectoriels. Nous avons commencé à les dévoiler avec l’automobile la semaine dernière; la semaine prochaine sera consacrée à l’acier, puis suivront la chimie, le transport durable et la bioéDzԴdz. En tout cas, vous pouvez être sûrs de notre mobilisation sur ce sujet, qui reste important, car il relève tant de la stratégie économique que de la stratégie climatique.
Christian Ehler, im Namen der PPE-Fraktion. – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, meine Damen und Herren! Nach 100 Tagen der neuen Kommission ist klar: Die Kommission liefert– unter der Überschrift Wettbewerbsfähigkeit spricht der Kommissar heute das an, was wir fünf Jahre lang hier nur vorsichtig angesprochen haben, nämlich das Thema „Was ist der business case für den Green Deal?“ 14000 Seiten Regulierung, 900 delegierte Rechtsakte, die noch vor uns liegen. Und wir diskutieren jetzt: „Was ist der business case für die europäische Wirtschaft?“
Und wir werden uns parteiübergreifend auch in unangenehmen Diskussionen– und ohne die, die es sich gemütlich machen in den ideologischen Gräben– über schwierige Zielkonflikte auseinandersetzen müssen. Also wie gehen wir um mit dem Trilemma aus den Zielen von Wettbewerbsfähigkeit, Klimaschutz, Umwelt, Nachhaltigkeit? Was adressieren wir? Die Interessen der europäischen Bürger, unsere wirtschaftlichen Grundlagen? Wir werden aus den ideologischen Gräben heraus müssen. Wir müssen Normen diskutieren. Wir müssen diese 14000 Seiten jetzt in 900 delegierten Rechtsakten so umsetzen, dass wir die europäische Wirtschaft nicht erdrosseln, aber das Generationenziel Klimawandel nicht aus den Augen verlieren.
Wir werden rhetorische Positionen aufgeben müssen, wir werden aufeinander zugehen müssen, sonst wird die Wettbewerbsfähigkeit der europäischen Wirtschaft und die mangelnde Wettbewerbsfähigkeit der europäischen Wirtschaft all die Ziele, wie wir unterschiedlich sie haben für die Bürger, für die Umwelt, für den Klimaschutz, für die Wirtschaft, für kleine und mittelständische Unternehmen– wir werden sie alle gemeinsam nicht erreichen, weil die wirtschaftliche Leistungsfähigkeit der europäischen Wirtschaft die Grundlage für die Souveränität Europas, für unsere Bürgergesellschaften, für die Frage unserer geopolitischen Rolle und auch die Frage unserer Sicherheit ist.
Deshalb fordere ich den Kommissar auf, das jetzt umzusetzen. Es gibt kein one fits all. Wir brauchen sectoral talks. Wir müssen nicht über die europäische Wirtschaft sprechen, sondern mit der Wirtschaft– das permanent. Wir müssen andere Formen von Regulierung, von Umsetzung finden, wie wir das bisher gemacht haben. Wenn der Clean Industrial Deal ein erster Schritt in diese Richtung ist, ist er ein richtiger Schritt– aber er ist auch nur ein erster Schritt.
Mohammed Chahim, namens de S&D-Fractie. – Voorzitter, groen industriebeleid valt of staat met het creëren van vraag. Vraag naar groene producten zoals elektrische auto’s en bijvoorbeeld gerecycled plastic. Want wanneer we vraag creëren, zullen bedrijven innoveren en investeren. En dat is hoe wij in Europa het verschil kunnen maken. Zonder vraag geen ontwikkeling en dus ook geen groei. Die vraag moeten we zelf ook creëren.
Overheden, lokaal, nationaal en Europees, moeten het goede voorbeeld geven door groen in te kopen, door Europees in te kopen en ook aan te besteden. We moeten overheidssteun slim en gericht inzetten, zodat producten als waterstof, warmtepompen, maar ook batterijen een sluitende businesscase krijgen en daarmee betaalbaar zijn, zodat bedrijven kunnen opschalen en hun productiekosten kunnen verlagen.
Dat vraagt ook om keuzes. Kiezen waarin we willen excelleren en waar we onze koppositie willen behouden. Het vraagt ook om besluiten die onze autonomie versterken, en om strategische partnerschappen die daarvoor nodig zijn. Buiten Europa staat men niet stil. Een land als China investeert volop in de kampioenen van morgen. Laat ons hetzelfde doen.
Ondřej Knotek, za skupinu PfE. – Paní předsedající, pane komisaři, k vašemu návrhu Clean Industrial Deal – není to snaha zachránit průmysl, ale je to vaše snaha zachránit Green Deal a klimatické cíle. Cíle, které možná v roce 2019 dávaly smysl, ale dnes víme, že jsou nereálné. Nereálné klimatické cíle, ale i nereálné technologické ambice, nejdražší poplatky za skleníkové plyny na světě, to jsou příčiny existenčních problémů evropského průmyslu. A co děláte vy? Zavíráte oči před skutečným problémem a ještě chcete, aby to samé dělal i průmysl a zavíral oči taky. Váš návrh nového, lepšího Green Deal jen vyžene více průmyslu z Evropy a bohužel klimatu nepomůže.
Pokud chcete, pane komisaři, skutečně pomoci průmyslu a navíc pomoci ihned, tak předložte návrh, který bez prodlení výrazně zlevní poplatky za emise skleníkových plynů, a namísto nového klimatického cíle pro rok 2040 zrušte ten cíl pro rok 2030.
Elena Donazzan, a nome del gruppo ECR. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, clean, noi siamo giàclean, Commissario: 6% di emissioni, primi al mondo per economia circolare – sto parlando, ovviamente, dell'Europa.
Abbiamo le industrie che hanno fatto i maggiori investimenti per il rispetto dell'ambiente. Forse da clean dovremmo passare a Real Industrial Act o Deal o quello che vogliamo fare, perché dentro questo atto ci sono 40 provvedimenti da fare nel 2025.
Ma cosa chiedono le imprese? E ce l'ha detto bene anche il rapporto Draghi: ci chiedono semplificazione, ci chiedono meno burocrazia, ci chiedono più ascolto. E io, questo non l'ho letto, in questo bellissimo 24 pagine, dove il termine "neutralità tecnologica" è scritta solo cinque volte.
Siamo realisti: l'Europa che nasce sul carbone e sull'acciaio, cioè su un patto tra energia e produzione, è un'Europa che ad oggi è fatta di gas and oil e sono tecnologie che non sono così dirty ma, invece, hanno fatto investimenti rilevanti.
Abbiamo ridotto l'acciaio, l'alluminio, abbiamo ridotto il nostro automotive: forse è il caso di cambiare rotta veramente.
Christophe Grudler, au nom du groupe Renew. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Mesdames et Messieurs, le pacte pour une industrie propre est une avancée majeure pour notre souveraineté industrielle. Merci, Monsieur le Commissaire, pour votre engagement à défendre notre industrie et nos emplois ici, en Europe, car un principe doit désormais s’imposer clairement et fermement: acheter européen.
Chers collègues, ces derniers jours, nous voyons nos concitoyens et nos entreprises se mobiliser pour acheter davantage européen, notamment pour nos technologies propres. C’est une chance pour nos bases industrielles, et nous devons répondre à cette attente. Nous avons un marché de 450millions de consommateurs; c’est un levier économique gigantesque. Ne soyons pas modestes.
Ce pacte introduit les premiers éléments de préférence européenne. C’est un bon début, mais il faut aller plus loin face à un monde instable. Monsieur le Commissaire, je compte sur vous pour continuer en ce sens. L’Europe doit choisir: défendre son industrie ou s’effacer.
Sara Matthieu, on behalf of the Verts/ALE Group. – Madam President, colleagues, in these challenging times, doubling down on the Green Deal is the key factor to save our competitiveness, to create more jobs, to reduce energy prices for our industry and for our families. And let me tell you why.
When autocrats like Trump, like Musk, like Putin, are trying to bully Europe into submission, sticking to an agenda of deregulation, of slowing down our energy transition will only play into their hands. What we need is Europe to make massive investments – investments that will make us the global leaders for green steel, for cement, for wind turbines, for heat pumps and all of that made in Europe.
I'm pleased that the Clean Industrial Deal does set out the first steps for us to get there. I'm also disappointed – I can't hide it, Commissioner – you didn't even mention the chapter on social and just transition and I think it's quite telling when it comes to the ambition that this Commission is setting there. So this is something we need to rectify – I'm counting on you to do so.
Dario Tamburrano, a nome del gruppo The Left. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, il Green Industrial Deal esordisce: "La base industriale europea è essenziale per la competitività". E che "l'Europa è alle prese con tensioni geopolitiche, economia stagnante e competizione tecnologica". Quindi "necessita di un business plan di trasformazione" Ma davvero? Non ce ne eravamo proprio accorti!
Mentre USA e Cina sovvenzionavano l’industria noi avevano il Green Industrial Plan senza sussidi a sostenerlo, né disaccoppiamento del prezzo dell'elettricità dal gas, tanto per dirne qualcuna.
E cianciamo ancora di Europa leader su questo ed Europa leader su quest’altro. Mentre siamo diventati gli ultimi e rischiamo di rimanerci.
Oggi di nuovo solo 100 miliardi sul piatto di finanziamenti già esistenti! Si potrebbe obiettare: non ci sono soldi. Poi, ecco arrivare ReArm Europe con 800 miliardi per la difesa. È il coniglio dal cilindro! Diventa chiaro che il vero piano industriale UE è la conversione bellica, ovviamente a debito, a spese dei contribuenti. Magari con una nuova guerra, che alza sempre il PIL.
Abbiate almeno il coraggio di dirlo apertamente ai vostri lettori!
Milan Uhrík, za skupinu ESN. – Vážená pani predsedajúca, kolegovia, ja keď som videl, že Leyenová prezentuje ešte ničivejší Green Deal 2, tak ja som neveril vlastným očiam. Ja som normálne presvedčený o tom, že Eurokomisia sa buď zbláznila, alebo je skorumpovaná niekým zvonka, aby proste zničila európsky priemysel v prospech, ja neviem, Číny, Spojených štátov amerických alebo niekoho iného, pretože to nedáva absolútne žiadnu logiku, aby nejaký príčetný človek, príčetný politik po tom, čo spôsobil Green Deal, ako zničil európske hospodárstvo a poviedol k rastu cien energií, aby nejaký príčetný politik pokračoval v tejto environmentálnej politike v čase, keď Spojené štáty americké a Čína od toho utekajú preč. Proste to, čo nefunguje, robme toho ešte viac.
Píšete, že dekarbonizácia sa stáva nielen environmentálnym cieľom, ale aj našou rastovou stratégiou. Aká rastová stratégia? Však kvôli dekarbonizácii máme v Európe najdrahšie ceny energií na svete. Priemyselní výrobcovia by mali obmedzovať výrobu podľa toho, koľko bude stáť elektrina. Tak ľudia budú doma čakať na to, kedy začne svietiť slnko a začnú fungovať solárne panely, aby bola elektrina lacnejšia. Toto nie je plán na hospodársky rast, toto je plán na katastrofu a zastavte to. Zastavte túto nezmyselnú zelenú politiku.
Peter Liese (PPE). – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Es ist extrem wichtig, dass wir jetzt nicht über weitere Auflagen an die Industrie sprechen, sondern dass wir sogar gezielt Auflagen reduzieren. Wenn etwas wichtig ist, zum Beispiel, wenn man nicht will, dass die Hose runter rutscht, dann kann man auch doppelte Sicherungen einbauen– Hosenträger und Gürtel. Aber wir haben so viele, so eng geschnallte Gürtel, dass die Industrie keine Luft mehr hat zum Atmen. Deswegen bin ich dafür, dass wir den Rahmen behalten, aber diese engen Gürtel lockern. Deswegen ist es gut, dass auch der Omnibus am gleichen Tag beschlossen wurde.
Wir brauchen Energie. Wenn jemand Leistungen erbringen soll und die Transformation ist eine riesige Leistung, dann braucht er keine eng geschnallten Gürtel, sondern Energie. Deswegen ist es so gut, dass die Kommission im Clean Industrial Deal gesagt hat: Wir brauchen mehr Strom, und wir brauchen günstigeren Strom. Strom ist die Energie der Transformation, und Strom ist auch die Energie, die uns unabhängig von Russland und anderen problematischen Lieferanten macht. Deswegen bitte mit massiver Kraft all diese Elemente umsetzen.
Wir brauchen Verfahrensbeschleunigung. Der Chef eines großen Stahlwerks hat mir gesagt, er will dekarbonisieren, aber er braucht 50Genehmigungen von ganz vielen verschiedenen Behörden. Deswegen muss auch das, was Christian Ehler angefangen hat in der letzten Periode – Net Zero Industrial Deal –, jetzt vollbracht werden, nicht nur für Batterien, sondern auch für Stahlwerke.
Dan Nica (S&D). – Doamnă președintă, domnule vicepreședinte al Comisiei Europene, sunt mari speranțe legate de mandatul dumneavoastră și trebuie să vă mărturisesc că toată lumea se aștepta ca în primele 100 de zile să apară primele măsuri concrete de sprijinire a industriei europene, ca să putem avea un proces de transformare a acestei industrii într-o industrie curată. Astăzi, când vorbim, din păcate situația este foarte proastă. Industria europeană este într-o situație atât de proastă cum n-a fost niciodată. Că e siderurgică – apropo de asta, combinatul din Galați este în mare pericol să-și înceteze activitatea și zece mii de oameni să-și piardă locurile de muncă, zece mii de familii –, la fel este pentru industria aluminiului, la fel este pentru industria cimentului, pentru industria îngrășămintelor chimice.
Pentru că n-am reușit să luăm acele măsuri, avem prețuri mari la energie, importuri din țări din afara Uniunii Europene care sunt făcute cu emisii mari de bioxid de carbon și care au invadat piața Uniunii Europene, lipsa de finanțare din orice sursă – programe europene, Banca Europeană de Investiții care refuză să finanțeze toate aceste programe. Domnule vicepreședinte al Comisiei Europene, trebuie luate aceste măsuri acum. Suntem în al 12-lea ceas și vă implor și vă rog și vă cer să luați aceste măsuri cât mai repede posibil.
Enikő Győri (PfE). – Elnök Asszony! A Bizottság legújabb stratégiájáról először egy mém jutott eszembe, mely az EU-t egy szivárványszínű plug-in tankként ábrázolja, melynek vezetője egy szabálykönyvet olvas. Aztán eszembe jutott, hogy volt már egy stratégiánk, tele célkitűzésekkel, lisszaboni stratégiának hívták, abból sem lett semmi. Akkor a világ legversenyképesebb régiója akartunk lenni 2010-re, most meg a legkörforgásosabb. Eközben az ipari termelés 0,8 százalékkal csökkent decemberben. Ez az elmúlt évek elhibázott gazdaságpolitikájának az eredménye.
A tiszta ipar stratégia sem hoz változást. Ez egy átcímkézett zöld paktum. A Bizottság szeretné, ha a tiszta technológiai termékek összetevőinek 40 százalékát az EU-ban gyártanák. Ma a napelemeket és szélkerekeket szinte kizárólag Kínában állítják elő. Így kérdezem, hogy ez mennyire reális? Készült-e ehhez megvalósíthatósági elemzés? Olyan intézkedések kellenek, melyek már rövidtávon segítséget nyújtanak az iparnak és az embereknek. Ilyen volna például az energiaárak azonnali csökkentése. Brüsszel ehelyett folytatja hadjáratát a rezsicsökkentés ellen, és ki akarja vezetni a fosszilisenergia-projektek támogatását. A patrióták ehhez nem fognak asszisztálni. Nem kérünk az ideológia alapú gazdaságpolitikából.
Ondřej Krutílek (ECR). – Paní předsedající, je mi to líto, ale dohoda o čistém průmyslu ukazuje, že Komise jede stále ve starých kolejích, které vedou do cílové stanice „skanzen“. Ano, dokument obsahuje i některá pozitivní opatření, ale neřeší skutečné příčiny krize evropského průmyslu, a tak jeho konkurenceschopnost zvýší jen stěží. Třeba proto, že Komise trvá stále na závazku snížit emise CO2o 90 % do roku 2040, aniž bychom věděli, jak bude vypadat situace v roce 2030.
Vyzývám proto Komisi, aby prioritně řešila problém zvaný ETS. ETS1 musí být předvídatelnější a ETS2 musí být minimálně o dva roky odložena. Co ale potřebujeme nejvíce, je levná energie pro naše firmy. Uvidíme, jak budou vypadat konkrétní legislativní návrhy, ale zatím dohodu o čistém průmyslu hodnotím jako hodně promarněnou příležitost.
Pascal Canfin (Renew). – Monsieur le Vice-Président exécutif de la Commission, chers collègues, le groupe Renew soutient très fortement votre pacte pour une industrie propre. Pourquoi? Parce qu’il appuie la demande en biens décarbonés, il met 100milliards de plus sur la table, il soutient l’industrie «made in Europe» et il assure des financements à l’innovation. Je voudrais aussi dire que vous avez mis le doigt sur quelque chose qui est clé, et qui est très important pour Renew: il n’y a pas de compétitivité sans décarbonation et il n’y a pas de décarbonation sans compétitivité. C’est cela, le cœur du pacte que vous nous proposez aujourd’hui et que nous soutenons.
Je voudrais dire aux collègues d’extrême droite, qui sont soi-disant des patriotes et des souverainistes, qu’en soutenant en permanence les énergies fossiles, que nous importons à 100%, ils soutiennent en permanence un jour la Russie de Poutine, le lendemain les États-Unis de Trump, le troisième jour l’Arabie saoudite et le Qatar, le cinquième jour le Kazakhstan et l’Algérie… Ce sont ces pays –qui financent le terrorisme, qui financent la guerre en Ukraine, qui financent l’islam radical– que vous soutenez, à travers vos positions contre le pacte vert et aujourd’hui contre le pacte pour une industrie propre. Vous êtes les moins souverainistes de cet hémicycle. Vous êtes les moins patriotes de cet hémicycle.
Michael Bloss (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Damen und Herren! Dieser Industrie-Deal ist nicht schlecht, aber es fehlt etwas ganz Entscheidendes, nämlich die Richtung. Wenn wir eine starke, eine innovative, eine wettbewerbsfähige Industrie haben wollen, dann geht es nicht, wenn wir auf Öl und Gas und Verbrenner setzen– Europa hat nur Sonne und Wind. Und lieber Herr Ehler, Europa hat auch kein Businessmodell, wenn wir keinen Klimaschutz haben. Das Businessmodell muss doch sein, in Modernisierung, in Innovation, in Klimaschutz zu investieren.
Und an die Rechten muss man die Frage stellen: Von wem wollen Sie denn bitte das Gas kaufen? Lieber von Putin oder lieber von Trump?
Was noch fehlt, ist eine wirklich europäische Industriepolitik. Wenn alle 27Mitgliedstaaten ihr eigenes Süppchen kochen, dann wird das nicht funktionieren. In Ihrem Plan steht aber nichts dazu, wie wir die 27Hauptstädte dazu bringen, an einem Strang zu ziehen.
Also da muss nachgebessert werden. Europa kann Trump und Putin nur die Stirn bieten, wenn wir mit einer Stimme sprechen, auch bei der Industriepolitik.
Anja Hazekamp (The Left). – Voorzitter, de desastreuze gevolgen van klimaatverandering worden steeds zichtbaarder en kosten ook steeds meer mensenlevens. Dier- en plantensoorten sterven in een ongekend tempo uit. Vervuiling van bodem, water en lucht bedreigt de basis van ons bestaan.
Maar terwijl we nog maar één generatie de tijd hebben om onze planeet leefbaar te houden, komt de Europese Commissie met een agenda van greenwashing en clean washing. Mooie woorden lossen het klimaatprobleem niet op. Een blanco cheque aan vervuilende industrie stopt biodiversiteitsverlies niet en uitstel en versoepeling van milieuregels zijn geen antwoord op de voortgaande vervuiling van onze planeet.
Onder het motto van versimpeling wordt onze toekomst opgeofferd voor het blinde winstbejag van het bedrijfsleven. Hoe kortzichtig kunt u zijn, commissaris? Zelfs als u vindt dat geld het hoogste goed is, hoe gaat u dat dan verdienen op een uitgewoonde planeet?
Marcin Sypniewski (ESN). – Pani Przewodnicząca! Szanowni Państwo! Zmiana nazwy z zielonego ładu na czysty ład przemysłowy niczego nie zmienia, bo to wciąż ten sam szkodliwy projekt oparty na regulacjach biurokracji i ideologii. Niczego, niestety, Komisja Europejska się nie nauczyła. Przyznaje, że ceny energii w Europie są wysokie i że regulacje dławią przedsiębiorców, ale zamiast zlikwidować ten problem u źródła, czyli zlikwidować system ETS i zrezygnować z zielonego ładu, to otrzymujemy kolejne propozycje dotacji kwot made in EU i regulacji. Tak to nie będzie działać, bo to nie działa i nie będzie działać. Słyszymy, że będą obniżane ceny energii, ale nie słyszymy nic o zawieszeniu ETS-u, który sztucznie winduje te ceny. Jak można obiecywać tańszą energię, jeżeli utrzymujemy system, przez który jest ona droga? W tym samym czasie USA i Chiny mają tanią energię z paliw kopalnych. Tworzymy nowe instytucje, a mamy stare problemy i tak naprawdę eksperymentujemy na żywym organizmie. Czas na prawdziwą zmianę i odejście od tej szkodliwej polityki.
Raúl de la Hoz Quintano (PPE). – Señora presidenta, Estados Unidos se retira de las políticas climáticas. China, líder en renovables, lo es también en contaminación. Es una oportunidad de oro para que Europa asuma el liderazgo climático. Una buena oportunidad si sabemos jugar bien nuestras cartas, unas cartas que en el pasado no hemos sabido jugar adecuadamente: castigamos la política industrial para la consecución de unos objetivos climáticos excesivamente ambiciosos. El resultado ya lo hemos conocido: no hemos conseguido objetivos y hemos lastrado nuestra competitividad.
La buena noticia es que la Comisión tiene voluntad para reaccionar; tiene voluntad de asumir los errores cometidos y, a partir de ellos, rectificar para cambiar la dinámica de la política industrial. Y esto es importante, teniendo en cuenta que los objetivos de competitividad solamente se podrán alcanzar si somos conscientes de que política industrial y política climática deben de ir de la mano, coordinadas, y nunca se debe subordinar la política industrial a la política climática.
Y eso es elPacto por una Industria Limpia. Un Pacto que, en primer lugar, habla de «limpia», no de «verde», y, en segundo lugar, se refiere sobre todo a la industria. Es un buen primer paso —corto, quizás, pero un buen primer paso— sólido en cuanto a sus principios, menos en cuanto a sus objetivos; y a nosotros nos hubiera gustado que fuera, sin duda, algo más ambicioso. Habrá que esperar al desarrollo normativo del Pacto para demostrar si hay esa voluntad de rectificar los errores del pasado y de impulsarrealmente la política industrial en la Unión Europea. Para ello les pedimos determinación, coraje, pero, sobre todo, rapidez. No hay un minuto que perder en la carrera.
Tiemo Wölken (S&D). – Frau Präsidentin! Sehr geehrter Herr Kommissar, schön, dass Sie hier sind! Das Motto des Clean Industrial Deals muss sein: Tempo statt Totengräber. Wir brauchen bei der Dekarbonisierung Europas Geschwindigkeit, aber wir brauchen keinen Totengräber für den Green Deal. Der Green Deal für die saubere Industrie darf deswegen nicht als Alibi für allgemeine Deregulierung dienen, sondern muss gezielt strategisch wichtige Industrien fördern, ohne mit der Gießkanne zu fördern.
Ich finde es deswegen gut, dass der Vorschlag der Europäischen Kommission zum Clean Industrial Deal das große Ganze im Blick behält und über die Sektoren hinweg tatsächlich auch an Schwachstellen des Green Deals ansetzt. Wir haben zum Beispiel bisher ein absolutes Nachfrageproblem. Deswegen ist es richtig, Leitmärkte zu schaffen, deswegen ist es wichtig, zum Beispiel die Kreislaufwirtschaft anzukurbeln.
Aber man muss auch sagen, am Ende des Tages sind dort viele leere Versprechungen in Ihrem Vorschlag, insbesondere bei der fundamentalen Frage, wo eigentlich das Geld herkommen soll. Ohne die Investitionssicherheit werden wir es nicht schaffen, den Wandel hinzubekommen, deswegen vielen Dank für den Vorschlag, aber es liegt noch viel gemeinsame Arbeit vor uns.
Barbara Bonte (PfE). – Voorzitter, commissaris, collega’s, kent u de definitie van waanzin? Dat is steeds weer hetzelfde doen, maar toch een ander resultaat verwachten. Het is exact hetgeen wat de Europese Commissie nu aan het doen is met de Clean Industrial Deal. Het is niet meer dan wat lapwerk om de desastreuze gevolgen van de Green Deal op te vangen. Het is gewoon meer van hetzelfde. Dit plan gaat onze industrie niet redden, maar verder vernietigen.
Brussel beweert dat deze deal de Europese industrie moet versterken. Maar tegelijk worden bedrijven verplicht tot peperdure CO2-reducties, extra regelgeving en torenhoge energiekosten. De oplossing is niet nog een Europees plan, maar het afschaffen van de Green Deal. We moeten daarom inzetten op drie zaken: ten eerste betaalbare energie door kernenergie, ten tweede bescherming van onze industrie tegen oneerlijke concurrentie, en ten derde minder EU-bemoeienis en minder bureaucratie. Want enkel op die manier heeft de industrie weer toekomst in Europa.
Beata Szydło (ECR). – Pani Przewodnicząca! Szanowny Panie Komisarzu! Czym jest ten czysty deal? Mówiąc w skrócie, to jest tak: z jednej kieszeni Unia Europejska ma wyciągać coraz więcej pieniędzy na Zielony Ład, a z drugiej coraz więcej pieniędzy na to, żeby naprawiać szkody tym złym projektem wyrządzone. Cały dzień dzisiaj rozmawiamy o bezpieczeństwie, o tym, że trzeba odbudowywać obronność Europy, że trzeba budować obronny przemysł europejski. No ale żeby produkować czołgi, potrzebna jest stal, a żeby produkować stal, potrzebne są huty, które potrzebują węgla koksującego. Zniszczono przemysł obronny. Nie ma dzisiaj już praktycznie hut. Są zamykane kolejne kopalnie. To jak mamy produkować ten przemysł obronny? Jak mamy te potrzebne nam wszystkim czołgi produkować? Mają być elektryczne? Symbolem sukcesów europejskiej polityki klimatycznej jest plastikowa butelka z przytwierdzoną do niej na stałe zakrętką. A naszym symbolem ma być właśnie ten czołg, który obroni Europę.
(Mówczyni zgodziła się na pytanie zasygnalizowane przez podniesienie niebieskiej kartki)
Martin Hojsík (Renew), blue-card question. – As a country, you are heavily reliant on imports of gas, coal, but also oil from Russia. With security at the core, I wonder, do you prefer then to be dependent on the US with the Trump regime, with the supply of gas and oil, or do you prefer to be dependent on the Gulf states, or which part of the world you think is going to provide Europe enough oil and keep our independence?
Beata Szydło (ECR), odpowiedź na pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. – Szanowni Państwo, jeżeli ktoś dzisiaj myśli – to samo powiedziałam w tej poprzedniej naszej debacie – że stać Europę na porzucenie sojuszu ze Stanami Zjednoczonymi, że stać Europę na wypisanie się z NATO, jest w głębokim błędzie. I właśnie ci, którzy tak mówią i tak myślą, działają zgodnie z tym, czego chce Putin. Europa musi myśleć o własnym bezpieczeństwie energetycznym. Mamy wystarczające zasoby, które gwarantują to bezpieczeństwo. Trzeba prowadzić mądrą politykę, która będzie bezpieczna dla nas. I trzeba się zbroić, Szanowni Państwo, a nie snuć mrzonki.
Jan-Christoph Oetjen (Renew). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, verehrte Kolleginnen und Kollegen! Europa ist nicht wettbewerbsfähig. In der Analyse macht die Kommission aus meiner Sicht richtige Feststellungen. Die Energiekosten sind zu hoch und müssen für Industrie und Verbraucher gesenkt werden. Die Bürokratiekosten müssen angegangen werden– da würde ich sogar noch deutlich weiter gehen als die Vorschläge, die heute vorliegen, von der Kommission. Wir müssen innovativer werden in Europa, damit wir die besten Produkte auf den Weg bringen.
Es ist schon gesagt worden, die Klimaziele erreichen wir nur mit einer wettbewerbsfähigen Wirtschaft. Aber zur Wahrheit gehört halt, dass die Arbeitsplätze, die in dieser Wirtschaft geschaffen werden, langfristig nur dann da sind, wenn die Wirtschaft wettbewerbsfähig ist. Wettbewerbsfähigkeit erreicht man nicht durch mehr Subventionen oder durch zusätzliche Regulierung, sondern Wettbewerbsfähigkeit erreicht man dadurch, dass man Direktinvestitionen nach Europa holt, Wettbewerbsfähigkeit erreicht man dadurch, dass europäische Firmen innovative Produkte herstellen und dass die Abgabenlast gesenkt wird.
Ich würde mich freuen, wenn wir einen viel, viel stärkeren Fokus auf diesen Punkt setzen: Wie können wir die Kosten runter kriegen? Wie können wir die Unternehmen langfristig wettbewerbsfähig kriegen, und nicht: Wie schaffen wir neue Regulierungen und neue Subventionen?
Lena Schilling (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Dieser Clean Industrial Deal muss ein Versprechen sein: ein Versprechen in die Zukunft. Ein Versprechen, dass wir die Transformation der Wirtschaft in der Industrie gemeinsam mit Klimaschutz denken, dass wir anerkennen, dass es planetare Grenzen gibt. Und ein Versprechen, dass wir aufhören zu fragen, ob Green Deal oder competitiveness. Die Wahrheit ist: Wir brauchen beides, und daran können und müssen wir arbeiten. Dafür braucht es commitment und Mut. Wir brauchen ein Klimaziel 2040, wo es zumindest um 90% Reduktion von Treibhausgasemissionen geht.
Wir können an einem Europa bauen, wo niemand zurückgelassen wird, wo Menschen in einem warmen Zuhause aufwachen, weil es nicht mehr beheizt ist durch teure fossile Brennstoffe, sondern durch bezahlbare, saubere Energie. Wir können daran arbeiten, dass Menschen morgens in die Arbeit gehen und keine Angst davor haben, dass ihr Job auf einen anderen Kontinent verlegt wird, weil sie spüren, ja, dieser Wandel kommt, diese Transformation kommt. Aber wir nehmen alle Menschen mit, wir machen das gemeinsam, und dafür müssen wir Außergewöhnliches leisten– aber ich glaube, das können wir auch.
(Die Rednerin ist damit einverstanden, auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ zu antworten.)
Lukas Sieper (NI), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Vielen Dank, Frau Kollegin! Ich kann Ihnen nur zustimmen, dass wir die Leute mitnehmen müssen, dass wir mutig sein müssen. Ich frage mich, oder ich möchte Sie fragen: Wie genau können wir verhindern, dass wir in fünf Jahren wieder hier stehen und genau so, wie wir jetzt hier den Green Deal leider Gottes ein bisschen zerlegt haben für diesen Clean Industrial Deal,diesen Clean Industrial Deal dann wieder zerlegen, und dann ist es am Ende doch nur ein Industrial Deal und das Klima geht vor die Hunde? Wie können wir langfristig sicherstellen, dass wir unsere Klimaziele nicht noch weiter aufweichen müssen in der Zukunft?
Lena Schilling (Verts/ALE), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Das ist eine gute Frage. Ich glaube im Ersten, dass wir glaubwürdig bleiben, dass dieser Zickzack-Kurs aufhören muss, dass wir nicht das eine Mal was versprechen können und am nächsten Tag alles zerlegen können, sondern dass die Dinge, die wir hier verhandeln, die wir hier beschließen, die ja in einem langen Prozess entstehen, dass die am Ende des Tages auch halten, denn sonst kann sich wirklich niemand mehr darauf verlassen. Das Pariser Abkommen ist eine Verpflichtung, nichts, das wir freiwillig tun.
Die Frage, wie wir über unsere Zukunft sprechen, die müssen wir sowieso führen. Wir können nicht nur jedes Mal Klimakrise sagen, wenn es um eine Flut geht, sondern wir müssen endlich langfristig denken: Das schulden wir den Bürgerinnen und Bürgern und vor allem den jungen Menschen in Europa.
Anthony Smith (The Left). – Madame la Présidente, chers collègues, Monsieur le Commissaire, soyons sérieux: avec le pacte pour une industrie propre, la Commission n’a toujours rien compris. Elle continue dans sa stratégie néolibérale, qui ne fait que recycler des mesures du passé ayant précipité l’industrie européenne dans le mur. Aucune leçon n’a été tirée sur le marché de l’électricité, cela a été dit, fondé sur un couplage des prix sur le gaz –qui fait exploser les factures; aucune sur le financement public de la transition industrielle, toujours encadré en cette matière par les règles austéritaires et absurdes du pacte de stabilité; aucune sur le manque de protection du marché européen face à la concurrence étrangère; aucune sur l’implication des travailleurs et de leurs organisations syndicales dans l’élaboration de la stratégie industrielle.
Pourtant, les solutions à la crise, MonsieurSéjourné, existent; mais cela implique un changement d’idéologie –oui, cela va être difficile. Il y a urgence, par exemple, à planifier démocratiquement la modernisation de l’outil industriel et à reprendre en main par la puissance publique des secteurs stratégiques. L’enjeu est simple: reconstruire une industrie européenne au service des travailleurs et des citoyens, et non des profits. Nous en sommes loin.
Eszter Lakos (PPE). – Elnök Asszony! A tiszta ipari megállapodás kiváló lehetőséget teremt arra, hogy az EU és a tagállamai biztosítsák a megfizethető és zöld energiát a magas áraktól szenvedő iparnak. Magyarországon, hazámban, a kormány szívesen beszél a rezsicsökkentésről, de közben elfelejti, hogy a magyar vállalkozások az Európai Unióban az ötödik, Közép-Európában pedig a második legmagasabb áramszámlát fizetik. A kormány jelenlegi energiapolitikája azonban nem támogatja a hazai ipart. Az energiatermelő kapacitások hiánya miatt Magyarország a többi EU-s tagállamnál jelentősen kiszolgáltatottabb az importált áramnak. A tízmilliós Magyarország 2023-ban több áramot importált, mint a 80 milliós Németország. Ezzel Magyarország a negyedik leginkább áramimportfüggő EU- tagállamnak számít.
Az infrastrukturális fejlesztések hiánya máshol is érezteti a hatását. Például 2029 előtt nem várhatóak új szélerőmű- kapacitások, a hálózati csatlakozások szűkössége miatt. A magyar ipar kiszolgáltatottságát továbbá növeli az is, hogy bár a kormány elhanyagolta az energiaberuházásokat, most adófizetői pénzből csábítja be a gigászi energiaéhségű kínai akkumulátorgyárakat és autógyárakat. Így pedig tovább emelkednek az áramárak, amelyek közvetlenül a magyar vállalkozások versenyképességét is veszélyeztetik.
A magyar helyzet megmutatja, milyen károkat tud okozni a megfizethető energiakínálat hiánya a versenyképességnek. Ezzel szemben a tiszta ipari megállapodásban kijelölt stratégia kiváló alapot ad a fenntartható európai iparfejlesztésnek.
Antonio Decaro (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, ilClean Industrial Deal è una risposta europea ai ricatti energetici ed economici a cui siamo sottoposti, soprattutto negli ultimi mesi. Dobbiamo reagire, sì, ma non ingaggiando una battaglia a chi inquina di più: non è questa la nostra missione.
Noi, invece, dobbiamo sostenere un grande piano dell'industria pulita in Europa e diventare leader nel mercato delle tecnologie politiche e delle energie rinnovabili. Possiamo farlo. Servono semplificazioni per le imprese e riduzione del costo dell'energia, nel rispetto degli obiettivi del Green Deal e degli impegni presi con le prossime generazioni.
Semplificare deve significare raggiungere prima gli obiettivi di transizione, non derogare. L'Europa può e deve puntare su industrie con prodotti e servizi carbon free e, soprattutto, made in Europe.
La proposta Omnibus, in questo senso, rappresenta una sfida per tutti. "Il futuro ha un cuore antico" scriveva un autore italiano, Carlo Levi, e io credo che quel cuore non possa che chiamarsi Europa.
Mireia Borrás Pabón (PfE). – Señora presidenta, el Pacto por una Industria Limpia es otro bandazo de una Comisión que legisla con dogmas ideológicos en la mano y sin ningún tipo de visión estratégica. Su propia necesidad de una Brújula para la Competitividad no es más que la confesión de su fracaso.
En tres décadas, la producción industrial europea ha caído del 36 al 15% del total mundial. ¿Y por qué? Porque la Unión Europea, como ustedes saben, no ha parado de imponer más ideología, más regulación, más costes energéticos y más barreras a la inversión en su industria. Ahora dicen que necesitan 480000 millones de euros para salvar lo que ustedes mismos han destruido, pero ningún fondo puede compensar su obsesión con la hiperregulación y una política energética suicida.
Y lo más cínico, la verdad, es escuchar hoy aquí a socialistas y populares —que han impuesto esta agenda verde radical— fingir una preocupación por las consecuencias de sus propias políticas. La imposición forzada del coche eléctrico y la prohibición del motor de combustión son el mejor ejemplo de este suicidio industrial. Y, por otra parte, ¿qué sentido tiene, señor comisario, presumir de una reducción de emisiones cuando lo que estamos haciendo realmente es exportarlas?
Si de verdad queremos reindustrializar Europa lo que necesitamos es energía barata, acceso real a materias primas y libertad para innovar sin que los burócratas de Bruselas decidan qué sectores deben sobrevivir y cuáles no. De lo contrario, señor comisario, su Brújula sólo servirá para señalar el camino de salida a las pocas industrias europeas.
Mariateresa Vivaldini (ECR). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, ho letto con attenzione il testo e le confesso di non aver percepito la volontà di affrontare le sfide che la nostra industria sta fronteggiando con quel pragmatismo che è mancato negli ultimi cinque anni.
Rafforzare il sistema produttivo europeo richiede un diverso livello di impegno perché, sia chiaro, ci troviamo in questa situazione soprattutto a causa delle pessime scelte compiute nella scorsa legislatura.
Serve un cambio concettuale, non soltanto semantico. Neutralità tecnologica, riforma ETS, meno burocrazia, ricerca e innovazione, reciprocità e sicurezza energetica rappresentano urgenze necessarie a preservare il tessuto imprenditoriale europeo e a dare slancio alla crescita, dimostrando che il Clean Industrial Deal non sia un Green Deal mascherato.
Vi chiediamo lungimiranza. Il nuovo contesto geopolitico impone decisioni coraggiose e, da parte nostra, c'è la ferrea determinazione ad accompagnarvi e a sostenervi in questo percorso.
Abbiamo però, al contempo, la necessità di una presa di consapevolezza da parte vostra degli errori commessi. Riteniamo cruciale che si cominci a considerare anche la dimensione sociale, perché, sottolineo decarbonizzare non può né deve significare deindustrializzazione e delocalizzare.
Yvan Verougstraete (Renew). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, le pacte pour une industrie propre est la seule voie crédible pour garantir notre autonomie stratégique et notre compétitivité. Aujourd’hui, plus encore qu’hier, aucune solution durable ne sera possible sans allier écologie et éDzԴdz. Depuis trop longtemps, notre dépendance aux énergies fossiles importées nous rend vulnérables économiquement et géopolitiquement. Il est urgent de retrouver notre autonomie stratégique, en combinant renouvelables, nucléaire, flexibilisation et solutions de stockage. Pour ce faire, nous devons accélérer nos investissements dans les infrastructures en dégageant des moyens supplémentaires et en simplifiant les procédures. Il en va de notre sécurité et de notre défense.
Dans le même esprit, ce pacte doit aussi faire de l’Europe la cheffe de file de l’éDzԴdz circulaire –entre autres– dans le monde, afin de diminuer notre dépendance aux matières premières critiques. C’est pour cela que nous saluons le fait que vous ayez repris dans ce pacte le principe consistant à n’acheter qu’une seule fois: une fois les matériaux entrés sur notre territoire, nous devons les garder ici et ils doivent y rester. En les recyclant et en les réutilisant, nous réduisons notre dépendance, nous baissons les coûts et nous sécurisons nos ressources.
Grâce à une énergie propre et à une éDzԴdz circulaire, nous bâtirons une Europe plus forte et plus autonome.
Rasmus Nordqvist (Verts/ALE). – Madam President, how can we ensure that 'circular economy' is more than just words in the headlines in the EU's new industrial policy?
C’est plus ou moins la question que je vous avais posée lors de votre audition en octobre, Monsieur le Commissaire. Nous voici à présent avec la proposition du pacte pour une industrie propre, qui, je l’avoue, contient 36fois le mot circulaire ou ܱé.
But where are the concrete policies and financing to build a secondary raw material market? How can we ease transport and recycling materials across EU borders? Nothing concrete. And looking at one of the industries in dire need of transition, the textile industry, what are we missing to actually scale up fibre-to-fibre recycling?
You might answer that this will come as part of the circular economy act, but we will have to wait 21months for that, so no real action will be taken to boost the circular economy with this industrial policy. My fear is that this is more than a mismatch in timing. This is actually a real strategic mistake.
Per Clausen (The Left). – Fru formand! Da jeg læste Kommissionens Clean Industrial Deal, blev jeg både glad og trist. Glad, fordi man trods alt ikke rullede 2040-målet tilbage. Trist, fordi man stadig satser på forældede energiformer som atomkraft og gas. Trist, fordi man ikke tackler de reelle problemer bag høje elpriser i Europa. Trist, fordi Kommissionens dereguleringsagenda helt klart står i vejen for de reelle grønne og sociale forandringer, vi har behov for. Og så må jeg indrømme, at så står jeg tilbage og er mest af alt sur og frustreret. For det, at det ikke blev så dårligt som frygtet, er vel ikke nok til, at vi skal glæde os. Europa har brug for det, som Kommissionen netop ikke foreslår: reel klimahandling, grøn og klimavenlig politik og en socialt retfærdig omstilling, som kan forbedre Europas konkurrenceevne. Så jeg synes, at forslaget trænger til en revision. Det skal tilbage til tegnebrættet.
Letizia Moratti (PPE). – Signora Presidente, signor Commissario, onorevoli colleghi, la salute della nostra industria è fondamentale per garantire un'Europa forte a livello globale.
Con 32 milioni di lavoratori diretti e il 65% delle attività di ricerca, l'industria genera innovazione e occupazione. Ma negli ultimi trent'anni la quota dell'industria sul PIL è diminuita di oltre cinque punti. Sono in gravissime difficoltà industrie come l'automotive, la chimica, l'acciaio ed altre ancora. Ci stiamo deindustrializzando.
In un mondo fortemente competitivo, incerto e con regole non uniformi, dobbiamo proporre soluzioni più favorevoli all'industria, ai lavoratori, ai cittadini.
Il Clean Industrial Deal è un segnale di cambiamento ma dobbiamo essere più ambiziosi: abbassare i costi dell'energia, eliminare la concorrenza sleale, tornare sui nostri passi quando le decisioni prese sono sbagliate.
Dobbiamo impegnarci di più per crescita e competitività per sostenere il nostro welfare, il migliore al mondo.
Nicolás González Casares (S&D). – Señora presidenta, el Pacto por una Industria Limpia tiene el potencial de ser un motor de transformación que fortalezca la industria europea. Mientras en otros lugares promueven la inestabilidad, nosotros tenemos que caminar firme a través del Pacto Verde Europeo como la única estrategia de crecimiento posible.
Algunos están promocionando aquí la vuelta a los combustibles fósiles, al gas, que fue verdaderamente el problema que lastró nuestra competitividad en los últimos años aumentando los precios de la energía. Por eso, cuando estos grupos hablan de promover de nuevo los fósiles, realmente quienes se frotan las manos son Putin y Trump. Por lo tanto, nosotros debemos continuar apostando por una energía limpia —preferiblemente renovable— y apostar por las interconexiones. Además, la financiación es una condición imprescindible para lograrlo. Damos la bienvenida a los 100000 millones de euros, pero creemos que esto debe continuar en el nuevo marco financiero plurianual.
Miren, vivimos en un mundo hostil, pero no debemos hacer caso a la propaganda antieuropea. Valoremos nuestra posición favorable y lo que hemos construido. Nuestras condiciones de vida también forman parte de nuestra competitividad.
Aleksandar Nikolic (PfE). – Madame la Présidente, l’Europe a tout inventé ou presque: la voiture, le téléphone mobile ou encore, plus récemment, le web. Pourtant, elle est en passe aujourd’hui de sortir de l’histoire, reléguée au rang de simple consommatrice des inventions des autres. Cela fait vingt-cinq ans que les gouvernements de mon pays, la France, suivent vos recommandations. Il y a vingt-cinqans, la France avait un excédent commercial. Nous avons aujourd’hui un déficit de 100milliards d’euros. Nous étions le cinquièmepays au monde en production industrielle. Nous sommes aujourd’hui le dixième.
Votre pacte pour une industrie propre est une hérésie idéologique de plus. Par exemple, vous voulez passer à 32% d’électrification d’ici à2030, mais vous fuyez la seule énergie capable de nous faire atteindre cet objectif: le nucléaire, à peine mentionné dans votre pacte. Nos industriels n’arrivent déjà plus à être compétitifs, mais vous continuez à leur imposer des objectifs hors-sol, comme la neutralité carbone en2050. En réalité, avec votre pacte, notre industrie ne sera ni propre ni sale: elle disparaîtra, et nous importerons des biens produits par des industries polluantes à l’autre bout du monde.
Diego Solier (NI). – Señora presidenta, señor comisario, si seguimos en esta dirección corremos el riesgo de que, para 2030, nuestras industrias hayan desaparecido y nuestra soberanía esté en manos de potencias extranjeras. Nuestra industria se deslocaliza, nuestras empresas cierran, nuestra competitividad desaparece... Lo único que les aportamos desde Europa es burocracia, trabas e impuestos asfixiantes.
Europa ha pasado de marcar el rumbo a quedarse atrás: antes nos imitaban, ahora nos superan. Mientras discutimos normativas, el liderazgo industrial y tecnológico se nos escapa de las manos. El Pacto por una Industria Limpia es una oportunidad, pero solo si actuamos con inteligencia: menos trabas, más inversión, energía asequible, industria fuerte.
No podemos permitir que la descarbonización sea un freno en lugar de un impulso. Europa siempre ha sabido reinventarse. Es el momento de recuperar el liderazgo, de marcar el camino y de construir un futuro próspero.
Martin Hojsík (Renew). – Vážená pani predsedajúca, štvrtina domácností na Slovensku je ohrozená energetickou chudobou. Účty za energie sú pre nich o rozhodnutí, či mať doma teplo alebo sa normálne najesť. Čo to má spoločné s čistým priemyslom? Viac, než si myslíte.
Riešenie energetickej chudoby je aj o čistom priemysle. Je aj o investíciách do obnovy domov. Tie prinášajú nielen nižšie účty za energie, ale aj nové pracovné miesta a príjmy štátneho rozpočtu. Zbavujú nás závislosti na plyne z dovozu – príčine, hlavnej príčine vysokých cien energií. Je o dostupnosti tepelných čerpadiel či lepšom využití geotermálnej energie. O sociálnom lízingu elektrických áut, ktorý spraví modernú elektromobilitu dostupnou pre bežných ľudí, nielen výhodou tých bohatých. Nie na úkor hromadnej dopravy, ale popri rozvoji.
Dohoda o čistom priemysle je príležitosťou pre lepšie využitie odpadu ako zdroja materiálu pre recykláciu a opätovné použitie namiesto zbytočného skládkovania a spaľovania. Neposielať na šrot cez pol sveta, ale recyklovať ho v Európe. Čistý priemysel je o nových pracovných miestach, prosperite, konkurencieschopnosti, bezpečnosti a, áno, aj o ochrane planéty, pretože inú nemáme.
Jüri Ratas (PPE). – Austatud president, head ametikaaslased, volinik! Ma olen olnud 4 aastat Eesti peaminister ja korduvalt uhkusega rääkinud, kui palju on Eestis head. Nutikas ja hästi haritud rahvas, ägedad digilahendused, avatud innovatsioonile, kiire majanduskasv. Viimased kolm aastat on olnud Eestile rasked. Sõda Ukrainas, Venemaa hübriidrünnakud ja ebakindlus. Energiahinnad on mitmekordistunud, tarbijahinnad kasvanud nelja aastaga nelikümmend neli protsenti. See on kahjustanud meie ettevõtete konkurentsivõimet. Olen veendunud, et meie tööstus vajab positiivset tõuget. Puhta tööstuse plaan võib vajaliku tõuke anda. Toetan tugevalt kättesaadava hinnaga ja kindla energiavarustuse tagamist Eestile. Euroopale on see hädavajalik. Sõjaohuga silmitsi seistes vajame väga suurt pingutust nii Euroopa ühise välispiiri ehitamisel kui ka kaitsetööstuse arendamisel. Ja kolmandaks, Eesti vajab rohkem tarku ja hästi tasustatud töökohti. Nutikad, osavad ja hästi haritud inimesed on meie panus. Euroopa peab saama seda ressurssi rakendada. Eesti vajab rohkem investeeringuid ja ükski Euroopa Liidu riik ei tohi meie plaanides jääda ääremaaks.
Bernd Lange (S&D). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Die Analyse des Clean Industrial Deals teile ich, allerdings fehlt mir ein bisschen die Konkretisierung. Sie haben richtigerweise gesagt, die Energiepreise, das ist ein zentrales Wettbewerbsmomentum. Heißt das, Sie wollen die Beihilfenregelung ändern? Heißt das, dass Sie eine Strompreiskompensation durchführen wollen? Also da möchte ich ein bisschen mehr Fleisch am Knochen haben.
Und dann auch die außenwirtschaftliche Absicherung. Wir haben immerhin 35% unseres Bruttoinlandsprodukts durch außenwirtschaftliche Beziehungen erwirtschaftet, auch da müssen wir gucken, dass man mehr defensiv sicherstellt. Zum Beispiel, wenn es jetzt Zölle aus den USA auf Stahl gibt, dass nicht mehr Stahl auf den europäischen Markt kommt, also dass man auch eine Safeguard‑Regelung schafft, aber auch offensiv sicherstellt, dass in fairen Partnerschaften Rohstoffe gewonnen werden können und vor allen Dingen grüner Wasserstoff hinreichend nach Europa importiert werden kann.
Isabella Tovaglieri (PfE). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, oggi, la Commissione ci propina l'ennesima strategia per rilanciare l'industria europea, dopo averla affossata con le sue stesse mani.
Eppure, nel vostro piano "Industria pulita" non riusciamo a ravvedere dei ravvedimenti sostanziali: confermate la folle corsa verso l'elettrico; sussurrate, appena, l'espressione "neutralità tecnologica" e snobbate bellamente l'uso del nucleare per fini civili.
In più, di fronte al tracollo dell'auto elettrica, anziché fare retromarcia sul Green Deal in modo del tutto incoerente, decidete di investire 850 miliardi di euro per costruire carri armati. Ma da quando i carri armati sono green?
E lo fate, peraltro, senza alcun mandato parlamentare e chiedendo, ancora una volta, enormi sacrifici a quei cittadini che, a causa delle vostre politiche scellerate, non riescono ad arrivare alla fine del mese.
Il problema è che, mentre qui dentro si perde tempo a giocare a Risiko, là fuori la Cina ogni giorno ci soffia quote di mercato e ogni minuto perso per salvare le nostre imprese è una pietra tombale sulla competitività europea.
(La Presidente toglie la parola all'oratrice)
VORSITZ: SABINE VERHEYEN վäԳپ
Piotr Müller (ECR). – Pani Przewodnicząca! Ja mam wrażenie, że wielu na tej Sali niestety nie przeszkadza to, że obywatele stają się coraz biedniejsi ze względu na wysokie ceny energii i ceny ogrzewania. Mam wrażenie, że wielu na tej Sali niestety też nie przeszkadza fakt, że w Europie upadają kolejne fabryki, a nasz przemysł się zwija. Ale co bardziej szokujące jest dla mnie: mam wrażenie, że na tej Sali na niewielu wrażenie robi wojna, która zbliża się do europejskich bram, ponieważ żeby ją wygrać, musimy być gotowi na to, aby przygotować nasze uzbrojenie, a do tego potrzebna jest stal. Czołgi nie są z kartonu, Szanowni Państwo. Jeżeli w Europie upadnie przemysł hutniczy, to nie będziemy mieli jak się zbroić. Dlatego pilnie potrzebujemy, aby wycofać się z systemu ETS, żeby zablokować wprowadzenie systemu ETS2, żeby wprowadzić po prostu pragmatyczną, a nie ideologiczną zieloną politykę przemysłową. I, Panie Komisarzu, o to do Pana apeluję. Liczę na francuski i europejski rozsądek.
Anna Stürgkh (Renew). – Frau Präsidentin, sehr geehrter Herr Kommissar! 400MilliardenEuro für fossile Brennstoffe fließen jedes Jahr aus der Europäischen Union. Auch heute, drei Jahre nach dem Start des Angriffskrieges Russlands auf die Ukraine, beziehen wir immer noch Gas aus Russland. Umso wichtiger, dass Energie im Clean Industrial Deal eine so wichtige Rolle einnimmt. Die Frage von einer vollständigen Energiewende, von einem resilienten, von einem sicheren und von einem nachhaltigen Energiesystem ist nicht nur eine Frage des Klimaschutzes.
Energiepolitik ist Sicherheitspolitik. Wir dürfen nicht länger abhängig sein von Autokraten und auch nicht von denen, die es gerne wären. Eine erfolgreiche Energiewende mit einem modernen, grenzübergreifenden Stromnetz sichert unsere Freiheit. Eine echte Energie-Union, wo das Baltikum von der Sonnenenergie Spaniens und Kroatien von der Windenergie aus der Nordsee profitiert: Das ist ein Schutzschild für unsere Wirtschaft, für unsere Gesellschaft– nicht mehr und nicht weniger.
Andrea Wechsler (PPE). – Frau Präsidentin, sehr geehrter Herr Kommissar Séjourné! Wir leben in einer Zeit tiefgreifender geopolitischer Umbrüche, und die Nachkriegsordnung, die uns so lange Stabilität und Sicherheit, aber eben auch Wohlstand gebracht hat, gehört ebenso der Vergangenheit an. In einer Welt voller Unsicherheiten ist eines klar: Europa muss in Sicherheit und Frieden, aber eben auch in wirtschaftlicher Stärke vereint sein, denn ohne eine starke Wirtschaft kann Europa seine Werte nicht verteidigen. Ohne industrielle Wettbewerbsfähigkeit bleiben wir abhängig, und ohne technologische Souveränität riskieren wir die Zukunft Europas. Sie wissen das, sehr geehrter Herr Kommissar, und deswegen sind Sie nach Baden-Württemberg gekommen, in das Herz der europäischen Automobilindustrie– und dafür noch mal herzlichen Dank.
Und jetzt gehen Sie mit dem Clean Industrial Deal einen wichtigen Schritt, und er greift viele der zentralen Forderungen der CDU und EVP auf: die Stärkung des Standorts Europas, die Förderung von Forschung und Innovation und die Garantie bezahlbarer Energie. Aber das reicht nicht. Europa braucht mehr Tempo bei der Umsetzung, mehr Pragmatismus, mehr Vertrauen in den Markt und seine Unternehmen. Die Zeit zum Handeln ist jetzt.
Sofie Eriksson (S&D). – Fru talman! Tack kommissionären! Jag noterar att en del så kallade patrioter här inne gärna agerar knähundar åt främmande makt. Men jag känner mig snarare äcklad av Europas beroende av galna gubbar i Ryssland, Kina, USA och andra ställen. Därför måste vi sluta vara beroende av deras gas och olja.
Den här förändringen gör vi inte för att vara snälla mot någon annan, utan för vår egen skull: för jobben, industrisamhällena och de högst verkliga människorna. Ska vi vara en producerande kontinent i framtiden, med bra villkor för arbetare, kan man inte klamra sig fast vid teknik som blir föråldrad. Trots detta hör vi extremhögern lova att pausa tiden eller helst spola tillbaka den.
Det är absurt och ett svek mot de som arbetar på bruken, på industrierna, de vars arbeten kommer att försvinna om EU-länderna försöker frysa tiden. Extremhögern sviker dem när de ljuger och säger att allt kan bli som det alltid har varit. Men det har aldrig varit som det alltid har varit. Fattar de inte det?
Michał Kobosko (Renew). – MadamPresident, Executive Vice-President, let me first congratulate you for coming up with this plan within the Commission's first 100days.
On a personal note, I had the chance to participate – perhaps as the only Member of the European Ϸվ – in President von der Leyen's presentation of the Clean Industrial Deal in Antwerp, in front of the Europe's top industry executives. I would sum up the room's reactions this way: well done for the first step.
But this is only the first step. We need to do much more to rebuild EU competitiveness, which is so vital to ensure our ability to defend ourselves in such a dangerous situation. To put it simply, we would not be able to defend Europe without the ability to produce steel, cement or pharmaceuticals on our continent. We need to focus on reducing energy costs for industry. Asking Member States to cut down their energy taxation cannot be our main and only response. We need European solutions and joint efforts to save our industries.
Dear Executive Vice-President, I encourage you to be bold and ambitious. This Ϸվ will support you.
Angelika Winzig (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar! Der Clean Industrial Deal verspricht Reindustrialisierung und Dekarbonisierung unter einen Hut zu bringen. Unsere europäischen Betriebe benötigen jetzt dringend unsere Unterstützung, denn sie kämpfen mit minimalistischen Wachstumsraten, hohen Energiekosten, starkem technologischem Wettbewerb, Überregulierung und mit einem spannungsgeladenen politischen Umfeld.
Ich kann den Grundsätzen Ihres Plans durchaus etwas abgewinnen, aber ich habe noch viele offene Fragen. Mit Sicherheit wird es wieder zu neuer Gesetzgebung kommen– bitte smart und ohne zusätzliche Bürokratie. Die Mitgliedstaaten sind aufgefordert, Steuern auf Strom zu senken und Körperschaftssteuersysteme neu zu gestalten sowie Genehmigungsverfahren umzusetzen; auch sie brauchen Ihre Unterstützung.Aber auch die Ausgestaltung des Gesetzes zur Beschleunigung der industriellen Dekarbonisierung mit Resilienz- und Nachhaltigkeitskriterien sowie die Schaffung einer Wasserstoffbank lässt für mich noch einige Antworten offen, die wir mit Sicherheit in Zukunft noch diskutieren müssen.
Wichtig ist, dass unsere Unternehmen jetzt Hilfe bekommen, die im Green Deal versprochen wurde, denn unsere Betriebe ...
(Die Präsidentin entzieht der Rednerin das Wort.)
Jens Geier (S&D). – Frau Präsidentin, Herr Vizepräsident Séjourné, verehrte Kolleginnen und Kollegen! Ich bedanke mich bei der Europäischen Kommission für die Vorlage dieses Clean Industrial Deals, und ich freue mich, dass die Kommission ernsthafte Schritte angekündigt hat, die Wettbewerbssituation der europäischen Industrie zu verbessern. Positiv ist, dass die Kommission einen Vorschlag aus einem Guss macht, anstatt das übliche Hickhack zwischen den Generaldirektionen entstehen zu lassen. Es wäre gut, Herr Séjourné, wenn die Kommission die Zeit der politischen Lösungen aus einzelnen Silos überwinden könnte. Ich bin mir aber nicht sicher, ob Teile der Industrie noch Zeit haben, bis die Maßnahmen der Kommission zu wirken beginnen.
Mit dem Vorschlag für Leitmärkte für dekarbonisierte Produkte wie zum Beispiel Stahl macht die Kommission einen wichtigen Schritt nach vorne, denn damit werden nicht nur stärkere nationale Beihilfen möglich, sondern auch öffentliche Beschaffungen an andere Kriterien gebunden. Aber wird denn das kritische Merkmal die lokale Produktion sein oder dekarbonisierte europäische Produktion? Deswegen, um das zu klären, brauchen wir jetzt sehr, sehr schnell das Beschleunigungsgesetz für die Endkarbonisierung der Industrie, so schnell wie möglich.
Oihane Agirregoitia Martínez (Renew). – Señora presidenta, señor vicepresidente de la Comisión, en este contexto de tensión y de amenazas continuas ya sabe que valoramos positivamente el Pacto por una Industria Limpia. Además, en Euskadi ya nos hemos puesto a trabajar en él, hemos tenido reuniones con el sector industrial para aprovecharlo. Así que hoy, teniendo en cuenta las últimas noticias y el contexto, queremos poner el foco en estos posibles aranceles del 25% para el acero y el aluminio, que podrían entrar en vigor este miércoles, y el Plan de Acción para la siderurgia que ha mencionado y que presentará la próxima semana.
Entiendo que en estos momentos estarán contemplando distintos escenarios en función de lo que pueda pasar en las próximas horas. Acabamos de saber que Trump también ha anunciado aranceles para Canadá, previstos para este miércoles, del 50%: los ha duplicado en las últimas horas. Por lo tanto, las preguntas son si hay margen para sorpresas para los aranceles europeos de aquí a las siguientes horas y cómo vamos a responder también en su caso.
Esa es nuestra preocupación en estos momentos, comisario, porque la competitividad de nuestra industria y la velocidad a la que va a poder descarbonizarse va a depender de ello también.
President. – I forgot to say that the catch-the-eye and blue-card procedures are closed already because we are really running out of time.
Susana Solís Pérez (PPE). – Señora presidenta, señor comisario, el Pacto por una Industria Limpia es una muy buena señal de que Europa está cambiando y hay un apoyo decidido a la reindustrialización. Son buenas noticias. Pero, en mi opinión, esto llega cuatro años tarde y, por eso, hoy quiero recalcar, primero, la urgencia, porque su éxito dependerá de cómo de rápidos seamos a la hora de implementar todas las acciones que hoy ha anunciado y esta hoja de ruta: desde la simplificación normativa hasta incentivar la demanda.
En segundo lugar, decisión. Necesitamos medidas más concretas y efectivas, porque el plan de energía asequible ya se queda corto para la industria electrointensiva, y muchas propuestas como reducir peajes, cargos e impuestos o invertir en redes son solo recomendaciones para los Estados miembros. Y en el caso de España, empeñada en cerrar las nucleares, me temo que no las seguirán.
En tercer lugar, reglas del juego justas. Urge actualizar todos los mecanismos de defensa comercial para que sean efectivos. Lo conoce usted muy bien porque sectores como el acero están en una situación insostenible.
Señor comisario, podemos hacerlo. Europa ha demostrado históricamente su capacidad para adaptarse y liderar en tiempos de cambio. Pero debemos actuar ya.
Jonás Fernández (S&D). – Señora presidenta, señor comisario, un apunte inicial para intentar ganar algo de optimismo: las previsiones para la economía europea es que creceremos este año un 1%. Es poquito, pero los Estados Unidos enfrentan una caída de la actividad en este primer trimestre del año superior al 2,5%. Así que ya sabemos lo que no debemos hacer y tenemos que centrarnos en lo que sí sabemos y en lo que la Comisión plantea con este informe: esta hoja de ruta que yo creo que es bienvenida por la mayoría de esta Cámara.
En cualquier caso, me gustaría hacer dos apuntes sobre el Pacto por una Industria Limpia, que creo que —como digo— es correcto y oportuno. El primero de ellos es la necesidad de mejorar los mecanismos de financiación. Si vamos a hacer política industrial en Europa no podemos hacerla de manera que la financiación sea descentralizada. Esto genera un grave riesgo para el mercado único. Yo creo que necesitamos pensar cómo financiarla. Y, en segundo lugar, y siendo de Asturias, esperamos el 19 de marzo ese Plan de Acciónpara el acero, tan necesario para territorios como el mío.
Aura Salla (PPE). – MadamPresident, the Clean Industrial Deal is not only about sustainability goals; it is about Europe's security and competitiveness. It's about resilience. A strong and sustainable industrial base means scaling up our economy and strengthening our defence industry. Without this, we keep being dependent on others.
Let's be clear: we needed to get rid of Russian fossil fuels yesterday. An industry that can't be produced at home can't defend the home. Europe's supply chains for critical raw materials must be secured. We must utilise our key resources better and expand circularity. When it comes to regulation, we must finally build the single European energy market, supported by a free market economy, and ensure that our companies can keep up in the global competition. Weak industry means weak defence. Let us choose to scale up our sustainable industry for our autonomy, a strong economy and strong defence.
Thomas Pellerin-Carlin (S&D). – Madame la Présidente, deux mots: écologie etéDzԴdz. Deux mots si proches, mais que beaucoup ici s’acharnent pourtant à vouloir opposer –notamment l’extrême droite, qui veut copier la politique de DonaldTrump. Je constate avec vous, mes chers amis, l’absence totale de chacun des eurodéputés du groupePfE de JordanBardella dans cette salle, en ce moment même, ce qui en dit long sur leur intérêt pour notre industrie.
Alors, mes chers collègues, commençons par nous mettre d’accord sur une vérité simple et basique: l’Europe est pauvre en énergies fossiles. Nous importons déjà 90% du gaz et 97% du pétrole que nous consommons. Notre Europe est pauvre en gaz et en pétrole, mais elle est riche en ressources renouvelables: le vent, le soleil, la géothermie, la puissance des mers et l’élément central, à savoir l’innovation et l’intelligence collective des Européens.
Nous, Européens du XXIesiècle, nous savons que l’écologie et l’éDzԴdz sont les deux faces d’une même pièce. Alors, oui: la sobriété, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la réparation et le recyclage sont les piliers de notre prospérité économique future.
Lídia Pereira (PPE). – Senhora Presidente, este não é o tempo para dúvidas que enfraquecem a nossa confiança. Este é, sim, o tempo de liderar a revolução industrial limpa, de recuperar a esperança e acreditar no futuro da Europa. É tempo de ter orgulho em sermos europeus.
O Clean Industrial Deal não é apenas uma oportunidade, é um compromisso com o crescimento e com a inovação, um compromisso de construir uma Europa que lidera na transição energética, que gera riqueza e cria empregos de qualidade. Uma Europa que inspira e se destaca no contexto global.
A indústria europeia foi sempre o motor do nosso progresso — agora temos a responsabilidade de descarbonizar para crescer. Este é o momento de agir, de avançar mais rápido, com mais determinação, é o momento de garantir que a aposta em tecnologias limpas impulsiona a economia, reforça a independência energética e cria novas oportunidades de emprego.
A Europa do futuro começa hoje com inovação, com visão, com ambição, e começa connosco, com todos nós.
Annalisa Corrado (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, disponibilità e costo di energia, materie prime, infrastrutture: queste le voci più importanti per qualunque impresa.
L'Europa arranca su questi fronti ed è giusto e positivo che il Patto europeo per l'industria pulita identifichi chiaramente la strada da prendere: transizione energetica, economia circolare, formazione, innovazione, lotta alle speculazioni.
Quello che ci preoccupa è che, senza gli strumenti comuni adeguati, un'efficace piano strategico si riduca a un bell'esercizio di stile. L'Europa è chiamata a compiere un balzo evolutivo verso una maggiore coesione sociale, comuni strategie e comuni investimenti.
Dovremmo avere il coraggio di parlarne: no, non solamente quando si tratta di armi ma anche quando parliamo di indipendenza energetica e autonomia strategica dell'industria. Davvero pensiamo che bastino le armi per avere la sicurezza? E anche se per assurdo bastassero, come pensiamo di costruirle pagando energia a prezzi folli dai Paesi dai quali vorremmo difenderci?
Non c'è difesa senza autonomia, non c'è autonomia e non c'è pace senza un'Europa forte, libera dai ricatti fossili, che parli con una voce sola: è tempo di prenderne atto.
Matej Tonin (PPE). – Gospa predsednica! V prejšnjem mandatu so bile evropske politike in gospodarstvo vodeno na temeljih ideološkega zelenega prehoda. Posledice so danes znane vsem.
V zadnjih letih so se cene električne energije in plina povzpele na rekordne ravni in kljub stabilizaciji ostajajo visoke.
Clean Industrial Deal, ki ga imamo danes na mizi, je pragmatičen odgovor na norosti zelenega prehoda prejšnjega mandata. Je premik k razumnemu zelenemu prehodu, ki je nujen, da lahko evropsko gospodarstvo in tudi prebivalstvo sploh preživi.
Da bo evropsko gospodarstvo lahko ne le preživelo, pač pa ostalo konkurenčno in relevantno, moramo zagotoviti naslednje:
Prvič, cenovno dostopno energijo, pri čemer mora energetska strategija Evropske unije temeljiti na raznoliki mešanici energetskih virov. Torej, poleg obnovljivih virov energije moramo vključiti tudi jedrsko energijo.
Drugič, bistveno moramo zmanjšati birokracijo in to ne postopno, ampak takoj.
Tretjič, zagotoviti je treba varnost, kajti vojna je najdražja. Tudi v interesu gospodarstva je, da je varnost Evropske unije zagotovljena.
Samo gospodarsko močan igralec je tudi geopolitično relevanten igralec.
Giorgio Gori (S&D). – Signor Presidente, signor Commissario, onorevoli colleghi, il Clean Industrial Deal mette bene a fuoco come la decarbonizzazione dell'industria europea debba conciliare sostenibilità, competitività e autonomia strategica.
Ci saremmo però aspettati più ambizione, in particolare su ciò che può essere fatto nel breve periodo: parlo in primo luogo del prezzo dell'energia. Per fare sì che i contratti di lungo termine diventino una prassi diffusa anche per le piccole imprese, servono strumenti di de-risking e di garanzia pubblica.
Non basta suggerire agli Stati membri di abbassare le tasse. Il punto è come si forma il prezzo dell'energia e come si trasferiscono agli utenti i benefici che derivano dalla diffusione delle rinnovabili.
Per questo occorre anticipare la valutazione di impatto sui mercati dell'energia a breve termine, anche perché i competitor delle industrie europee, oltre che pagare meno l'energia, possono contare su enormi sussidi.
Sulla concorrenza sleale, su come fronteggiare l'overcapacity, le risposte del Clean Industrial Deal non ci sembrano ad oggi sufficienti.
Spontane Wortmeldungen
Krzysztof Hetman (PPE). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Szanowni Państwo! Muszę przyznać, że przez ostatnie miesiące z coraz większym przerażeniem wsłuchiwałem się w głos europejskiego przemysłu, przede wszystkim przemysłu energochłonnego, który przedstawiał szereg problemów, jaki musi stawić czoła w obliczu radzenia sobie z ogromem przepisów i wymogów środowiskowych. Ważna jest walka o środowisko naturalne i chcemy, by Europejczycy oddychali czystym powietrzem. Ceną za to nie może być jednak uśmiercenie europejskiej produkcji przemysłowej. Skorzystałyby na tym tylko kraje trzecie, które z największą radością przejęłyby naszą rodzimą produkcję, co z kolei zachwiałoby nie tylko naszą konkurencyjnością, ale i bezpieczeństwem. Energochłonny przemysł wymaga pilnego wsparcia wobec borykania się z wysokimi kosztami energii, złożonymi regulacjami czy też nieuczciwą konkurencją globalną. Musimy, w celu zmniejszenia presji kosztowej na nasz przemysł, postawić na deregulację oraz wsparcie inwestycji. Czas dostosować się do zmieniającej się rzeczywistości, w której przede wszystkim musimy teraz stawiać nasze bezpieczeństwo oraz silną gospodarkę i odsunąć w czasie ETS2.
Idoia Mendia (S&D). – Señora presidenta, las personas son la clave del éxito de cualquier plan de acción industrial europeo. Invertir en personas es invertir en la competitividad de nuestro modelo económico e industrial. Nuestro objetivo debe ser continuar trabajando por empleos de calidad, con salarios justos y condiciones laborales buenas y seguras. La semana pasada conocimos la propuesta Unión de las Competencias, llamada a garantizar una ciudadanía europea formada y preparada a través del reciclaje y perfeccionamiento profesional para responder con éxito a las transiciones digital y ecológica.
Necesitamos fondos para apoyar a trabajadores y empresas en su transición hacia una industria limpia y digitalizada. Y para que este proceso pueda llevarse a cabo con éxito debe hacerse a través del diálogo social con los agentes sociales. Por ello, sería necesario contar con una Directiva para la transición justa que permita adelantarse a estas situaciones de transición.
Billy Kelleher (Renew). – Madam President, I welcome the publication of the EU Clean Industrial Deal. Just to say at the outset: I want to wish you well, Commissioner, in this particular endeavour. It is critically important that we do use decarbonisation as a growth pathway to ensure that Europe becomes competitive.
But there is just one specific area I want to hone in on, and that is the issue of sustainable aviation fuel. Aviation accounts for about 4% of our EU emissions. And if you look at it in the context of the transport sector, that would be about 14% of transport emissions inside the European Union.
Yet at the same time, sustainable aviation fuel – and reference to it in the Clean Industrial Deal – is very light, to say the least. So I really hope that there would be policies put in place to incentivise and encourage not only the innovation, but the production scale-up aspect of it as well.
There is demand for sustainable aviation fuel. The problem is that there is no supply. We have to incentivise supply and encourage supply. So we need policies underpinned in that, because it will require huge capital investment. But more importantly, if there is certainty in policy, then I'm quite sure the aviation sector would embrace it.
Majdouline Sbai (Verts/ALE). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, l’avenir de l’industrie sera écologique et social ou ne sera pas. Ceux qui disent l’inverse, ici, à l’extrême droite, mentent et le savent très bien, car les limites planétaires ne se manipulent pas comme on manipule l’information. Ce qui met en difficulté notre industrie, ce n’est pas l’écologie: c’est la concurrence déloyale et la dépendance aux énergies fossiles, qui plombe notre balance commerciale et constitue une fragilité coupable dans le contexte que nous connaissons. Il est urgent de protéger notre marché intérieur et de soutenir l’achat européen pour les besoins européens.
Cette année, les travailleurs de l’acier et de l’automobile annoncent 300000licenciements. Une entreprise ne devrait pas pouvoir distribuer des dividendes record une année et licencier l’année suivante. En France, on appelle cela la privatisation des profits et la collectivisation des pertes, ce qui crée un immense sentiment d’injustice et entraîne la montée des populismes. Il faudrait désormais conditionner le soutien à l’éDzԴdz et aux entreprises à la participation des salariés et des pouvoirs publics à leur gouvernance. C’est là la vraie nouvelle donne.
Marc Botenga (The Left). – Voorzitter, de Commissie komt met haar Clean Industrial Deal en beweert dan dat de oplossing is voor alles. Laten we naar drie cruciale factoren kijken: ten eerste de energieprijzen. De energieprijzen blijven hoog en u komt niet met een mechanisme dat garandeert dat er voor alle bedrijven een stabiele, lage prijs zal zijn. U komt niet met een massaal publiek investeringspakket waarvan we zeggen “we nemen dat in eigen handen en de controle over de energieprijzen wordt weer publiek”.
Ten tweede is er een ander probleem van het industriebeleid. Dat is dat we de laatste jaren heel veel publiek geld, belastinggeld, hebben gegeven aan bedrijven die dat in hun eigen zakken hebben gestoken, aan de aandeelhouders hebben gegeven zonder banen te garanderen in Europa. Ook op dat vlak schiet de Commissie tekort. Welke garanties zijn er voor de arbeiders, voor de werknemers?
Ten derde wilt u nu ook nog eens de sociale en ecologische verantwoordelijkheid van multinationals afzwakken wat betreft ruwe grondstoffen. Dat wil zeggen dat we meer plunderingen zullen zien in Oost-Congo, dat we Rwanda nog meer zullen aanmoedigen om daar de oorlog op te stoken. Dat is niet de oplossing. Wij hebben een publiek industriebeleid nodig.
Sander Smit (PPE). – Voorzitter, commissaris, de Commissie erkent eindelijk de problemen van onze noodlijdende industrie. De Clean Industrial Deal mag echter geen “clean out deal” worden voor onze industrie. Peperdure innovatieve plannen, maar zonder pragmatische oplossingen in deze onconventionele tijden. Een 90% CO2-reductiedoelstelling voor 2040 tegen 1600miljard euro per jaar is geen groene groei, dat is economische zelfvernietiging. Europese energieprijzen zullen op deze manier niet dalen, maar verder stijgen.
De industriële ruggengraat van Europa, van onze familiebedrijven wordt gebogen onder bureaucratische en prijsballast. Voorzitter, technologieneutraliteit. De verbrandingsmotor verdient eerherstel. Het is tijd voor een fundamentele herziening van de Green Deal. Niet de realiteit moet zich aanpassen aan Brussel, maar Brussel moet zich aanpassen aan de gewijzigde realiteit.
(Ende der spontanen Wortmeldungen)
Stéphane Séjourné, Vice-président exécutif de la Commission. – Madame la Présidente, je veux remercier tous les députés pour ce débat éclairant, qui montre qu’on doit encore progresser vers le consensus autour de la décarbonation de notre éDzԴdz. En réalité, depuis la guerre en Ukraine et la fin de l’approvisionnement en gaz russe à bas coût, notre stratégie de décarbonation est devenue une stratégie économique, puisque nous devons produire de l’énergie sur notre continent en réduisant les risques associés aux pays tiers. Nous devons aussi mettre les moyens nécessaires pour électrifier au maximum et accompagner nos entreprises et nos industries dans cette électrification. C’est une question économique, de compétitivité, mais aussi une question stratégique pour l’Europe. Quand j’entends un certain nombre d’orateurs, il y a probablement trois écueils dans lesquels la Commission ne tombera pas.
Le premier est de recréer de nouvelles dépendances à d’autres énergies ou à d’autres continents, ce qui pose un risque de fragilité économique et géopolitique. Le deuxième est de considérer qu’il faut tout nationaliser et tout planifier pour pouvoir faire descendre le prix de l’énergie. Il nous faut une feuille de route avec une analyse qui montre que nos entreprises pourront dégager des marges et donc être plus compétitives avec une énergie moins chère. Jusqu’à présent, je ne connais pas de système nationalisé qui permette une efficacité économique.
Le troisième –et, éventuellement, le quatrième– point que je voulais soulever, c’était la question des enjeux internationaux. Je pense que, dans un moment qui est agité d’un point de vue international –l’Europe est dans une situation complexe vis-à-vis des discussions et des menaces sur les droits de douane européens–, la réponse devra être globale. Elle est globale sur le volet compétitivité, et nous avons tenu à pouvoir aborder un certain nombre de sujets, tel le prix de l’énergie, qui s’avère être un facteur de compétitivité pour l’ensemble des industries européennes.
Dans ce cadre-là, je veux rebondir sur quelques interrogations qui ont été faites sur le prix de l’énergie et notre capacité à le garantir dans le cadre des PPA. Oui, la Banque européenne d’investissement servira de garante pour les PPA, pour pouvoir sécuriser et réduire les risques associés à ces PPA, qui se multiplient et qui sont une bonne chose, puisqu’ils retirent la volatilité du cours de l’énergie et permettent de sortir du cours du prix carboné de notre électricité les contrats de ce genre qui sont passés entre les producteurs d’énergie et les industriels. Cette question, en tout cas, sera au cœur de nos priorités pour donner de la visibilité, sécuriser l’approvisionnement et garantir des prix bas de l’énergie dans la période. C’est une mesure d’urgence, mais que nous souhaitons pérenniser et élargir dans les prochains mois et les prochaines années.
La réponse globale concerne le prix de l’énergie –je l’ai évoqué–, mais également la demande de produits décarbonés –je l’ai évoqué également sur la question des matières premières et de notre capacité à pouvoir produire de nouveau des matières premières en Europe. Oui, il faudra, à un moment donné, rouvrir des mines de matières rares, de terres rares et de matières premières en Europe, si nous ne voulons pas dépendre de partenariats, et éventuellement de mines qui font travailler des salariés dans des conditions que nous n’acceptons pas nous-mêmes, Européens. Ces partenariats ne seront pas conclus avec notamment des pays qui font travailler un certain nombre de travailleurs dans des conditions absolument désastreuses. Je pense notamment à la RDC: vu les conditions géopolitiques du pays, on avait, concernant diverses matières premières, plusieurs partenariats envisageables avec la RDC, et qui ne me le semblent plus aujourd’hui.
La voie à suivre pour l’Europe doit être la réduction des risques associés à nos matières premières, y compris en produisant en Europe. C’est comme l’énergie. Nous ne produisons pas de pétrole, nous ne produisons pas de gaz et nous avons un certain nombre d’instruments pour pouvoir être autonomes dans notre capacité à produire de l’énergie, dans ce moment qui est crucial, y compris pour notre industrie: prix de l’énergie, financements, ܱé et, enfin, formation et compétences, puisque ces plans sectoriels se font également avec les syndicats et les forces professionnelles. Nous les avons reçus, nous avons construit les plans sectoriels avec eux, que ce soit sur l’automobile, l’acier ou la chimie, et nous poursuivrons cette méthode de concertation et de co-construction des réponses, qui doivent correspondre à une réalité économique. Vous l’avez compris, notre objectif est d’accélérer la décarbonation pour des questions stratégiques, pour des questions de compétitivité, mais aussi pour rendre l’Europe plus forte dans ce moment complexe et incertain au niveau international.
Je viendrai prochainement en audition au Parlement européen dans les commissions ITRE, ECON, IMCO, JURI, ENVI et INTA, qui m’ont convié. Nous aborderons tous ces sujets dans le détail, et je remercie également les groupes politiques pour leur soutien.
Évitons de politiser le pacte vert. Il a probablement donné un certain nombre de sueurs froides administratives à nos entreprises, et nous essayons de régler cela. Mais, une fois encore, quand les sujets de notre stratégie économique et de nos objectifs climatiques se rejoignent, je crois que cela devrait réunir une très grande partie de cet hémicycle.
Die Präsidentin. – Die Aussprache ist geschlossen.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 178)
Lina Gálvez (S&D), por escrito. – La Delegación Socialista Española en el Parlamento acoge con satisfacción el Pacto Industrial Limpio, que tiene el potencial de ser el motor de transformación que fortalezca la industria europea. Mientras otras regiones del mundo enfrentan vaivenes políticos, confrontación e incertidumbre en sus políticas, la UE debe demostrar estabilidad y el Pacto Verde Europeo es y debe continuar siendo el pilar firme para la competitividad y la sostenibilidad.
Reindustrializar Europa con un modelo sostenible y competitivo solo será posible si garantizamos energía asequible para nuestras industrias y ciudadanía. Necesitamos más renovables e interconexiones para una Unión de la Energía real y mercados e instrumentos que reflejen esta asequibilidad para la industria.
Además, la financiación es una condición imprescindible. Es una buena noticia que este plan venga acompañado de recursos, pero debemos asegurarnos de que el próximo Marco Financiero Plurianual continúe en esa dirección. Necesitamos apostar por campeones europeos capaces de competir a nivel global. Este pacto es también una oportunidad para fomentar el sector de las tecnologías limpias para modernizar nuestra base industrial y mejorar nuestras condiciones de vida.
András Gyürk (PfE), íá. – Az európai ipar nehéz helyzetben van. Az elszabaduló energiaárak, valamint a Bizottság fojtogató túlszabályozása rossz befektetési és termelési környezetet teremtett az iparvállalatok számára és közelebb hozta a tömeges leépítések veszélyét. Az uniós vezetők által egyhangúlag elfogadott Budapesti Nyilatkozat ezzel számot vetve egyértelmű cselekvési tervet jelölt ki Brüsszelnek. A most bemutatott Tiszta Iparról szóló megállapodás, a pozitív célkitűzések ellenére, inkább egy kihagyott lehetőségként azonosítható.
Először, a Budapesti Nyilatkozattal összhangban, az iparpolitika középpontjában a versenyképességnek kell állnia. Ehelyett Brüsszel, a tagállamok döntését megkerülve, nem változtat a Zöld Megállapodáson, hanem újabb klímacélokat próbál az iparra és a vállalkozásokra kényszeríteni. Ez hibás megközelítés - a zöldítés nem mehet a versenyképesség rovására.
Másodszor, bár az ipar szenved a magas energiaáraktól, a Bizottság továbbra sem foglalkozik ezzel kellőképpen. A Tisztaipar-megállapodásban javasolt intézkedések elégtelenek az energiaárak szükséges mértékű letörésére. Ehhez leginkább a rossz szabályozások felülvizsgálatára és az energiaszankciók azonnali eltörlésére lenne szükség.
Harmadszor, a versenyképesség előmozdításához a bürokráciacsökkentés mellett az energia- és különösen a villamosenergia-infrastruktúra fejlesztésének fokozása szükséges. Fel kell gyorsítani az áramhálózati és elektromos töltőinfrastruktúra-beruházásokat, amihez az eddiginél erősebb támogatásra van szükség Brüsszeltől.
Ez így nem elégséges. A Bizottságnak vissza kell térnie a Budapesti Nyilatkozathoz, és annak mentén kell dolgoznia. Mi, Patrióták ezt követeljük.
Erik Kaliňák (NI), ídzԱ. – Vážené dámy a páni,
Clean Industrial Deal je prezentovaný ako veľkolepý plán na záchranu planéty a posilnenie európskeho priemyslu. No v skutočnosti? Je to ďalší drahý výstrel do tmy od bruselskej elity, ktorá ignoruje realitu našich národov.
Tento deal sľubuje zelenú budúcnosť, ale za akú cenu? Prísne regulácie a miliardové dotácie do vetra – doslova – zvyšujú náklady pre naše firmy, ktoré už teraz bojujú s konkurenciou z Číny a Ameriky. Tam si emisie neriešia, vyrábajú lacno a efektívne, kým my tu topíme peniaze daňových poplatníkov v byrokracii, solárnych paneloch a vrtuliach. Výsledok? Stratíme pracovné miesta, presunieme výrobu mimo EÚ a globálne emisie sa nezmenia – len sa presťahujú inde.
Pýtam sa vás: Koľko ešte zaplatíme za zelené ilúzie? Koľko fabrík sa musí zatvoriť, koľko ľudí prísť o prácu, kým si priznáme, že tento deal nie je riešením, ale problémom? My nepotrebujeme ďalšie ideologické experimenty – my potrebujeme pragmatizmus, konkurencieschopnosť a slobodu rozhodovať o vlastnej budúcnosti.
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Javi López (S&D), por escrito. – La Delegación Socialista Española en el Parlamento acoge con satisfacción el Pacto Industrial Limpio, que tiene el potencial de ser el motor de transformación que fortalezca la industria europea. Mientras otras regiones del mundo enfrentan vaivenes políticos, confrontación e incertidumbre en sus políticas, la UE debe demostrar estabilidad y el Pacto Verde Europeo es y debe continuar siendo el pilar firme para la competitividad y la sostenibilidad.
Reindustrializar Europa con un modelo sostenible y competitivo solo será posible si garantizamos energía asequible para nuestras industrias y ciudadanos. Necesitamos más renovables e interconexiones para una Unión de la Energía real y mercados e instrumentos que reflejen esta asequibilidad para la industria.
Además, la financiación es una condición imprescindible. Es una buena noticia que este plan venga acompañado de recursos, pero debemos asegurarnos de que el próximo Marco Financiero Plurianual continúe en esa dirección. Necesitamos apostar por campeones europeos capaces de competir a nivel global. Este pacto es también una oportunidad para fomentar el sector de las tecnologías limpias para modernizar nuestra base industrial y mejorar nuestras condiciones de vida.
César Luena (S&D), por escrito. – La Delegación Socialista Española en el Parlamento acoge con satisfacción el Pacto Industrial Limpio, que tiene el potencial de ser el motor de transformación que fortalezca la industria europea. Mientras otras regiones del mundo enfrentan vaivenes políticos, confrontación e incertidumbre en sus políticas, la UE debe demostrar estabilidad y el Pacto Verde Europeo es y debe continuar siendo el pilar firme para la competitividad y la sostenibilidad.
Reindustrializar Europa con un modelo sostenible y competitivo solo será posible si garantizamos energía asequible para nuestras industrias y ciudadanos. Necesitamos más renovables e interconexiones para una Unión de la Energía real y mercados e instrumentos que reflejen esta asequibilidad para la industria.
Además, la financiación es una condición imprescindible. Es una buena noticia que este plan venga acompañado de recursos, pero debemos asegurarnos de que el próximo Marco Financiero Plurianual continúe en esa dirección. Necesitamos apostar por campeones europeos capaces de competir a nivel global. Este pacto es también una oportunidad para fomentar el sector de las tecnologías limpias para modernizar nuestra base industrial y mejorar nuestras condiciones de vida.
Rosa Serrano Sierra (S&D), por escrito. – La Delegación Socialista Española en el Parlamento acoge con satisfacción el Pacto Industrial Limpio, que tiene el potencial de ser el motor de transformación que fortalezca la industria europea. Mientras otras regiones del mundo enfrentan vaivenes políticos, confrontación e incertidumbre en sus políticas, la UE debe demostrar estabilidad y el Pacto Verde Europeo es y debe continuar siendo el pilar firme para la competitividad y la sostenibilidad.
Reindustrializar Europa con un modelo sostenible y competitivo solo será posible si garantizamos energía asequible para nuestras industrias y ciudadanos. Necesitamos más renovables e interconexiones para una Unión de la Energía real y mercados e instrumentos que reflejen esta asequibilidad para la industria.
Además, la financiación es una condición imprescindible. Es una buena noticia que este plan venga acompañado de recursos, pero debemos asegurarnos de que el próximo Marco Financiero Plurianual continúe en esa dirección. Necesitamos apostar por campeones europeos capaces de competir a nivel global. Este pacto es también una oportunidad para fomentar el sector de las tecnologías limpias para modernizar nuestra base industrial y mejorar nuestras condiciones de vida.