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Srijeda, 2. travnja 2025.-Strasbourg

3. Europski akcijski plan za čelik i metale (rasprava)
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President. – The first item is the debate on the Council and Commission statements on the European Steel and Metals Action Plan ().

I would like to remind you that we continue with the test of the new format for this debate, so there will be no speaker list. After the first round of speakers on behalf of the groups, Members who received speaking time from the political groups or non-attached secretariat will be called to speak and will be reminded of their allotted speaking time.

Please keep an eye on the screen in the Chamber where the current speaker and the next three speakers will be displayed. When your name appears as upcoming speaker, I would like you to prepare and make your way to the rostrum.

The normal rules regarding blue cards and the catch-the-eye procedure will apply during the debate.

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Adam Szłapka, President-in-Office of the Council. – Madam President, Mr Commissioner, honourable Members, as we all know, the energy crisis has led to setbacks in energy-intensive industries such as aluminium, cement, steel, refineries, chemicals and ceramic tiles. These sectors are transitioning to clean energy solutions and adopting new business models, but share major common challenges for their competitiveness: high-energy costs, exposure to an unlevel playing field in international competition, investment needs and regulatory burden.

Over the last decade, the EU share of global steel production shrank to 7-8%, while primary aluminium production represents 3.8%. To reverse this trend, we need faster development of clean technologies, including in hard-to-abate sectors, and an expansion of clean technology manufacturing. It is a big challenge, but collectively we are assembling an urgent arsenal of tools.

The Competitiveness Compass, drawn up by the Commission in January, has put forward a number of actions which we are currently discussing in the Council. Those actions should help in closing the innovation gap with international competitors, enhance our security and reduce excessive dependencies.

The Clean Industrial Deal aims to address some of the challenges faced by EU manufacturers, including energy-intensive industries, and to promote clean tech and new circular business models, which will hopefully make it easier to meet the EU's decarbonisation objectives. This initiative includes targeted action plans for vulnerable sectors, such as the recently published Automotive Action Plan and the Steel and Metals Action Plan.

Our industries are facing burdens which hinder their competitiveness. To tackle these issues of labour and skills shortages of our industries, we now have the Union of Skills to ensure that people have the right set of skills to stay stay competitive. This requires equipping workers with the skills needed for the twin transition and for the industries undergoing transformation, including metal and steel.

President, honourable Members, Commissioner – recognising the sector's difficulties, our Presidency is intensifying work towards a strong industrial policy that will strengthen the competitive position of European companies and ensure economic security. In particular, we will invite in May EU ministers for competitiveness to discuss measures to address the situation of energy-intensive industries, including the steel and metal industries. A key focus will be reducing high energy prices by cutting dependence on costly imported fossil fuels and accelerating electrification through renewable and low-carbon energy sources.

I would also like to mention the international trade dimension, since the EU steel sector is affected by the lack of a level playing field. Global overcapacities, often supported by distortive subsidies, are on the rise. Also regrettable is the introduction by the US of a general 25% import tariff, which will affect the EU producers directly, given that the United States is traditionally an important market, but also indirectly as some steel products will be redirected to the EU.

The EU will continue to push for multilateral efforts to curb overcapacities in the sector, such as the Global Forum on Steel Capacity. But we should not hesitate to use all the trade tools at our disposal to robustly defend the EU industry.

Another key element in supporting the competitiveness of our industries is strengthening the circular economy in Europe. Recycling steel and aluminium can bring considerable energy savings – up to 95% for aluminium – and yet we see that increasing amounts of scrap metal are exported.

We are therefore looking forward to the measures announced by the Commission in its Steel and Metals Action Plan, particularly the proposal for the Circular Economy Act announced for the last quarter of 2026.

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Stéphane Séjourné, Vice-président exécutif de la Commission. – Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs les députés, je suis ravi d’inaugurer cette nouvelle méthode avec vous, et je n’ai pas besoin de rappeler ici combien l’industrie de l’acier et des métaux est au cœur du projet européen: au-delà d’ailleurs des aspirations à la paix et à une prospérité partagée, le projet européen a commencé par l’industrie de l’acier.

En ce jour particulier, que Donald Trump a appelé «Jour de la libération», le contexte économique et géopolitique nous donne à nouveau l’occasion de mesurer l’importance de l’acier et des métaux dans notre tissu industriel, non seulement pour notre prospérité, mais aussi pour notre sécurité collective.

Vous le savez, la Commission européenne a présenté, fin février, un pacte pour une industrie propre, avec un mot d’ordre clair: réconcilier compétitivité et décarbonation, car ce sont les conditions de la prospérité européenne. Le pacte pour une industrie propre propose une approche transversale, qui intègre parfaitement les enjeux de l’industrie de l’acier et des métaux. Sur l’énergie par exemple, rappelons que son coût représente 17% des coûts de production dans le secteur de l’acier et jusqu’à 40% pour celui de l’aluminium. Ces chiffres sont clairement problématiques pour notre compétitivité, compte tenu du prix de l’énergie en Europe.

À cela s’ajoute la concurrence effrénée, voire faussée, des pays tiers, tels la Chine et d’autres pays asiatiques ou du Moyen-Orient. Nous atteignons des niveaux de surcapacité mondiale jamais vus auparavant. Pour l’acier par exemple, cela représente plus de quatre fois et demie la consommation annuelle de l’Union européenne.

Tous ces défis exigent des mesures de soutien ciblées et ambitieuses de la part de l’Union européenne. Dans le sillage de la dynamique impulsée par le pacte, la Commission a donc présenté il y a quinze jours un plan d’action pour l’acier et les métaux, lequel a notamment été bâti sur la base de consultations avec les acteurs de l’industrie concernée, en particulier lors du dialogue stratégique engagé au début du mois de mars avec les partenaires sociaux et les industries concernés. Cette nouvelle méthode a d’ailleurs été reproduite sur l’ensemble des secteurs sur lesquels nous avons agi, en proposant des plans sectoriels.

Notre objectif est donc double: d’une part, à court terme, agir sur les facteurs de compétitivité, et d’autre part, à long terme, envoyer un signal pour déclencher les investissements nécessaires à la décarbonation, avec commeobjectif de moderniser notre appareil productif dans le cadre de ce plan. Parmi les chantiers auxquels s’attèle le plan figure évidemment celui de l’énergie.

Nous voulons apporter une réponse rapide à la volatilité des prix et aux difficultés d’accès aux réseaux, en ayant recours à des accords d’achat d’électricité, en réduisant les tarifs de réseau dans les États membres et en faisant preuve de flexibilité en ce qui concerne les taxes sur l’énergie.

Un deuxième point important que le plan aborde est la réforme visant à améliorer l’efficacité du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Dans le courant de cette année, la Commission publiera une communication concernant les exportations vers les pays tiers. Suivra ensuite une proposition législative visant à étendre le champ d’application du mécanisme et à mettre en place des mesures anticontournement complémentaires.

Notre plan d’action vise également à sauvegarder nos capacités de production européennes. Nous avons renforcé la clause de sauvegarde actuelle pour l’acier et, d’ici l’automne, la Commission présentera une nouvelle proposition qui prendra le relais à partir de2026 et mettra en place un dispositif toujours plus ambitieux, y compris pour l’aluminium, si cela est nécessaire le moment venu.

Quelques mots enfin sur la circularité: la Commission prend la question à bras-le-corps. Nous prévoyons notamment d’introduire des objectifs pour l’acier et l’aluminium recyclés. En outre, des mesures commerciales concernant les exportations de ferraille –lesscraps– sont également à l’étude. Ces exportations ont plus que doublé, ces dernières années, et il est important de garder, en Europe, une partie de cette ferraille, qui nous sert à rentabiliser un certain nombre de sites industriels et à faire baisser le prix et le coût de cette matière première. L’Union européenne s’est emparée de cette question, et nous serons également au rendez-vous.

Voilà, Mesdames et Messieurs les députés, dans les grandes lignes, l’esprit et la lettre du plan d’action sur l’acier et les métaux. Je sais que nous partageons la même préoccupation pour l’avenir du secteur et je me félicite, au nom de la Commission, que nous puissions en débattre aujourd’hui.

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Dennis Radtke, im Namen der PPE-Fraktion. – Frau Präsidentin, Herr Exekutiv-Vizepräsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! DerSteel and Metals Action Plan kommt spät. Ich hoffe, er kommt noch nicht zu spät. Wir haben als EVP jetzt mehr als anderthalb Jahre dafür gekämpft, weil die europäische und deutsche Stahlindustrie natürlich durch Überkapazitäten und extrem hohe Energiekosten gewaltig unter Druck stehen. Wir können nicht in unseren Sonntagsreden über Resilienz, über Unabhängigkeit von autokratischen Systemen sprechen und auf der anderen Seite mehr oder weniger tatenlos zuschauen, wie wir uns selbst in eine Situation reinmanövrieren, dass irgendwann Chinesen über die Frage entscheiden: Kann in Europa eigentlich überhaupt noch Energiewende und Nachrüstung stattfinden– und wenn ja, zu welchem Preis?

Deswegen ist es überfällig gewesen, dass wir jetzt diesenSteel and Metals Action Plan der Kommission auf dem Tisch haben. Aber umso wichtiger noch: nicht nur den Plan jetzt auf dem Tisch haben, sondern auch umsetzen, was dort aufgeschrieben worden ist. Wir brauchen– nicht nur mit Blick auf Trump, auch gerade mit Blick auf China– einen wirksamen Einsatz von Handelsschutzinstrumenten. Deswegen ist es auch so wichtig, CBAM nicht nur zu verschieben, sondern die zwei Jahre der Verschiebung auch dafür zu nutzen, die Konstruktionsfehler, die offensichtlich sind bei CBAM, jetzt auch zu korrigieren. Denn ansonsten werden wir uns mit diesem Instrument nur selber in den Fuß schießen.

Zugang zu bezahlbarer Energie ist elementar. Deswegen sind natürlich auch die Mitgliedstaaten gefordert, aber auch die Kommission muss da jetzt ihren Beitrag leisten. Wir brauchen auch ein modernes Beihilferecht. Dieses Beihilferecht ist ein Kind des 20. Jahrhunderts, um Protektionismus innerhalb der EU zu verhindern. Wir sind aber heute an einem Punkt, wo der Wettbewerb vor allen Dingen zwischen uns und anderen Teilen der Welt stattfindet. Deswegen brauchen wir ein Beihilferecht, was darauf auch Antwort gibt. Wir brauchen die Entwicklung von Leitmärkten für grünen Stahl. All das muss jetzt angepackt werden, denn grüner Stahl muss am Ende auch wettbewerbsfähig sein. Es muss auch Märkte dafür geben. Deswegen, Sie haben jetzt den Plan, bitte umsetzen. Wir werden als Parlament da weiter unbequem sein. Wir wollen Resilienz– und wir wollen den Erhalt von gut bezahlten und mitbestimmten Arbeitsplätzen in Europa.

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Dan Nica, în numele grupului S&D. – Doamnă președintă, domnule Séjourné, sunteți vicepreședintele executiv al Comisiei Europene și astăzi veniți cu o veste așteptată de sute de mii de lucrători din industria oțelului, a metalelor, deci inclusiv aluminiu pentru Uniunea Europeană. Și vreau să știți că acest semnal era mai mult decât așteptat, din mai multe motive:

În primul rând, prețurile nerezonabil de mari la energia electrică au făcut ca această industrie să devină necompetitivă.

În al doilea rând, importurile din țări din afara Uniunii Europene, care, evident, nu sunt purtătoare de taxe, nici de bioxid de carbon, nici celelalte taxe, fac ca piața Uniunii Europene să fie inundată de produse care sunt la prețuri mici, mult mai mici decât prețul normal.

Și a treia chestiune: în mod evident, faptul că noi exportăm 10 milioane de tone de deșeuri de fier și aluminiu în țări care ele însele interzic exportul de deșeuri, este cel puțin o naivitate, ca să nu folosesc un cuvânt care n-ar fi potrivit.

Această speranță pe care astăzi o aducem cu toții înseamnă și finanțare. Banca Europeană de Investiții trebuie să finanțeze combinatele de producere a oțelului și aluminiului din Uniunea Europeană și nu să aibă o atitudine care este o atitudine nepotrivită și mai ales, de neacceptat.

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Julie Rechagneux, au nom du groupe PfE. – Madame la Présidente, la sidérurgie européenne traverse une crise d’ampleur. En France, il ne reste que cinq hauts-fourneaux. À Dunkerque, 1500emplois sont en jeu et 1,8 milliardd’euros d’investissements décarbonés ont été suspendus. En Allemagne, ThyssenKrupp annonce 11000suppressions de poste et gèle à son tour des projets de décarbonation. Depuis2017, la production d’acier en Europe a chuté de 160 à 126millions de tonnes. Notre part dans le marché mondial est tombée sous les 8%, alors que celle de la Chine dépasse les 50%. Les surcapacités mondiales atteignent, elles, 600millions de tonnes, et, depuis le 12mars, les États-Unis imposent 25% de droits de douane sur nos exportations.

Face à cette situation dramatique, la Commission a prolongé les mesures de sauvegarde: des quotas d’importation sur 26catégories de produits, avec un droit additionnel de 25% une fois les volumes dépassés. Ce filet de sécurité est nécessaire, mais il ne constitue pas une stratégie sur le long terme. Le plan d’action sur l’acier et les métaux identifie les bonnes failles –énergie, dumping, investissements gelés–, mais il reste silencieux sur trois points primordiaux: comment produire de l’acier vert alors que le coût du carbone atteint déjà 10% du prix de vente? Comment tirer parti des surcapacités mondiales pour renforcer nos stocks et sécuriser nos approvisionnements? Enfin –et surtout–, comment réindustrialiser si l’on ne finance pas l’investissement initial ni la modernisation de nos sites?

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Elena Donazzan, a nome del gruppo ECR. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, l'Europa nasce nel carbone e nell'acciaio: un patto. Un patto di energia e un patto di costruzione, eravamo all'indomani della seconda guerra mondiale e oggi i temi sono i medesimi.

Ci occupiamo e dobbiamo trovare risposte per l'energia, a costi troppo alti per l'intero settore della produzione, e dobbiamo difendere la madre delle materie per la costruzione industriale, che è l'acciaio.

Abbiamo due veri problemi: come proteggere il nostro acciaio, come difenderlo, perché quando parliamo di sovrapproduzione parliamo di invasione, non di una sovrapproduzione nazionale. E, l'altro, come affrontare il tema dell'energia quando gli Stati membri sono diversi.

Questi sono i due gravi problemi che abbiamo, ma trovo soluzioni deboli, timide, Commissario Séjourné.

Le soluzioni devono invece essere molto più assertive, molto più chiare: dobbiamo certamente rivedere il CBAM, ma abbiamo perso l'occasione con la discussione sulle aziende energivore; dobbiamo fare in modo che la decarbonizzazione, che è un principio e un obiettivo che dobbiamo cogliere tutti, possa essere affrontata e accolta con una soluzione di neutralità tecnologica, non con un'unica via.

E quando parliamo di acciaio e di protezione dell'acciaio – ricordo che l'Italia ha un acciaio che viene prodotto per l'80% con forni elettrici, è un acciaio verde, direi verdissimo – eppure il nostro rottame esce e ritorna, magari dalla Turchia, con leggi ben diverse dalle nostre.

Allora c'è bisogno di maggiore chiarezza per difendere questo settore strategico per la ricostruzione, perché questo è un tema della nostra Europa.

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Christophe Grudler, au nom du groupe Renew. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, je salue la prise de conscience de la Commission européenne face à l’urgence que traversent nos filières de l’acier et des métaux. Ces matériaux sont stratégiques, ils sont au cœur de nos modes de transport, de nos technologies propres et de notre industrie de défense.

Nos sites de Dunkerque, Tarente, Liège ou Ostrava sont en difficulté, et des milliers de salariés attendent un soutien fort de l’Europe. Le problème est connu: des surcapacités mondiales massives, alimentées par les pratiques chinoises, inondent notre marché et menacent nos usines. Si ce dumping industriel n’est pas arrêté, il entraînera une désindustrialisation irréversible.

Les mesures annoncées sur les quotas et les sauvegardes vont dans le bon sens. Cependant, Monsieur le Commissaire, préparez-vous à aller plus loin. L’Europe devra prendre des mesures plus drastiques pour défendre nos aciéries, c’est une question de souveraineté économique et industrielle. Notre industrie ne pourra ni se défendre ni prospérer sans accès à une énergie abordable et compétitive. Nous avons besoin de solutions qui, sur le court terme, soient accessibles et stables.

Je vous propose trois choses, Monsieur le Commissaire. Tout d’abord, l’hydrogène bas carbone issu du nucléaire. Je me réjouis de voir qu’il est mentionné dans votre plan d’action, mais il faut aller plus loin et plus vite. Nous avons besoin de l’acte délégué, avec des contrats d’achat d’électricité nucléaire qui commencent bien en2026 –c’est là une demande très forte du Parlement. Ouvrons ensuite les enchères de la banque de l’hydrogène au bas carbone pour garantir un prix attrayant et compétitif. Enfin, j’attends beaucoup du futur acte législatif visant à accélérer la décarbonation de l’industrie. Si nous misons sur l’acier vert européen, alors il doit être prioritaire dans nos marchés publics et dans nos investissements. Pas question d’importer de l’acier à bas coût, sale, de l’autre bout du monde!

Nous devons choisir, subir ou défendre. Avec vous, je choisis de défendre l’acier européen, ses emplois et son avenir!

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Bas Eickhout, on behalf of the Verts/ALE Group. – Madam President, first of all, we really would like to thank the Commission for coming forward with the European Steel and Metals Action Plan, because this is a very important sector for the European economy. And probably today when tariffs are being announced by Trump, we will even have more issues with the industry.

And from our perspective, it's really very clear, the steel and metals industry is at a juncture. We are having competition with the oversupply from China. We have high fossil-energy prices and we still have a challenge of decarbonisation. They can be met together. They have to be met together. If Europe wants to be competitive for the future, if this industry wants to be competitive for the future, we need to put competitiveness and decarbonisation hand in hand. And that's the challenge for the industry.

And that's also why we think this action plan is very good because yes, we need grid access. Yes, we need to strengthen protection from overcapacity. We need to ensure demand for green products coming from this sector. And yes, we need to make sure that there is a fair transition. So all these elements we welcome very much in the action plan.

However, to be very honest, the action plan is not very actionable now. The first real actions more come in the fourth quarter of 2026 when we look at circular economy, for example, when we are looking at how to deal with recycled content, you will do a review by the end of 2026. There is no clear money in the proposal. It's also a lack of European coordination. So in that sense, we very much welcome the action plan, the analysis, all the elements in there. But now we need urgent action, action that needs to go faster than it's being put there.

And last but not least, also to the industry, we are there on your side to make sure you will get the investments to make this transition. But then also be sure that you are not increasing your share buybacks and dividends. This also means that the industry needs to invest in its people and not in its shareholders, and that's also important for a fair transition.

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Marina Mesure, au nom du groupe The Left. – Madame la Présidente, rappelons-le: l’acier, ce sont 306000emplois directs en Europe et une industrie absolument essentielle pour notre autonomie dans des secteurs clés comme l’automobile, le bâtiment ou la défense. Des régions entières dépendent de cette industrie. Je pense notamment à Dunkerque, où 1famille sur5 dépend de la sidérurgie. Pourtant, l’avenir de ce secteur est menacé. En France, ce sont les hauts-fourneaux dans leur ensemble qui risquent d’être délocalisés si l’on ne réagit pas vite.

Alors, de quoi souffre l’acier européen? Vous en avez parlé: de la volatilité des prix de l’énergie, de la concurrence déloyale permise par le libre-échange et des délocalisations massives malgré des milliards d’aides publiques reçues. Et que propose la Commission? De nouveaux accords de libre-échange, notamment avec les gros producteurs d’acier, tels l’Inde ou le Brésil –là justement où ArcelorMittal veut délocaliser–, et toujours plus de spéculation sur les prix de l’énergie en maintenant la libéralisation des marchés énergétiques.

Alors, si on veut sauver le secteur, effectivement, il faut aller plus loin, avec beaucoup plus de protectionnisme, avec une régulation des prix de l’énergie, en sortant du marché européen de l’électricité et avec des conditionnalités des aides publiques au maintien des emplois en Europe notamment.

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René Aust, im Namen der ESN-Fraktion. – Frau Präsidentin! In Deutschland und in Europa gibt es alles, was man braucht, damit unsere Industrie erfolgreich sein kann: Können, Köpfe, Technik und eine jahrhundertealte industrielle Tradition. Doch trotz dieser Stärken gerät unsere Industrie ins Hintertreffen. Nicht, weil unsere Leute schlechter geworden wären, sondern weil Brüssel unserer Wirtschaft immer neue Fesseln anlegt: Bürokratie, Energiepreise, Auflagen– gemacht von Leuten weit weg von der Praxis. Und jetzt kommt die EU-Kommission mit einem Aktionsplan für die Stahl- und Metallindustrie. Doch wie jeder Plan der EU-Kommission wird auch dieser keine zusätzliche Freiheit bringen, sondern neue Formulare. Keine Entlastung, sondern neue Hürden.

Wir, die fordern, für eine starke Wirtschaft zu kämpfen, fordern deshalb: Schluss mit Gängelung und weg mit den Blockaden! CO2‑Grenzausgleich, Zwangsarbeitsverordnung, Datenschutzgrundverordnung, Lieferkettenrichtlinie– all das klingt schön und ist gut gemeint, aber lenkt unsere Unternehmen weg von Innovation und Produktion hin zu Kontrolle, Papierkram und Bürokratie. Immer mehr Betriebe denken deshalb an Abwanderung. Nicht weil sie wollen, sondern weil sie müssen.

Ich will, dass Deutschland und ganz Europa wieder Orte sind, wo die Industrie gerne investiert und wachsen kann, wo Arbeitsplätze in unserer Heimat entstehen und nicht woanders. Wir haben das Potenzial, wir haben die Köpfe, wir haben den Fleiß. Das, was wir nicht haben, ist eine gute EU-Kommission. Geben wir endlich unserer Industrie die Freiheit, erfolgreich zu sein.

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Christian Ehler (PPE). – Frau Präsidentin, meine Damen und Herren! Ich glaube, in schwierigen Zeiten ist heute derSteel Act ein gutes Zeichen. Allerdings, wenn ich unsere Freunde von der AfD sehe, deren populistischen Freunde in Amerika die Welt in einen Protektionismus-Krieg führen, dann sieht man ja, was die industriepolitischen Versprechen der Rechten international bedeuten. Wenn Populisten in Amerika regieren, stürzen wir die Welt in einen Welthandelskrieg. Ich bin mal gespannt, wie dann in der Realität ihre Politik aussah. Ich will sie mir aber gar nicht vorstellen.

Letzte Woche hat die Kommission weitere Maßnahmen angekündigt. DerSteel Safeguard wird für die Laufzeit bis Sommer 2026 weiter gestärkt. Auch die Zusage– und jetzt wird es praktisch– der Kommission, Regeln für kohlenarmen Wasserstoff praktikabel und technologieneutral zu präsentieren, ist unverzichtbar als Signal für die Stahlindustrie und den Metallstandort in Europa. Ich schub da auch in Richtung Herrn Eickhout. Da hoffen wir auf die Unterstützung aller Parteien im Parlament, dass wir realistischeDelegated Acts bekommen.

Die seit Langem versprochene Exportlösung für CBAM muss schnell präsentiert werden und in ein Gesetz gegossen werden. Auch die mittlerweile seit 2020 angekündigten Leitmärkte für grünen Stahl dürfen nicht mehr länger politische Worthülsen bleiben. Auch da brauchen wir konkrete Vorschläge, werden sie aber auch selber vorlegen. Schlussendlich müssen wir auch an der Wettbewerbsfähigkeit von metallverarbeitenden Sektoren arbeiten. Es ist nicht geholfen, wenn Stahlarbeitsplätze auf Kosten der verarbeitenden Industrie erhalten bleiben. Aber das bedeutet einen neuen Realismus. Ich glaube, dafür ist heute der Startschuss gesetzt.

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Mohammed Chahim (S&D). – Madam President, the steel produced in Ijmuiden, Lulea and Donawitz is not just for Dutch, Swedish or Austrian cars, or the Austrian market. It moves in German cars, it sails in French ships and it travels in Italian trains. It even forms our beautiful five cent coins and, of course, Dutch bikes. We're all connected in Europe, and Europe thrives on a strong steel and metal industry.

The European Commission's plan for the industry is a good step forward, but in my opinion, sometimes a bit too isolated. We still treat each plan as if it stands alone. But industry does not work in vacuums – we need coordination – and neither should this action plan.

We need a broader vision by maximising synergies between sectors and creating lead markets – green lead markets. Green steel is costly, but with a strong green lead market, it becomes an investment, not a risk. Imagine European cars built on green steel. Imagine European windmills built on green steel. These prospects we can realise here. Let's forge them together.

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Tomasz Buczek (NI). – Pani Przewodnicząca! Opublikowany przez Komisję Europejską plan działania w zakresie stali i metali pokazuje jak w soczewce nadciągający armagedon upadającego przemysłu. W 2017 roku europejskie huty wyprodukowały 160 mln ton stali, a w roku 2023 było to już zaledwie 126 mln ton. Potencjał produkcyjny europejskich hut jest dzisiaj wykorzystywany zaledwie w 65 procentach. Komisja Europejska w tym dokumencie przyznaje, że sytuacja jest dramatyczna, ale mimo to dalej fanatycznie brnie w dekarbonizację. Szczytem głupoty jest powrót do dawno wycofanych technologii, takich jak hutnicze piece elektryczne. Kosztem społecznym tej polityki są tysiące zwolnionych pracowników i zapowiedziane dalsze ucieczki przedsiębiorstw z tego sektora z naszego kontynentu.

Bruksela widzi i rozumie, a jednocześnie nie zamierza w najmniejszym stopniu ustąpić z polityki zielonego błędu. Z tego dokumentu wynika jednak bardzo smutna prawda. Komisja Europejska nie zamierza ratować sektora stalowego. Ratować chce jedynie swój wizerunek, a konsekwencjami utraty przemysłu i miejsc pracy chce obciążyć kraje członkowskie. Komisja Europejska wznieca pożar i zachęca państwa członkowskie do jego ugaszenia. Dziękujemy wam za takie rady.

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Beatrice Timgren (ECR). – Fru talman! Stål- och metallindustrin är själva ryggraden i vår industriella konkurrenskraft. Men i stället för att skapa förutsättningar driver vänstersidan på ännu mer klimat- och miljöregler, högre energipriser och ännu mer byråkrati.

Vi behöver inte nya visioner. Vi behöver verklighetsförankrade visioner. Vi måste vara självförsörjande på kritiska material, annars riskerar vi att bli utkonkurrerade av Kina. Vi måste ha låga energipriser, rimliga klimatmål och vi måste se till att vi är självförsörjande. Vi behöver inte nya klimatmål som slår ut vår industri innan några alternativ finns.

Ja, grönt stål kan vara jättebra, men det måste vara konkurrenskraftigt. Vi har ju sett hur det har gått med olika politiska projekt, där man har pumpat in massor av skattepengar som senare visar sig gå upp i rök. Vi måste satsa på teknikneutralitet. Vi måste minska regelbördan. Så kan vi bli konkurrenskraftiga.

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Oihane Agirregoitia Martínez (Renew). – Señora presidenta, señor vicepresidente, señor ministro, el Plan de Acción Europeo para el Acero y los Metales ha sido bien acogido por el sector industrial del acero. Y no vamos a ser nosotros y nosotras quienes digamos lo contrario.

Pero sí, hoy, desde aquí, queremos hacer tres peticiones concretas en las que debemos insistir.

La primera de ellas es la que está relacionada con el precio de la energía y con mejorar las redes e infraestructuras. Hace un rato teníamos la ocasión de estar con el comisario de Energía, el señor Jørgensen, y le hemos pedido lo mismo. Deben trabajar ustedes juntos y les pedimos también que se hagan eco de las conclusiones del informe del Tribunal de Cuentas Europeo sobre este tema. Publicaban, ayer, distintas medidas. Necesitamos que empujen a los Estados miembros a que hagan las inversiones necesarias para que las industrias se descarbonicen.

La segunda de ellas es proteger nuestros productos. Hoy entran nuevos aranceles en vigor. Nos van a volver a afectar. Ha mencionado el MAFC y necesitamos trabajar en ello y hacerlo de forma rápida.

Y la tercera de ellas son incentivos inmediatos para aquellas empresas que lo están haciendo bien. Tenemos industrias que están invirtiendo en producir acero con bajas emisiones. En Euskadi estamos apostando ya por este tipo de inversiones, pero también estamos viendo cómo la inestabilidad está poniendo en riesgo y está ralentizando inversiones que son necesarias para avanzar en la producción baja en carbono. Y por ello lo que necesitamos es que desde la Comisión les apoyen ya.

Por lo tanto, insistir en la reducción de precios de la energía y en infraestructuras, en la protección de nuestros productos frente a la competencia desleal y en el apoyo a aquellas industrias y empresas que lo están haciendo bien con tecnología para la descarbonización.

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Sara Matthieu (Verts/ALE). – Madam President, six months ago, a major steel producer in my home country, Belgium, said that it would delay a EUR1million investment in green steel production. That's really a wake‑up call, because it's exactly that kind of investment that we need. Really, the switch to green, to recycled steel, that's a vital opportunity to create jobs while avoiding climate catastrophe. It's good to see that the Green Industrial Deal and the Steel and Metals Action Plan will indeed help to drive down the energy costs, the network tariffs, and to tackle, for instance, circumvention risks when it comes to CBAM.I'm very glad that Commissioner Séjourné mentioned the recycled content targets, but indeed we need them sooner than later.

I have to say, once again, that I'm also disappointed when it comes to the social dimension of the plan. There is no mention of social conditionality; there is no mention of the just transition. We really need to get the workers on board, so I'm counting on you to make that happen.

(The speaker agreed to take a blue-card question)

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João Oliveira (The Left), Pergunta segundo o procedimento «cartão azul». – Senhora Presidente, Senhora Deputada Matthieu, fez referência a um aspeto importante que tem que ver com os impactos sociais, mas queria colocar-lhe uma outra questão, que é a de saber se não vê com preocupação a concentração da capacidade de decisão política em relação a estas questões na Comissão Europeia sobre competências que são dos Estados.

Quando cruzamos este plano de ação com o Regulamento Matérias-Primas Críticas, por exemplo, nós percebemos que a Comissão Europeia pode impor aos Estados e às populações a extração, a exploração e a transformação de recursos, mesmo contra a sua vontade, mesmo contra o interesse do desenvolvimento nacional, mesmo contra interesses prevalecentes, nomeadamente do ponto de vista ambiental e social.

Isso não a preocupa nesta proposta da Comissão?

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Sara Matthieu (Verts/ALE), blue-card answer. – MadamPresident,dear colleague, I think it's very important that this Commission understands that the only way that this transition, this decarbonisation of our industry, is going to work is if it has a social component. Yes, some parts of it will be a Member State competence, but, for instance, when it comes to the handing out of European subsidies, where we need to do it to support our industries in that decarbonisation, it can't be a blank check. So for me, it's super important that the Commission does take this responsibility when it comes to social policy.

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Rudi Kennes (The Left). – Voorzitter, ArcelorMittal draaide vorig jaar een winst van 1,2miljard euro. In januari2024 kreeg de onderneming 850miljoen euro om haar productie koolstofarmer te maken. In november2024 kondigde de onderneming aan voornemens te zijn twee fabrieken te sluiten en banen naar buiten Europa te verplaatsen. Vlaanderen gaf ArcelorMittal 600miljoen euro voor de productie van groen staal, maar deze inspanning wordt nu uitgesteld wegens energieonzekerheid. Hierdoor zullen naar verwachting veel banen verloren gaan in Gent en Charleroi.

Moeten we ArcelorMittal echt nog meer geld geven, wetende dat de onderneming ermee zal doen wat zij wil? Het ontslaan van werknemers is een keuze. Bedrijven verkiezen altijd winst boven mensen. Dit is kapitalisme. De privatisering van strategische sectoren heeft al miljoenen banen gekost. Deze door de EU opgelegde hervormingen hebben niet gewerkt. De energie‑, auto‑en staalsector zijn aan elkaar verbonden. Er moet een industriebeleid komen waarin publiek eigendom en werknemers centraal worden gesteld. Bedrijven, niet mensen, moeten de transitie betalen door middel van belastingen. We moeten eisen dat multinationals hun winsten herinvesteren om een rechtvaardige transitie te waarborgen.

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Susana Solís Pérez (PPE). – Señora presidenta, antes de nada, permítame enviar un fuerte abrazo y todo nuestro cariño a las familias de los mineros fallecidos en Asturias. Les deseo una pronta recuperación a los heridos. Hoy este Parlamento les rinde homenaje.

Gracias, querido comisario Séjourné, por su involucración para tener por fin un plan para proteger el acero europeo. Ya era hora. Este sector, que es estratégico, llevaba demasiado tiempo reclamando soluciones a su crisis. Lo sé muy bien porque, en Asturias, al igual que en otras muchas regiones europeas, miles de empleos están en juego por la competencia desleal de otros países. Lo más urgente hoy es poner en marcha cuanto antes el nuevo instrumento para sustituir las salvaguardas actuales del acero, un sistema más ambicioso que ofrezca mayor protección, que alcance más países y productos y que tenga en cuenta el país de origen de la fundición.

También me alegra ver que la Comisión empieza a trabajar por fin en cerrar las lagunas del MAFC, el arancel en frontera, para evitar que se pueda eludir fácilmente y así proteger nuestras exportaciones. Eso sí, me preocupa que la aplicación de muchas medidas que se propone para reducir el precio de la energía, como la rebaja de peajes o de impuestos, dependa de la voluntad de los países.

Pero, sin duda, este es un gran primer paso y tenemos que aplicarlo cuanto antes, porque la competencia desleal no espera y las amenazas externas, como los aranceles de Trump, tampoco. Europa necesita una industria fuerte y, para eso, necesitamos un acero competitivo y con futuro. Actuemos y actuemos ya.

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Γιάννης Μανιάτης (S&D). – Κυρία Πρόεδρε, αγαπητοί συνάδελφοι, οι κύριες προκλήσεις που αντιμετωπίζει σήμερα ο ευρωπαϊκός τομέας χάλυβα και αλουμινίου είναι δύο: το υψηλό ενεργειακό κόστος και ο αθέμιτος ανταγωνισμός από τρίτες χώρες. Προκλήσεις που οδηγούν συχνά στο οριστικό κλείσιμο εργοστασίων και την απώλεια χιλιάδων θέσεων εργασίας.

Χρειαζόμαστε στοχευμένη βοήθεια μέσα από ένα ολοκληρωμένο ευρωπαϊκό σχέδιο δράσης. Η ευρωπαϊκή μεταλλευτική βιομηχανία έχει άμεση ανάγκη από πρόσβαση σε φθηνή και ανταγωνιστική ενέργεια και από πιο αυστηρή εφαρμογή των εργαλείων για την προστασία της από τον διεθνή αθέμιτο ανταγωνισμό, όπως είναι τα μέσα εμπορικής άμυνας της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Μόνο έτσι η ευρωπαϊκή μεταλλευτική βιομηχανία θα ξαναπαίξει καθοριστικό ρόλο στην ανθεκτικότητα, την οικονομική ασφάλεια, την ανταγωνιστικότητα και τελικά τη στρατηγική αυτονομία της Ευρωπαϊκής Ένωσης.

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Jadwiga Wiśniewska (ECR). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Przemysł stalowy jest fundamentem gospodarki. Plan Komisji Europejskiej na rzecz stali i metali w niewystarczającym stopniu odnosi się do wysokich cen energii dla przemysłu energochłonnego, które są konsekwencją unijnej, szkodliwej, ideologicznej polityki klimatycznej. Bez natychmiastowego zawieszenia systemu ETS zapowiedzi Komisji o niedrogich i bezpiecznych dostawach energii są pustymi sloganami. Powtarzam: zawieszenie systemu ETS jest konieczne. Bez tego branża nie przetrwa, a Europa straci kluczowy sektor tak istotny dla budowania europejskiej obronności. Najwyższy czas, żebyście Państwo to zrozumieli. Z czego będziecie budować czołgi, budować przemysł obronny, jak padnie przemysł stalowy?

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Letizia Moratti (PPE). – Signora Presidente, signor Commissario, onorevoli colleghi, 25 miliardi di euro è il valore dei prodotti siderurgici che l'Europa esporta ogni anno; oggi è a rischio la competitività, perché i nostri produttori saranno gli unici a dover sostenere il costo del carbonio, mentre i concorrenti dei paesi terzi ne resteranno esenti.

100 milioni di tonnellate di capacità siderurgica: è questa la quantità di acciaio europeo che rimarrà esposta alla concorrenza sleale, se permettiamo ai produttori internazionali di aggirare le normative ambientali imposte alle nostre imprese.

Dobbiamo agire con urgenza. Il piano d'azione europeo sull'acciaio è un primo passo per far fronte alla crisi della competitività siderurgica.

La decarbonizzazione del settore passa dal rottame ferroso: l'Europa deve agire per valorizzarne l'importanza e limitarne l'export.

Sull'energia dobbiamo fare molto di più. Durante l'ultima crisi i costi dell'energia hanno raggiunto i picchi dell'80% del totale di produzione e, all'inizio del 2025, si è registrato un nuovo aumento del 35%. Dobbiamo rafforzare i meccanismi di compensazione per le industrie energivore e riformare il mercato dell'energia.

È nell'interesse di tutti disaccoppiare il prezzo del gas da quello delle rinnovabili, con tariffe più prevedibili e meno esposte alla speculazione. Ridurre i costi e anche promuovere le nuove tecnologie, come la cattura del carbonio e le biomasse.

Dobbiamo far sì che la siderurgia, industria fondamentale del nostro continente, contribuisca ancora alla crescita europea.

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Marie-Pierre Vedrenne (Renew). – Madame la Présidente, Monsieur le Vice-Président exécutif, Monsieur le Ministre, chers collègues, l’acier représente le fondement du projet politique européen, qui fut une coopération pour la paix et la reconstruction économique de notre continent. Cette matière première reste la base d’une industrie historique, qui doit demeurer une industrie d’avenir et a une incidence sur de nombreuses autres activités économiques. Ce secteur constitue un socle de près de 2,6millions d’emplois –directs, indirects et induits.

Monsieur le Vice-Président exécutif, vous avez présenté le plan pour l’industrie, pour l’acier et les métaux. C’est une bonne chose, tout le monde l’a ici souligné. Notre mobilisation collective est capitale pour cette filière stratégique, qui affronte de nombreuses menaces, et pour qui il est nécessaire de relever de nouveaux défis.

Nous devons ainsi protéger nos capacités industrielles et développer une production dans le cadre européen, ce qui implique une baisse du prix de l’énergie. Monsieur le Vice-Président exécutif, maintenir des mesures de sauvegarde est de votre responsabilité, surtout depuis l’offensive commerciale de Trump. Empêcher les importateurs de contourner les mesures de défense commerciale est un défi sur lequel nous attendons aussi une action déterminée de votre part.

Lutter contre les capacités chinoises est une priorité, et à l’heure où je reviens de Pékin, cher Stéphane, je mesure encore plus l’urgence d’un instrument spécifique, qui ne peut plus se faire attendre, et pour lequel nous exigeons une initiative forte de la Commission européenne –pas seulement des annonces!

Monsieur le Vice-Président exécutif, vous l’avez dit: l’acier est plus que jamais un fondement de l’Union européenne. Alors, nous ne pouvons pas le laisser dans le passé.

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Jens Geier (S&D). – Frau Präsidentin, Herr Minister, Herr Exekutiv-Vizepräsident Séjourné, Kolleginnen und Kollegen! Ich bedanke mich für die Vorlage des Stahl-Aktionsplans bei der Kommission, den ich zusammen mit vielen Kolleginnen und Kollegen lange gefordert habe. Sie hatten aber auch bereits, Herr Séjourné, eine gute Vorlage; und für die bedanke ich mich bei IndustriALL und bei Eurofer, und freue mich, dass ich bei der Erstellung dieses Entwurfs für einen Aktionsplan helfen konnte.

Dieser Aktionsplan hat einige gute Seiten. Die Probleme sind erkannt und adressiert, z.B. die notwendige Schärfung unserer Handelsinstrumente. Ich freue mich insbesondere über die Zusicherung einer Nachfolgeregelung für die sogenannten safeguards ab Mitte nächsten Jahres. Und auch die Schwächen des CBAM, der Grenzabgabe für Kohlenstoff, sind erkannt und sollen beseitigt werden.

Was ich nach wie vor nicht so gut finde: Wir haben ein Strommarktdesign in Europa, das einen Industriestrompreis bisher nicht zulässt, sondern er muss weiterhin von Mitgliedstaaten beantragt werden, um dann in Brüssel von der Kommission nach längst veralteten Kriterien geprüft zu werden. Und deswegen meine Bitte an Sie, Herr Séjourné: Prüfen Sie bitte sehr genau und sagen Sie uns doch bitte, ob die Kommission hier noch einmal anpacken wird. Und jetzt umsetzen, umsetzen, umsetzen, denn Stahl ist Zukunft.

(Die Präsidentin entzieht dem Redner das Wort.)

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Michael Bloss (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, Herr Exekutiv-Vizepräsident, sehr geehrte Kolleginnen und Kollegen! Vor einem Jahr hatten wir über 50Betriebsräte von der Stahlindustrie ins Europäische Parlament eingeladen und deren Botschaft war klar: Sorgt dafür, dass die Modernisierung zu grünem Stahl gelingt. Nur so hat die Stahlindustrie in Europa eine Zukunft. Genau so ist es! Machen wir uns nichts vor. Im Preiskampf mit billigem fossilen Stahl aus der Türkei und China– da werden wir nicht gewinnen. Wir müssen Dinge können, die die anderen nicht können. Und das ist, grünen Stahl herzustellen.

Dieser Industrieplan– der reicht dafür nicht aus. Es fehlen konkrete Maßnahmen. Wir brauchen jetzt Leitmärkte für grünen Stahl, verbindliche Quoten für Stahl aus Duisburg in den Windrädern in der Nordsee. Wir brauchen jetzt Sicherheit für Unternehmen, die modernisieren wollen, nicht erst in einem Jahr. Ich möchte, dass die Betriebsräte weiter Arbeit haben, dass auch ihre Söhne und Töchter in der Stahlindustrie arbeiten können, wenn sie das wollen. Das geht, wenn wir jetzt handeln, die Gesetze auf den Tisch legen und in die Modernisierung investieren. Deshalb, Herr Exekutiv-Vizepräsident, Beeilung, die Welt wartet nicht auf uns.

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Angelika Winzig (PPE). – Sehr geehrte Frau Präsidentin, Herr Exekutiv-Vizepräsident! Ja, unsere europäische Stahlindustrie leidet. Aber gerade heute, an diesem für die Industrie so düsteren Tag, möchte ich auf ein engagiertes Beispiel der österreichischen Stahlindustrie hinweisen. Ab 2027 gehen am Standort Linz und Donawitz je ein grünstrombetriebener Elektrolichtbogen in Betrieb– bis 2029 können dadurch bis zu 30% CO2‑Emissionen gegenüber 2019 eingespart werden. Wir reduzieren damit 5% der jährlichen CO2-Emissionen in ganz Österreich. Bis 2050 strebt das Unternehmen Voestalpine eine Net-Zero-Stahlproduktion an.

Daher ist es wichtig, offene Fragen wie die Zuteilung von ETS-Zertifikaten nach 2034 zügig zu klären. Nur so können unsere Unternehmen langfristig planen, in Innovation und Dekarbonisierung investieren und Arbeitsplätze sichern.

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Nicolás González Casares (S&D). – Señora presidenta, señor comisario, no puede existir seguridad en Europa sin acero o aluminio europeos. Aluminio que, por ejemplo, se hacía o se hace en A Mariña (Lugo).

Los antieuropeos que aquí se sientan celebran hoy el «Día de la Liberación», rindiendo pleitesía a Trump, que impone brutales aranceles a nuestra industria, y al mismo tiempo quieren perseverar en nuestra dependencia fósil como buenos cachorros de Putin que son. Ninguno de esos es el camino de nuestra industria.

Este Plan es un buen punto de partida pero quiero hacer tres propuestas, señor comisario, y un recordatorio. En primer lugar, medidas de salvaguardia más allá de 2026 y un MAFC eficaz. En segundo lugar, apoyar la demanda de acero verde con incentivos europeos. En tercer lugar y muy importante, energía estable y asequible desacoplando los precios de la electricidad de los precios del gas. Y un recordatorio: la transición energética justa hacia renovables y la competitividad son dos caras de la misma moneda.

Cualquier vuelta atrás será un error garrafal también para estas industrias.

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Ondřej Krutílek (ECR). – Paní předsedající, vážený pane komisaři, ocel je strategická surovina, to si tady nemusíme připomínat. Je potřebná nejenom k tak skloňované zelené transformaci, ale třeba i k dobudování obranných kapacit, které nutně potřebujeme. Evropský ocelářský průmysl proto nesmí zůstat trčet v koutě. Zmíním dva elementy, které považuji na akčním plánu za důležité. První věc – šrot. Cenná surovina, kterou nesmyslně a masivně vyvážíme mimo Evropskou unii. Komise mu správně přikládá význam, ale s nejúčinnějšími kroky plánuje přijít až později. Nechápu proč, pane komisaři, přijďte s těmi kroky okamžitě. Věc druhá – balvan ETS. Vnímám některá pozitivní opatření, ale netuším, jestli bude vůbec fungovat CBAM. Potřebujeme proto jistotu alespoň tady. Proto znovu, pane komisaři, naveďte ceny povolenek do rozumného koridoru, protože pokud budou v rozumném koridoru, pak nejenom že snížíme cenu elektrické energie, ale zároveň budeme motivovat oceláře k tomu, aby skutečně dekarbonizovali.

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Juan Ignacio Zoido Álvarez (PPE). – Señora presidenta, señor comisario, dos mil millones de toneladas. Esta es la cantidad de acero que se ha llegado a producir en el año 2024. Un auténtico tsunami de metal que, lejos de reducirse, se prevé que aumente unos ciento cuarenta millones adicionales el año próximo. Una sobrecapacidad desorbitada que ha derrumbado los precios y está dinamitando el mercado europeo.

Y, por si fuera poco, los Estados Unidos han reactivado sus aranceles y países como Turquía, Canadá o Sudáfrica han impuesto nuevas barreras comerciales. Medidas proteccionistas que van a contribuir a redirigir este exceso de oferta hacia el mercado europeo, socavando todavía más la competitividad de nuestros productores.

Por eso creemos que el Plan de Acción propuesto por la Comisión es un paso en la dirección correcta, pero no es suficiente. No podemos seguir poniendo parches a una salvaguardia que no responde a la realidad actual del mercado. Necesitamos un nuevo instrumento que aporte soluciones estructurales a la crisis del sector y lo necesitamos ya.

Si seguimos esperando hasta mediados del año 2026, será demasiado tarde para muchas fábricas y para muchos de nuestros trabajadores.

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Tilly Metz (Verts/ALE). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, l’histoire du Luxembourg est marquée par l’industrie sidérurgique et métallurgique, et depuis1997 la production de l’acier brut est à 100% électrique. C’est à elle que le pays doit sa prospérité, et elle a fortement influencé l’économie, la société et le paysage luxembourgeois. Avec le siège mondial d’ArcelorMittal au Luxembourg, ce secteur reste un élément central du pays et pour l’Europe.

En effet, ce secteur est crucial pour la stabilité économique, la sécurité et l’indépendance stratégique de l’Europe, et il est également essentiel pour le développement des énergies renouvelables, pour la construction d’infrastructures durables ainsi que pour la production de véhicules électriques et de technologies liées à la défense.

Le secteur a cependant deux inconvénients: son empreinte carbone et les coûts énergétiques. Le développement des énergies renouvelables pour l’électrification est donc essentiel si l’on veut réduire les coûts énergétiques et rendre la sidérurgie durable tout en préservant des centaines de milliers d’emplois.

Alors oui, il faut agir. Il faut une politique cohérente à tous les niveaux pour atteindre les objectifs climatiques et pour la compétitivité du secteur.

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Elena Sancho Murillo (S&D). – Señora presidenta, señor comisario, el Plan de Acción Europeo para el Acero y los Metales es un paso adelante. Nos alegra el compromiso del Plan con la descarbonización y los incentivos para la demanda de acero verde. También apoyamos la expansión del MAFC a productos derivados, lo que será clave para proteger nuestra industria del dumping.

Pero aún queda mucho por hacer. Las salvaguardias comerciales actuales han llegado a su límite. La Comisión presentará un nuevo instrumento en el tercer trimestre para reemplazarlas. Pero no solo necesitamos que ese nuevo instrumento sea realmente efectivo, también necesitamos que se implemente ya. Las distorsiones del mercado y las nuevas medidas de los Estados Unidos exigen una acción más rápida y decisiva que la que ha propuesto la Comisión.

Tampoco podemos olvidarnos de los altos precios de la energía, que siguen siendo un gran obstáculo. Sin medidas urgentes para reducir estos costes nuestras inversiones en descarbonización van a seguir siendo bloqueadas.

La Comisión debe actuar con urgencia en estos puntos para garantizar la resiliencia y competitividad de nuestra industria y de los empleos que esta genera.

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Valentina Palmisano (The Left). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, oggi parliamo di industria siderurgica, di industria metallurgica, parliamo di acciaio e non possiamo parlare di Taranto.

Taranto è stata definita dalle Nazioni Unite "zona di sacrificio umano". Non è una esagerazione, è la realtà quotidiana di una città intera, devastata da decenni di inquinamento industriale: parliamo di bambini che nascono già malati, di tumori infantili in aumento; parliamo di lavoratori condannati da un sistema che li ha traditi. Un disastro sanitario che l'Europa non può più ignorare.

Noi sosteniamo con forza una decarbonizzazione verde, fondata sull'idrogeno verde e sull'innovazione pulita.

Ci rivolgiamo alla Commissione anche con una domanda chiara: perché dal 2013 è aperta una procedura di infrazione contro l'Italia e non si è ancora intervenuti? I trattati europei garantiscono il diritto alla salute, eppure sembra che a volte per Bruxelles valga più la produttività industriale rispetto alla vita dei cittadini.

La Corte di giustizia dell'Unione, tra l'altro, è stata chiara: l'Ilva deve chiudere se continua a inquinare. E quindi noi chiediamo di rispettare la sentenza: chiudere immediatamente l'area a caldo, investire nelle bonifiche e nella chiusura.

Basta promesse...

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Adam Jarubas (PPE). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! W październiku ubiegłego roku rozmawialiśmy na tej sali o kryzysie w branży stalowej i ten kryzys niestety nie zniknął. Nie zniknęły również jego przyczyny. Opracowanie planu działania dla sektora stalowego i metali jest krokiem w dobrą stronę. Cieszy, że nowa Komisja Europejska zauważyła problem kwestii braku ochrony przez opłatę graniczną węglową CBAM dla produktów eksportowanych, jak również problem żonglowania zasobami i zdecydowała się na zaadresowanie tych problemów w rewizji CBAM.

Przesuwanie zasobów nie jest jednak jedynym sposobem omijania mechanizmu CBAM, z którym trzeba się zmierzyć. Są również inne, choćby na przykład deklarowanie trudnego do weryfikacji udziału nieemisyjnych materiałów w importowanych towarach. Wydaje się również, że zgodnie z zaleceniami raportu Draghiego trzeba przemyśleć kwestię tempa wycofywania darmowych uprawnień połączonego z wdrażaniem CBAM oraz przeznaczenie tych uprawnień na inwestycje w sektorach, które te uprawnienia tracą.

Cieszy również, że Komisja zajęła się problemem dostępności i eksportu z Unii złomu metalowego. Ta kwestia wymaga natychmiastowego działania i wprowadzenia restrykcji eksportowych przynajmniej do tych państw, które blokują eksport złomu do Unii Europejskiej.

IN THE CHAIR: CHRISTEL SCHALDEMOSE
Vice-President

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Bruno Tobback (S&D). – Voorzitter, de Commissie legt in haar actieplan voor de staalsector de vinger op de wond, maar echte actie blijft voorlopig uit. Schroot in de EU houden om te recyclen is een terechte ambitie, maar de uitvoering ervan zal afhangen van de wetgeving inzake de circulaire economie, die we ten vroegste eind volgend jaar kunnen verwachten.

Elektrificatie wordt terecht naar voren geschoven als de enige weg naar concurrerende energieprijzen. De commissaris voor Klimaat, Nettonul en Schone Groei komt echter niet met heldere ideeën voor het verlagen van de energieprijzen, bijvoorbeeld door de impact van de gasprijs op elektriciteit te verminderen of de infrastructuur uit te bouwen om de beperking van hernieuwbare energie te vermijden, maar kiest in plaats daarvan juist dit moment uit om een volkomen nutteloos en technisch tegenstrijdig debat te lanceren over het verlagen van de klimaatdoelstellingen.

We moeten nu meer dan ooit duidelijk zijn voor onszelf. Met één oog vooruitkijken en met het andere naar het verleden zal niet ons helpen om investeerders in deze zwaar belaagde sectoren op een geloofwaardig pad naar de toekomst te brengen. Duidelijkheid, snelheid en vooral echte actie is wat we nu nodig hebben.

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Beata Szydło (ECR). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Panie Ministrze! Z przykrością stwierdzam, że ten plan niestety jest bezwartościowy. Dlaczego? Dlatego, że pomija ten najpoważniejszy powód, który przyczynił się do upadku przemysłu europejskiego, w tym również branży stalowej, czyli Zielony Ład. Państwo udajecie, że to nie Zielony Ład i regulacje wprowadzane właśnie poprzez tą ideologię klimatyczną, która jest forsowana w Unii Europejskiej, przyczyniają się do upadku branży przemysłowej. Chiny, Indie i inne państwa, które produkują tańszą stal, wysyłają ją do Europy i są zadowolone z naszej głupoty i naiwności, że my ciągle brniemy w tę ideologię. Bo na czym to polega? Zielony Ład powoduje ogromne koszty i katastrofę przemysłową, ale ciągle jest realizowany i ciągle przeznaczane są na niego kolejne miliardy. Teraz próbuje się te szkody naprawiać kolejnymi miliardami, które będą forsowane. A mimo to Zielony Ład jest cały czas realizowany. Tylko odejście od Zielonego Ładu może uratować przemysł i przemysł stalowy europejski.

(Mówczyni zgodziła się na pytanie zasygnalizowane przez podniesienie niebieskiej kartki)

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Petr Bystron (ESN), pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. – Dziękuję bardzo, Pani Szydło. Czy to Pani nie przypomina czasów komunizmu? Cały ten Green Deal i to jak oni z tym pracują?

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Beata Szydło (ECR), odpowiedź na pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. – To co jest największym problemem w tej chwili Europy i musimy się obudzić. Trzeba wreszcie powziąć refleksję, wyciągnąć również wnioski z historii. Dzisiaj Europa potrzebuje silnej gospodarki, silnego przemysłu. Ta droga, która została przyjęta przed przed kilkoma laty, prowadzi donikąd. O tym jest dzisiaj ta dyskusja. Państwo przygotowujecie plan naprawy tego, co sami zepsuliście. I będą te kolejne debaty, kolejne plany, a europejska gospodarka będzie w coraz gorszej kondycji, będzie upadała i ci, którzy na tym korzystają, będą zadowoleni. Dzisiaj przeznaczamy ogromne miliardy na Zielony Ład, a jednocześnie przeznaczamy kolejne miliardy na...

(Przewodnicząca odebrała mówczyni głos)

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Massimiliano Salini (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, io vorrei ringraziare sia il Ministro sia il Commissario per aver toccato decisamente tutti i punti cruciali per il futuro dell'industria siderurgica europea.

Del resto, il piano d'azione della Commissione europea non ne salta uno: è evidente che adesso la sfida riguarderà l'azione, come è già stato detto anche da altri colleghi.

I punti sono le misure di difesa commerciale: corretta la prospettiva di anticipare il momento di definizione dell'origine del prodotto al momento e al luogo in cui viene fuso l'acciaio, questo ridurrà molte pratiche elusive.

Dall'altro lato, il tema dell'acciaio cosiddetto green, quindi con l'utilizzo del rottame ferroso: limitare l'export del rottame ferroso, riaprendo la discussione sui materiali critici. È una battaglia che in Parlamento facemmo includendo in una lista secondaria rottame ferroso come materia prima critica, dobbiamo riattivarla.

E, infine, il tema del prezzo dell'energia. Entrare nell'ottica di adottare misure non temporanee ma sistemiche: c'è l'ipotesi del disaccoppiamento, come altre misure. Sicuramente il punto è quello di evitare che si ridimensioni l'effetto positivo della riduzione del prezzo derivante dalla produzione di energia elettrica da fonti rinnovabili.

Il punto finale, però, riguarda il rapporto con gli Stati Uniti, a mio modo di vedere: oggi si accende una polemica, si riaccende una polemica, non cediamo a quella polemica! Perché noi, di fronte alla minaccia cinese, abbiamo bisogno di una politica industriale condivisa all'interno dell'Occidente – Europa e Stati Uniti.

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Majdouline Sbai (Verts/ALE). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, avec ce plan, la Commission européenne tente d’endiguer la crise dans l’industrie de l’acier et de l’aluminium. Un exemple de cette crise: ArcelorMittal qui, après la fermeture de ces sites de Denain et Reims, a prévenu que l’ensemble de ses implantations européennes étaient menacées.

Monsieur le Commissaire, vous avez déclaré que l’Europe ne devait plus être un terrain de jeu pour des pays tiers. Pour que cela ne reste pas un vœu pieux, il y a plusieurs conditions.

Premièrement, protéger nos entreprises, réduire les importations, renforcer la lutte contre la concurrence déloyale de la Chine et le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.

Deuxièmement, privilégier le «Made in Europe» pour les besoins européens, en particulier dans l’industrie automobile, et le faire avec les régions, car l’industrie de l’acier, avec ses 500sites, est aussi une industrie régionale.

Troisièmement, participer aux décisions prises par les patrons de l’industrie sidérurgique, de manière à ne pas les laisser décider seuls, surtout quand nous investissons à leurs côtés dans l’acier vert.

Nous espérons que le plan portera ses fruits, d’autant plus qu’aujourd’hui il est nécessaire de ne pas se contenter d’endiguer des crises successives, mais d’avoir une stratégie durable pour notre industrie et d’impliquer pleinement les travailleuses et les travailleurs.

Catch-the-eye procedure

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Dariusz Joński (PPE). – Pani Przewodnicząca! Europejska Wspólnota Węgla i Stali zapoczątkowała ten wielki proces europejskiej integracji po II wojnie światowej, a dzisiaj branża stalowa oczekuje naszego wsparcia i pomocy. Nie tak dawno jak w lutym do Brukseli przyjechali przedstawiciele branży przemysłu hutniczego mówiąc o swojej dramatycznej sytuacji, o tym, że muszą wygaszać czasowo piece. I to dotyczy i polskiego Krakowa, i Dolnej Saksonii czy też hiszpańskiej Girony. Cieszę się, że podczas polskiej prezydencji Komisja Europejska przedstawia jasny plan pomocy dla stali, aby chronić miejsca pracy, aby obniżyć ceny energii, aby zwiększyć popyt.

Chciałbym zwrócić się do Pana komisarza z wielką prośbą. Musimy również zadbać o konkurencyjność. Nie może być tak, że te firmy ponoszą bardzo wysokie koszty emisji CO2, a firmy spoza Unii Europejskiej tego nie ponoszą i przez to firmy europejskiej są mniej konkurencyjne. Musimy chronić i pomagać, a nie karać.

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Jonás Fernández (S&D). – Señora presidenta, en primer lugar, extiendo mi solidaridad, apoyo y cariño a la familia minera de Asturias y León. La minería del carbón ha sido la historia de Asturias y ha acompañado al acero, que ha sido y sigue siendo el presente y esperemos que el futuro de nuestra región.

Por eso quiero, en segundo lugar, felicitar a la Comisión por asumir en primer término la necesidad de ofrecer un futuro a este sector, un horizonte. Y quiero agradecer este informe que ordena las medidas que tenemos que tomar, pero que, además de ordenar, necesita ya implementar. No podemos retrasarnos en debates y en discusiones.

He de decir que la revisión del MAFC, que la Comisión ha propuesto dentro del marco del paquete ómnibus, me genera serias dudas, porque abre vías o puede abrir vías de desintermediación del arancel. Celebro la actividad para reforzar la salvaguarda del acero, porque necesitamos protegernos de las importaciones de aceros baratos y de aceros marrones. El precio de la energía es clave. Y yo creo que es necesario insistir de nuevo en la mejora de las interconexiones energéticas para fortalecer el mercado único de la energía.

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Sebastian Tynkkynen (ECR). – Arvoisa puhemies, mikä oli koko Euroopan unionin pohjana? Se oli terästeollisuus, mutta kuinkas sen on sittemmin käynyt eurooppalaisten poliitikkojen käsittelyssä? Vihreällä politiikalla on kuritettu tätä teollisuudenalaa, joka on ollut eurooppalaisen yhteistyön perusta. Se on surullista.

Green Deal oli täysi fiasko. Sen päästörajoitukset kurittavat teräs- ja metallialaa, ja tehtaat kärsivät ympäri Eurooppaa. Paperilla hienolta kuulostaneet kasvutavoitteet eivät käykään toteen. Mitä EU keksii nyt? Myöhässä tulevan toimintasuunnitelman, kun työpaikat katoavat ja tuonti ulkomailta kasvaa? Mutta ei se poista ongelmaa.Ongelma on laajasti Eurooppaan jyrätty ylikireä vihreä politiikka, joka ajaa tuotannon entistä ahtaammalle ja antaa kilpailuedun muille. Eurooppalainen teollisuus ansaitsee kunnianpalautuksen.

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Brigitte van den Berg (Renew). – Voorzitter, ik wil de commissaris voor Klimaat, Nettonul en Schone Groei hartelijk danken voor zijn plan. Ik begrijp dat hij werkt met de middelen die hij heeft, maar is dat genoeg? Is het niet tijd om te pleiten voor een echte, geïntegreerde Europese energiemarkt? Is het niet tijd om alle staalfabrieken te vragen om een specifiek plan voor de toekomst van elke staalregio en om te bepalen waar we willen investeren in groen staal, de defensie‑industrie en schone technologie?

Wat heeft de commissaris nodig om de lidstaten ertoe te verleiden echt voor een Europese aanpak te kiezen? Wij horen dit graag, want wij willen hierbij helpen. Ook willen we weten waarop de plannen vastlopen.

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Ana Miranda Paz (Verts/ALE). – Señora presidenta, señor vicepresidente, la industria siderúrgica europea es fundamental para nuestra economía. También en mi país, en Galiza, donde puede afectar también la situación geopolítica. Por eso le pregunto: ¿cómo va a afectar al aluminio toda la imposición de aranceles del presidente Trump?

Es necesario, por tanto, proteger ese empleo de calidad. Me preocupa mucho la pérdida de puestos de empleo y le voy a poner un ejemplo: el caso de la empresa de aluminio Alcoa, una empresa que ha sufrido una seria regulación de empleo y que no cumple el plan de viabilidad en la fábrica de San Cibrao, en A Mariña de Lugo.

Cualquier negociación en futuros planes tiene que tener sin duda en cuenta al sector sindical y le voy a contar lo que está pasando allí: igual que les transmití a anteriores comisarios, quiero denunciar que esta industria se está desmantelando y que no se tiene en cuenta el futuro industrial de esa comarca. Pero el diálogo social está fuera porque se ha dejado fuera de ese diálogo social, por parte del Gobierno español y del Gobierno gallego, al principal sindicato de mi país, que es la Confederación Intersindical Galega. Lo han dejado fuera después de movilizaciones masivas y de la demanda del cumplimiento de inversiones y de viabilidad de la planta.

Cualquier plan europeo tiene que tener en cuenta el diálogo sindical, también el de las nacionespropias...

(la presidenta retira la palabra a la oradora)

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Μαρία Ζαχαρία (NI). – Κυρία Πρόεδρε, κύριε Yπουργέ, κύριε Επίτροπε, πώς μιλάτε για στρατηγική αυτονομία στα μέταλλα, όταν στην Ελλάδα, με τη συμμετοχή της Ευρωπαϊκής Ένωσης, έκλεισε η ΛΑΡΚΟ; Η μοναδική βιομηχανία στην Ευρωπαϊκή Ένωση που παράγει σιδηρονικέλιο, κρίσιμο για την πράσινη μετάβαση, οδηγήθηκε στην καταστροφή. Μια κυβέρνηση που για χρόνια κατέστρεψε αυτή τη βιομηχανία, ιδιώτες επιχειρηματίες που εγκατέλειψαν το εργοστάσιο συλημένο, και στο τέλος η Επιτροπή αντί να προστατεύσει αυτόν τον στρατηγικό πυλώνα, έβαλε πρόστιμο 1 εκατομμύριο ευρώ για παράνομη χρηματοδότηση, οδηγώντας τη ΛΑΡΚΟ σε οριστικό κλείσιμο και εκποίηση περιουσιακών στοιχείων. Εννέα μήνες τώρα χάθηκαν εκατοντάδες θέσεις εργασίας, εξειδικευμένο προσωπικό. Διαλύθηκε αυτό το ανεκτίμητης αξίας εργοστάσιο, και μια ολόκληρη περιοχή, η Λάρυμνα, βυθίστηκε στην ανεργία και την εγκατάλειψη.

Ζητώ επιτακτικά η Επιτροπή να ανακαλέσει άμεσα το πρόστιμο και να πιέσει την ελληνική κυβέρνηση για την επανεκκίνηση της ΛΑΡΚΟ υπό δημόσιο και κοινωνικό έλεγχο και για επαναπρόσληψη όλων των απολυμένων.«…»

(Η Πρόεδρος αφαιρεί τον λόγο από την ομιλήτρια)

(End of catch-the-eye procedure)

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Stéphane Séjourné, Vice-président exécutif de la Commission. – Madame la Présidente, tout d’abord je constate une forme d’unanimité et d’invitation à une application rapide. Cela tombe bien, c’est également l’ambition de la Commission: aller vite. Le contexte géopolitique international, en ce jour particulier que le président Trump a choisi d’appeler «Jour de la libération», nous invite également à l’urgence.

Il y a un sentiment d’urgence, mais ce n’est pas qu’un sentiment: pour le secteur de l’acier et des métaux, c’était là le dernier appel à un plan concret, organisé, structuré et qui touche l’ensemble des paramètres de compétitivité, de la sécurisation du secteur –avec nos instruments de défense commerciale– à la capacité, pour nous, de fournir un plan de développement sur le long terme à cette industrie.

Je voudrais revenir sur un certain nombre de points: d’abord, sur les déchets métalliques et la ferraille. Je l’ai dit, les exportations ont doublé ces dernières années. Nous sommes donc en train de travailler à des restrictions à l’export, si cela est nécessaire, dans les prochaines semaines ou dans les prochains mois. Nous avons en tout cas autour de cette dimension des enjeux importants, qui concernent notre capacité de production non seulement de l’acier, mais aussi d’autres types de métaux nécessitant des déchets métalliques, et donc de la ferraille, pour pouvoir être produits dans des conditions de compétitivité normales en Europe.

Pour ce qui est de l’acier à bas carbone, je compte sur le Parlement européen pour se pencher sur la révision des marchés publics que nous lancerons dans les prochaines semaines. Un autre enjeu important concerne la définition que nous ferons de l’acier à bas carbone. Cette définition, nous pourrons l’intégrer aux clauses des marchés publics, ce qui permettra aux pouvoirs adjudicateurs –communes, régions, États– d’inclure aux marchés publics des quantités d’acier européen.

Je rappelle ici aux parlementaires que les marchés publics représentent 14% du PIB européen. La modification de ces critères peut donc clairement créer la demande nécessaire pour remplir les carnets de commandes de nos aciéries, et cela, c’est une question de volonté politique. Je compte évidemment sur le Parlement européen pour soutenir la Commission dans cette démarche.

Je veux égalementrassurer du côté de la gauche et de TheLeft: il n’y a pas d’accord commercial prévu dans le domaine de l’acier, notamment en ce qui concerne les quotas. C’est tout l’inverse que nous faisons. Depuis le 1ᵉʳ avril –hier, donc–, nous avons restreint la clause de sauvegarde. Nous l'avons rigidifiée, ce qui aura comme conséquence de réduire d’à peu près 15% les importations d’acier en Europe dans les prochains mois. Nous protégeons le secteur de l’acier, nous organisons le plan de développement pour pouvoir trouver des débouchés commerciaux, mais aussi des moyens de sauvegarder notre industrie et nos capacités de production.

Dans l’industrie de l’acier, 80% de la production et des besoins européens adviennent sur le sol européen. Notre intention est de préserver notre industrie pour garder ces 80% opérationnels et nous protéger contre d’éventuelles tensions géopolitiques et commerciales dans les années à venir.

J’en profite également pour assumer notre stratégie sur les matières premières critiques. Il nous faut nous prémunir des risques. Nous sommes dépendants à 100% de la Chine, et je préfère réellement que l’extraction minière se fasse en Europe plutôt qu’en Afrique, dans des conditions environnementales et sociales compliquées. Je trouve toujours particulier, venant de la gauche, que l’on préfère importer des matières premières produites dans des conditions sociales et environnementales catastrophiques plutôt que d’essayer de rapatrier la production en Europe, et de ce fait inciter les États membres à rouvrir des exploitations.

Aprovecho para para dar mis condolencias por los mineros muertos en Asturias. Es un sector en el que siempre es peligroso trabajar, pero las condiciones sociales han cambiado mucho en Europa. Hay que trabajar en eso.

Pero asumo también nuestra capacidad de producción en España y en Europa, en esa dimensión.

Pour la question de la compétitivité –je me tourne cette fois vers la droite et j’en finirai là, Madame la Présidente–, il est important de dire que les conditions de compétitivité par rapport à la Chine ne sont pas liées au pacte vert. Elles sont liées à des conditions de travail différentes, à des salaires différents, à des conditions de subvention différentes, mais la différence de compétitivité qui existe entre nous et la Chine dans le secteur de l’acier n’a pas de lien avec le pacte vert. Il ne faut pas raconter n’importe quoi.

Nous allons travailler sur les facteurs de compétitivité pour notre industrie et nous nous engagerons dans cette voie avec le soutien du Parlement. En tout cas, le programme législatif est ambitieux et dense. Il nous attend ici, au Parlement, avec l’ensemble des groupes politiques. Je travaillerai évidemment en bonne intelligence avec le Parlement, et je vous remercie pour ce débat, qui éclaire l’ensemble de nos concitoyens sur les ambitions de la Commission dans ce domaine.

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Adam Szłapka, President-in-Office of the Council. – Madam President, Mr Commissioner, honourable Members, thank you for this debate. I take from this debate the shared understanding that the EU needs to act urgently, in parallel on the various parameters affecting the steel and metals sectors, access to public and private finance, and the availability of sufficient and affordable clean energy, support for innovation, the need for a well-prepared and skilled workforce and favourable legislative framework, and the reduction of administrative burdens.

I fully agree that the price of energy in Europe is a huge burden for our industry. Therefore, we need to mobilise all the tools we have at our disposal to lower the cost of energy and foster investments.The implementation of measures on these identified priorities should be carried out with the active involvement of the European Ϸվ and of the relevant stakeholders.

I have taken good note of your valuable contributions and comments. Thank you very much once again for this debate.

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President. – The debate is closed.

Written Statements (Rule 178)

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András Gyürk (PfE), íá. – Az Ursula von der Leyen-vezette Európai Bizottság erőltetett zöldítésre és túlszabályozásra építő iparpolitikája immár mindenki számára egyértelmű módon megbukott. Az acélipar energiaköltségei a katasztrofális szankciók és az elhibázott szakpolitikai döntések miatt elviselhetetlenné váltak, az iparág bürokratikus terheit pedig ennek ellenére folyamatosan növelték. Az ágazat története egyik legsúlyosabb válságát éli, a termelés számos helyen ellehetetlenült, többezer munkahely került veszélybe.

A szakadék szélén állva immár a Bizottság is elismeri, hogy a helyzet tarthatatlanná vált. Bár ez a dokumentum tartalmaz pozitív javaslatokat, különösen az acélhulladék kérdéskörében, mégsem kezeli az iparágat sújtó legfőbb problémákat.

Először, Brüsszel továbbra sem hajlandó érdemi lépéseket tenni az energiaárak gyors és határozott letörésének érdekében. A zöldítés helyett a földgáz árát felhajtó szankciók eltörlésére és a kínálat növelésére kellene összpontosítani.

Másodszor, a Bizottság továbbra is kizárólag a zöldacélról hajlandó beszélni. Ez a termék azonban várhatóan nem lesz versenyképes a globális piacon. A protekcionista lépésekkel ideig-óráig meg lehet védeni az iparágat, de a versenyképesség helyreállításához ez kevés.

Végül, szintén erős kétségek merülnek fel a Bizottság ipar iránti elkötelezettségét illetően. Az akciótervek ideje lejárt, cselekvésre van szükség.

Mi, Patrióták, az európai ipar pártján állunk, értük is küzdünk. Elértük, hogy Brüsszel végre foglalkozzon a problémákkal, és ki fogjuk kényszeríteni a szükséges intézkedéseket is.

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Piotr Müller (ECR), na piśmie. – Sektor stali i metali to fundament europejskiego przemysłu, który przez dekady zapewniał miejsca pracy, innowacje i niezależność strategiczną.

Niestety, polityka Komisji Europejskiej doprowadziła ten sektor na skraj upadku. Ideologiczne dążenia do „zielonej transformacji” realizowane są bez żadnej refleksji nad skutkami gospodarczymi.

Zamiast wzmacniać konkurencyjność i odporność europejskiej produkcji, Komisja tworzy kolejne regulacje, które skutecznie wypychają firmy z rynku – albo je niszcząc, albo zmuszając do przenoszenia się poza Unię.

Mówienie o zrównoważonym rozwoju w sytuacji, gdy Europa przestaje cokolwiek produkować, to czysta hipokryzja. Nie można być samowystarczalnym, jeśli nie ma się własnych hut, własnych mocy przemysłowych i własnych surowców.

Kiedyś byliśmy potęgą przemysłową – dziś, przez błędną politykę klimatyczną i energetyczną, z dumnej Europy pozostaje wydmuszka, zależna od importu z państw o znacznie niższych standardach środowiskowych.

Potrzebujemy zmiany kursu. Zamiast ideologii – pragmatyzm - odejście od Zielonego Ładu, ETS, ETS2.

Zamiast regulacji – inwestycje i ochrona przemysłu strategicznego.

Jeśli nie odwrócimy tej tendencji, nie tylko stracimy przemysł, ale i przyszłość gospodarczą całego kontynentu."

Posljednje ažuriranje: 14. travnja 2025.Pravna obavijest-Politika zaštite privatnosti